Media Monitoring - OSESG-GL, 27 May 2015

27 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 27 May 2015

GENERAL STORIES


Afrique centrale: les chefs d'État décident de la réforme de la CEEAC

Source: Agence d'Information d'Afrique central

Par Guy-Gervais Kitina

Au terme du XVIème sommet de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), tenu le 25 mai à N’Djamena (Tchad), les dirigeants des pays membres ont convenu d’engager une réforme en profondeur de l’organisation dont la mission incombe au nouveau président en exercice, Ali Bongo Ondimba qui a succédé à Idris Déby Itno.

26 Mai 2015 - Consacré aux questions de paix, de sécurité, de développement et économique principaux défis majeurs pour la sous-région, la 16ème conférence a été l’occasion, pour les chefs d’État de passer en revue le fonctionnement interne de l’organisation qui, selon eux, connaît des difficultés de financement.

Le sommet qui s’est tenu dans un contexte marqué par la menace de la secte Boko Haram et le risque d’instabilité de la sous-région a condamné la tentative de coup d’État qui a failli déstabiliser les institutions burundaises. Pour un meilleur suivi de la situation dans ce pays, les dirigeants ont désigné l’ancien président tchadien, Gukuni Ouedey comme leur représentant spécial au Burundi.

Au sujet de la lutte contre la secte islamiste, les dirigeants de cet espace ont évoqué la nécessité d’aider le Cameroun et le Tchad dont les économies connaissent des difficultés du fait de l’action de Boko Haram. Outre les questions de paix, de sécurité et de développement, celles portant sur la libre circulation dans cet espace ainsi que la prolongation « technique » de la transition en Centrafrique a également ont fait l’objet d’une attention des chefs d’État à ce sommet.

Financement du développement

Dans l’optique de pourvoir l’organisation des moyens nécessaires pour son développement, les dirigeants de la Cééac, conscients des défis à relever, ont réitéré leur engagement d’instaurer la taxe communautaire d’intégration imputable sur les exportations des États membres. Cette taxe destinée à financer le développement de la sous-région prévoit un paiement de 13% pour les États tels que : le Congo, le Gabon, le Cameroun, l’Angola, la Guinée Équatoriale contre 10% pour le Tchad.

« À ce jour, nombreux sont les États qui accumulent une forte ardoise, en dehors de la République du Congo », indiquent des sources proches du secrétariat général de la Cééac. D’où la décision d’un audit envisagé pour assainir la gestion de l’organisation.

Le Rwanda réintègre la CEEAC

Huit ans après son retrait momentané de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, en 2007, le Rwanda a signé lundi à N’Djamena, à l’issue des travaux du 16ème sommet, son retour dans la grande famille de la Cééac. « La Cééac nous a manqué parce que le Rwanda est un pays qui est à cheval entre l’Afrique centrale et l'Afrique de l’Est. Nous avons gardé des relations très proches avec des pays membres. Le Rwanda qui s’est stabilisé est prêt à contribuer à la Cééac. C’est avec un grand plaisir que le Rwanda revient au sein de la famille de la Cééac », avait annoncé son ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, le 27 octobre 2014 lors de la manœuvre militaire « Loango 2014 » à Pointe Noire.

Pour elle, le Rwanda n’avait pas quitté la Cééac, mais avait suspendu sa participation en attendant sa reconstruction après le génocide de 1994.

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D.R. CONGO


Nord-Kivu: vive tension dans le site de transit des FDLR à Kanyabayonga

Source: Radio Okapi

26 Mai 2015 - Une vive tension a été constatée lundi 25 mai dans le camp de transit des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) à Kanyabayonga au Nord-Kivu. Selon des sources locales, l’agitation est partie de l’incompréhension entre la délégation du programme de démobilisation DDR3 des FARDC venue de Goma et les ex-combattants rwandais.

La délégation aurait voulu amener avec elle deux ex-officiers FDLR, pour des raisons que notre source n’a pas révélées. Ce qui a fait soulever d’autres combattants qui attendent leur démobilisation.

Ces derniers se seraient attaqués aux quatre membres de la délégation blessant ainsi leur chef à coup de couteau. Il s’agit d’un officier des FARDC.

À en croire la même source, les FARDC ont dû tirer plusieurs coups de feu, blessant grièvement 3 ex-combattants. Une des victimes serait dans un état critique.

Cette situation a créé la panique. Le camp a été vidé. Une cinquantaine de combattants ont trouvé protection à la base de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), alors que d’autres se sont volatilisés dans la nature.

La même source a indiqué qu’une dizaine d’enfants-dépendants-ont été récupérés par la population et ramenés à la base.

Pour l’instant, le camp serait contrôlé par les FARDC.

Environ 280 ex-combattants FDLR et leurs dépendants sont présentement dans ce camp de transit depuis fin mai dernier. Ils attendent leur transfert au centre de transit Bahuma à Kisangani.

Congo soldiers clash with Rwandan rebels in camp

Source: Reuters

Kinshasa, 25 May 2015 - Congolese soldiers clashed with Rwandan Hutu rebels being held in eastern Democratic Republic of Congo on Monday, wounding at least six, as an agreement to move the rebels from one transit camp to another fell apart.

Congolese troops were moving rebel officers from a camp in Kanyabayonga in North Kivu province, which is run jointly by the country's United Nation mission and Congo's army, to a larger camp in the northern city of Kisangani. From there they would be returned to Rwanda, or possibly to a third country.

"There was some unrest and the... soldiers shot in the air," said Daniel Ruiz, the head of the mission's North Kivu office. "In principle, there was an agreement. In reality, it turned out differently." Six people were injured, he said.

It was not immediately clear what provoked the clash. A local activist said the rebels had stockpiled arms in the camp, but his claim could not be confirmed.

A similar transfer on Monday from a camp in Walungu in neighbouring South Kivu province to Kisangani went smoothly, Ruiz said. The governor of North Kivu and an army spokesperson both said they did not have enough information to comment.

More than 11 000 rebels from the Democratic Front for the Liberation of Rwanda have been demobilized and returned to Rwanda since 2002. Their number includes remnants of the Hutu militia that took part in the 1994 Rwandan genocide before fleeing across the border.

But repatriations have slowed to a trickle, as remaining fighters say they fear reprisals from the Rwandan government. UN officials have raised the possibility of sending them to a third country, but none has been found yet.

In February, Congo's army launched a campaign against the estimated 1 400 rebels still active, vowing to eradicate them from Congolese soil.

DR Congo army ready to work with UN troops in country's southeast

Source: Radio Okapi

24 May 2015 - The FARDC's [DRCongo Armed Forces] second defence zone, which covers Katanga, Orientale and Occidental Kasai provinces [in southeastern DR Congo], has said it is ready to collaborate with Monusco [the United Nations Stabilization Mission in DRCongo] peacekeepers who are soon set to be deployed in Mitwaba [Katanga] for the restoration of peace.

Major-General Jean Claude Kifwa, commander in charge of the above mentioned defence zone said so in reaction to the announcement made on Thursday 21 May by the UN secretary-general's special representative in the DR Congo, Martin Kobler, promising to deploy UN troops in Mitwaba's main town. In an interview with the UN-sponsored Radio Okapi's reporters, he said he had already deployed a battalion of the DR Congo government military' rapid intervention forces in Pueto, main town of the territory with the same name situated about 350 kilometers from Lubumbashi.

Listen to him in an interview with the UN-sponsored Radio Okapi's Lubumbashi-based Collins Juma Musompo.

[Gen Kifwa] We are partners and if Monusco is in the DR Congo, it is because it was invited by our government and on the basis of the UN Security Council's resolutions. We see no inconvenience. We shall complement each other and collaborate like we have always done.

[Reporter] Shall you work together to restore peace in Mitwaba?

[Gen Kifwa] Due to military strategy we cannot expose what we shall do. Wait and when the time comes you will know.

The military has missions which are very specific and defined by the DR Congo legislators. The first mission is to defend the national territory's integrity against any sorts of threats; aggression, rebellions and mutinies. The second mission is to protect people and their property and the third mission is that we are a development army. Behold, it is in the sovereign framework that we execute our missions.

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RWANDA

Rwanda: Opposition backs removal of presidential term limits

Source: APA

26 May 2015 - Rwanda’s second largest political party, the Parti Social Démocrate (PSD), has backed the removal of term limits which restrict presidents to only two terms in office.The resolution was declared at the closure of a two-day PSD national congress which was held in Kigali on Monday in which new party leaders were elected.

Dr Vincent Biruta, the PSD president, who doubles as Minister for Natural Resources, told journalists that his party no longer believes in term limits and had decided to remove them from the party’s constitution, while also backing their removal from all levels of the country’s political leadership.

"In our political party, we do not believe in term limits. We feel that this should be determined by the people" he said.

Dr Biruta said his party had established a committee to scrutinise aspects of the constitution for amendment, including article 101.

He also disclosed that the party was preparing to field its presidential candidate for the polls, even if the Rwanda Patriotic Front (RPF) endorses President Paul Kagame.

Prior to this announcement, a heated debate ensued among party members, with some opposing the removal of term limits, especially for the country’s president.

Rwandans who will go to the polls in 2017 are split by the debate on whether the constitution should be amended to allow President Kagame to seek re-election after his two terms expire.

Kagame is the sixth president of Rwanda and commanded the rebel force that ended the 1994 Rwandan genocide which killed over 800, 000 people.

He is held in high regard for steering the country’s socio-economic transformation.

In his press conference in March, President Kagame had hinted that he was not go for a third term, although he would be waiting for those who believe in it to convince me.

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BURUNDI


Crise au Burundi: faire prévaloir la voie du dialogue pour un règlement (ONU)

Source: Algérie Presse Service (http://www.aps.dz/les-breves/breves-monde/14268-crise-au-burundi-faire-pr%C3%A9valoir-la-voie-du-dialogue-pour-un-r%C3%A8glement-onu)

Bujumbura, 26 Mai 2015 - L'Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans la Région des Grands Lacs, Said Djinnit, a assuré lundi que le"dialogue" est la solution qu'il faut pour résoudre la crise politique au Burundi.

La déclaration des responsables religieux du Burundi qui prônent le dialogue a été appuyée par l'Envoyé spécial de l'ONU.

"je partage leur conviction que ce n'est qu'à travers le dialogue qu'on peut trouver des solutions aux problèmes. Mais, ce dialogue a été interrompu par la tentative de coup d'Etat. Nous sommes confiants que c'est par la reprise des pourparlers qu'on pourra aller vers la recherche de solutions aux problèmes qui sont sur la table", a soutenu M. Djinnit.

Le processus du dialogue a été entaché par l'assassinat du président d'un parti politique, l'Union pour la Paix et la Démocratie (UPD), Zed Feruzi, samedi dernier. La société civile a décidé de quitter la table du dialogue juste après cet assassinat.

Face à cette situation, M. Djinnit a exhorté toutes les parties aussi bien du côté pouvoir et du gouvernement que du côté opposition et société civile à faire preuve de retenue en vue de maintenir l'esprit du dialogue.

Il a, dans ce contexte, rassuré le peuple burundais du soutien de la communauté internationale et les partenaires au développement pour sur