Media Monitoring - OSESG-GL, 28 May 2015

28 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 28 May 2015

GENERAL STORIES


Présidence de la BAD: le nom du nouveau patron sera connu ce jeudi

Source: Agence d'Information d'Afrique centrale (http://www.adiac-congo.com/content/presidence-de-la-bad-le-nom-du-nouveau-patron-sera-connu-ce-jeudi-32918)

Par Fiacre Kombo

Mercredi 27 Mai 2015 - L’élection du prochain patron de la Banque africaine de développement (BAD) est attendue ce jeudi 28 mai 2015 à Abidjan, au cours de l’assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs. Mais qui sont les huit candidats en lice?

Depuis fin février dernier, le secrétariat exécutif de la BAD a traité et confirmé huit candidatures à la présidence de l’institution financière. Presque tous les espaces communautaires et régions du continent sont représentés :

L’Afrique centrale notamment les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEECA), a présenté une candidature unique qui est celle du ministre tchadien des Finances et du budget, Bedoumra Kordjé. Lors du récent sommet des chefs d’Etat de la CEEAC le 25 mai dernier à N’Djamena, les dirigeants de la sous-région ont approuvé leur soutien au candidat tchadien.

« La conférence des chefs d’Etat accueille très favorablement la candidature à la présidence de la BAD de monsieur Bedoumra Kordjé, ministre des Finances et du budget. Aucun ressortissant d’un Etat membre n’ayant occupé cette éminente fonction, aussi les Etats membres de la CEEAC apportent leur soutien total et indéfectible à la candidature de Bedoumra Kordjé », a annoncé au sortir des assises ce lundi 25 mai le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allami.

Cette bénédiction des dirigeants de la sous-région, intervient quelques jours après la confirmation de la candidature du ministre tchadien par les six pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cémac). Né le 1er Janvier 1952 , le ministre tchadien, a été successivement, secrétaire général à la Présidence de la République, ministre du Plan, de l’Economie et de la Coopération Internationale, avant de servir d’abord comme secrétaire général, puis vice-président, chargé des Services institutionnels de la BAD. Avec le soutien désormais des onze pays de la CEEAC, Bedoumra a toute sa chance de se placer en pole position.

L’Afrique de l’ouest aborde ce processus continental en ordre dispersé, avec pour elle seule quatre postulants. Le Mali a positionné Birama Sidibé, un ancien haut cadre de l’institution africaine. Agé de 62 ans, Birama Sidibé est l’actuel vice –Président de la Banque Islamique de Développement. Il fut directeur général de Shelter –Afrique de 2006 à 2009, vice-président par intérim, directeur de la BAD de 1983 à 2006 et chef de la division OMVS de 1980 à 1983. Birama aurait bénéficié de l’allégeance de onze pays africains.

La ministre capverdienne des Finances et du Plan, Cristina Duarte, défendra les Couleurs de son pays lors cette bataille électorale. Agée de 53 ans, elle occupe le portefeuille des Finances depuis dix ans, avec un bilan jugé positif et salué par la communauté internationale. L’ancienne directrice du Programme de développement du secteur privé et de la compétitivité, projet de la Banque mondiale, Cabo Verde, ex- vice-présidente et responsable des activités de banque de financement et d’investissement de Citibank, Angola, Cristina Duarte compte sur son actif politique et ses expériences sous régionales.

Deux pays ouest africains de l’espace anglophone, peuvent aussi faire basculer les pronostics: le Nigéria le plus solide « bailleur » africain de la BAD est sur les starting-blocks, avec comme candidat le Dr Akinwumi Adesina, ministre de l’Agriculture et du développement rural. Avec ces 55 ans, ce candidat serait soutenu par la très puissante ex-directrice générale de la Banque mondiale.

Le quatrième ouest africain en ordre de bataille, est le ministre Sierra léonais des Affaires étrangères et de la coopération, Dr Samura Kamara. Licencié en Sciences et spécialiste en économie Master-Doctorat, le Sierra léonais est le plus âgé tous les candidats en course. En Afrique, l’âge et l’expérience comptent aussi de ce genre d’exercice.

Dans les rangs des Anglo-saxons, il y a le candidat du Zimbabwe, Thomas Z. Sakala, qui représente en même temps l’Afrique de l’est. Thomas Z. Sakala est un retraité de la BAD depuis octobre 2014. Agé de 50 ans, Sakala fut vice-président de la BAD, en charge des programmes pays et régionaux. Ce Licencié en es-économie, peut compter sur son mentor, le président Robert Mugabe qui assure concomitamment la présidence en exercice de l’Union africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc). Mais ce dernier aura fort affaire à un autre candidat de la région, un Ethiopien.

Le ministre de l’Economie et des Finances de l’Ethiopie depuis 1994, Ato Soufian Ahmed fait partie de l’équipe de choc de feu Meles Zenawi. Au cœur de toutes les grandes réformes qui ont transformé ce pays de 94 millions d’habitants. Sous son règne au ministère des Finances, l’Ethiopie a conduit des négociations importantes pour l’annulation de 67% de sa dette due au Club de Paris (2004), des accords avec la Banque mondiale et le FMI. Né le 10 mai 1958, Ato Soufian Ahmed, est titulaire d’un Master en Sciences, spécialité développement et planification économique.

Enfin, la dernière candidature vient de l’Afrique du Nord, grâce au Tunisien Jalloul Ayed. Les 21% du capital de la BAD, détenus par l’Afrique du Nord permettraient au Tunisien de se placer devant tous les favoris. Les tractations visant la présidence sont assez complexes. Il faut surtout obtenir une double majorité. La première provient des 53 membres africains, et la deuxième devrait concerner les 77 pays membres continentaux. En effet, l’actionnariat de la BAD est réparti entre les 53 pays africains (60%) des actions de la banque et du même pourcentage en pouvoir de vote, et les 24 membres non-régionaux (Etats-Unis, Japon, Brésil, Arabie Saoudite, etc.), détiennent les 40% restants.

Les 21% détenus par l’Afrique du Nord, Egypte comprise, peuvent aider la candidature du Tunisien Jalloul Ayed. Des compromis sont nécessaires pour parvenir à choisir le président de la BAD, surtout que le pouvoir de vote n’est pas uniforme pour tous les membres. Il est plutôt proportionnel au pourcentage d’actions détenues par chaque pays. En tout cas, le dernier mot revient au Conseil des gouverneurs de la BAD. Pour l’heure, tous les regards sont tournés vers la capitale économique de Côte d’Ivoire, Abidjan.

Back to the Top

D.R.CONGO

Présidence de la République: Joseph Kabila fait le ménage dans son cabinet

Source: Agence d'Information d'Afrique central

By Alain Diasso

Mercredi 27 Mai 2015 - Le président de la République, Joseph Kabila, a procédé mardi à la nomination de quelques hauts cadres à des postes de responsabilité au sein de son cabinet, en commençant par le chef de cabinet.

Il a plu au chef de l’État de remplacer au poste de chef de cabinet l’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Beya Siku, mis de côté pour des raisons non dévoilées par Néhémie Mwilanya Wilondja qui occupait jusque-là les fonctions de conseiller juridique à la présidence de la République. Le nouveau promu est présenté comme un juriste chevronné et un meneur d’hommes aux compétences éprouvées. L’ordonnance présidentielle publiée, le 26 mai, fait également état de la nomination de deux directeurs de cabinet adjoints censés seconder Néhémie Mwilanya dans sa lourde tâche. Il s’agit de Jean Pierre Kambila chargé des questions politiques et administratives et d’Hortense Mukalayi responsabilisée pour les matières ayant trait à l’économie et à la reconstruction.

Lentement mais surement, la présidence de la République est en train d’afficher complet avec ces nouvelles promotions censées booster l’efficacité du travail abattu en ce haut lieu de la politique nationale. Pour maints observateurs qui s’appuient sur le profil de nouveaux promus, il est clair que Joseph Kabila veut s’entourer des personnalités de poigne rompues intellectuellement pour mieux négocier le virage de 2016 avec, à la clé, le dialogue politique qui s’annonce.

Après l’élévation de Jeannine Mabunda et de Luzolo Bambi respectivement aux postes de conseillers chargés de violences sexuelles et de lutte contre la corruption, ces dernières nominations n’annoncent-elles pas d’autres changements de personnes au niveau des institutions de la République, de la diplomatie ou de la territoriale ? La question est sur toutes les lèvres. Les observateurs vont donc s’adonner à un monitoring spécial du travail de nouveaux proches collaborateurs du chef de l’État pour savoir s’ils seront à la hauteur des espoirs placés en eux. Cependant, ils jouissent d’ores et déjà d’une opinion favorable.

Des députés congolais encouragent Obama à désigner un nouvel Envoyé spécial dans les Grands Lacs « dans le meilleur délai »

Source: Le Potentiel (DRC)

Par Angelo Mobateli

27 Mai 2015 - Des députés nationaux, membres de la Majorité présidentielle et de l’Opposition politique, encouragent le président américain Barack Obama à « procéder à la désignation d’un nouvel Envoyé spécial dans les Grands Lacs », après avoir attiré son attention sur « la recrudescence de l’insécurité et le risque de la montée du terrorisme islamique dans la région africaine des Grands Lacs ».

« Ceci serait une preuve renouvelée de Votre engagement de haut niveau pour parfaire le processus de paix et de consolider la démocratie dans les pays de la région des Grands Lacs », expliquent-ils dans une lettre ouverte ayant pour objet « Prévenir la montée de l’insécurité dans la région des Grands Lacs » qu’ils lui ont adressée le 22 mai 2015.

Ils lui rappellent, dans ce document - dont une copie est adressée au chef de l’Etat congolais Joseph Kabila, au président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, au Secrétaire d’Etat américain John Kerry et à l’ambassadeur américain en RDC James Swan - que « la situation sécuritaire est devenue de plus en plus inquiétante, malgré quelques développements positifs enregistrés depuis la défaite de la rébellion du M23 en novembre 2013, et les efforts menés par le Gouvernement de la RD Congo et la Communauté internationale à travers la MONUSCO ».

« Une cruauté sans pareille »

« Le territoire et la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu dans l’Est de la RD Congo sont devenus depuis plusieurs mois un théâtre des massacres inimaginables qui ont occasionné la mort de plus de 400 civils par machettes, haches, marteaux …dans les circonstances d’une cruauté sans pareille », soulignent-ils.

Les députés signataires de la « lettre ouverte » relèvent que, « malgré les efforts de sécurisation déployés par l’armée congolaise avec l’appui de la MONUSCO, ces massacres persistent et portent pour certains les germes d’une forme de terrorisme islamique attribué aux ADF ».

« Dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Lubero ainsi que la ville de Butembo, les kidnappings avec exigence de rançons sont devenus monnaie courante, terrorisant des communautés entières qui vivent dans la peur que leurs proches soient tués si elles ne trouvent pas l’argent dans le temps », précisent-ils.

Par ailleurs, l’insécurité persistante au Katanga avec les milices Bakata-Katanga, les activités nocives des rebelles rwandais des FDLR et la situation sécuritaire au Burundi consécutive à la situation politique créée par la candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat font craindre, selon les députés congolais, « que tout ceci fasse le lit à une énième rébellion, compromettant ainsi le bilan de l’Envoyé spécial Russ Feingold qui a joué un rôle déterminant dans la défaite du M23 de triste mémoire ».

RDC: Sit-in des agents de la Monusco pour réclamer le payement de leurs indemnités

Source: Radio Okapi

28 Mai 2015 - Le personnel national de la Monusco a organisé un sit-in mercredi 27 mai dans les différents quartiers généraux de la Mission onusienne en RDC. Cette activité va se dérouler pendant trois jours dans toutes les provinces. Dans un mémorandum destiné au représentant spécial de l’Onu, Martin Kobler, ces fonctionnaires locaux dénoncent le non-respect de la procédure de fin de contrat des employés et le réclament le payement légal des indemnités de sortie.

De nombreux agents dont les contrats ont été résiliés l’année dernière continuent de revendiquer le payement légal de leurs dédommagements.

Au quartier général de la Monusco, par exemple, ils étaient une centaine à revendiquer, portant des calicots sur lesquels on pouvait lire : « Indemnités ou rien ».

Dans sa correspondance, le personnel souligne que tout fonctionnaire touché par la vague de licenciement doit bénéficier de la résolution 2098 qui a permis de payer les indemnités l’année passée.

Le memo accuse aussi l’organisation de vouloir faire coïncider l’abolition des postes avec la fin de contrat actuel pour ne pas octroyer des indemnités de sortie.

Problème interne

Réagissant à une question sur ce sit-in au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies, le porte-parole de la Monusco Félix-Prosper Basse, a affirmé que ce problème est interne. Il entre dans le cadre de la stratégie globale de la reconfiguration de la mission.

Tout le staff, aussi bien national qu’international, est concerné par cette réduction des effectifs.

D’après lui, l’administration est en train d’étudier ce dossier « afin de régler ce problème de la meilleure façon possible ».

RDC: la pression militaire reste maintenue contre les forces résiduelles de la LRA et du FRPI

Source: Xinhua / MCN, via mediacongo.net

Kinshasa, 27 Mai 2015 - Les unités de la Force de la Mission de l'ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) et celles des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) maintiennent la pression militaire sur les éléments résiduels de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) et les miliciens du Front de résistance patriotique de l'Ituri (FRPI), actifs dans la Province Orientale, a indiqué mercredi 27 mai, le commandant Joseph Gonclaves, porte-parole de la Monusco.

Selon le commandant Gonclaves, ces deux forces sont engagées dans les opérations conjointes dénommées "Rudia II" (Retour II), "Chuma Ngumi" (Poing d'acier) et