Media Monitoring - OSESG-GL, 26 May 2015

26 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 26 May 2015


GENERAL STORIES


Security Council Press Statement on Burundi

24 May 2015 - The members of the Security Council condemned in the strongest terms the killing of Mr. Zedi Feruzi, leader of the opposition Union pour la paix et le développement (UPD) Zigamibanga party in Burundi, and his bodyguard, on 23 May 2015 in Bujumbura. The members of the Security Council also condemned the grenade attack in Bujumbura’s central market on 22 May 2015 that left two dead and many others injured.

The Security Council expressed their deepest condolences to the families of those killed and wished a speedy recovery to the injured. They urged the Burundian authorities to swiftly bring the perpetrators of these crimes to justice.

The members of the Security Council reiterated their call on all Burundian stakeholders to demonstrate their sense of responsibility and exercise calm and restraint in the interest of peace and reconciliation in Burundi. They called on the Burundian authorities to take concrete steps to prevent further violence, whilst respecting fundamental freedoms of expression and peaceful assembly.

The members of the Security Council called on all Burundian stakeholders to pursue the consultative political dialogue facilitated by the Special Envoy for the Secretary-General for the Great Lakes region, Mr Said Djinnit, and representatives of the African Union, the East African Community, the Common Market for Eastern and Southern Africa and the International Conference on the Great Lakes Region, to create an environment conducive to peaceful, credible and inclusive elections in Burundi, in the spirit of the Arusha Agreements.

The members of the Security Council reiterated their intent to respond to violent acts which threaten peace and security in Burundi.

UN urges more efforts to end conflicts in Africa’s Great Lakes region

Source: Xinhua

The United Nations (UN) and aid agencies have urged the international community to “re-double efforts” to end conflict and instability in five African nations in the Great Lakes region, namely the eastern part of the Democratic Republic of Congo (DR Congo), Sudan, South Sudan, Somalia, Yemen and Burundi.

25 May 2015 - The UN resident and humanitarian coordinators from nine countries in the Horn of Africa and the Great Lakes region, such as Burundi, Djibouti, DR Congo, Kenya, Rwanda, South Sudan and Somalia, met on Monday in Nairobi to discuss humanitarian risks in these areas.

“A further deterioration of humanitarian conditions could undermine security and development gains made in the region and beyond. Many people currently attempting to cross the Mediterranean are fleeing conflicts and repression in this region,” a joint statement from the international agencies said.

The agencies called on the world to work with banks and money transfer organizations to put in place a transitional mechanism until a proper financial system is in place in Somalia.

They also urged the international [community] to continue hosting asylum seekers, refugees and migrants and ensure their protection and safety.

Despite economic growth and progress towards meeting the UN’s Millennium Development Goals, the region is home to some of the poorest and most vulnerable people in the world, they said.

The risk of escalating violence in Burundi which has already displaced more than 112,000 people to neighboring states, the armed conflict in Yemen and a rapid intensification of the conflict in South Sudan and the potential for an economic collapse, are of particular concern, they added.

Conflict, the agencies noted, continues unabated in parts of Sudan, Somalia and DR Congo, and there has been a sharp increase in inter-communal conflict in the Rift Valley in Kenya since the beginning of the year.

Minerais du sang: Les importateurs européens doivent être certifiés par l’UE

Source: www.KongoTimes.info

By Dovin Ntelolo Diasonga

25 Mai 2015 - Dorénavant, pour être considéré conforme et laver de tout soupçon, les importateurs européens doivent obtenir une certification obligatoire délivrée par le Parlement européen. C’est ce qui ressort du vote le mercredi 20 mai courant du projet législatif adopté par 402 voix pour, 118 contre et 171 abstentions par les eurodéputés.

Les importateurs européens d’étain, de tantale, de tungstène et d’or doivent être certifiés par l’Union européenne (UE) pour assurer qu’ils n’alimentent pas les conflits et les violations des droits de l’homme dans les zones de conflit, déclarent les eurodéputés dans leur position pour un projet législatif adopté, peut-t-on dans le communiqué final.

Par ce vote, les eurodéputés ont ainsi renversé la proposition de la Commission ainsi que celle adoptée par la commission du commerce international et ont demandé une conformité obligatoire pour « tous les importateurs de l’Union » s’approvisionnant dans les zones de conflit.

En posant cet acte, ils veulent tout simplement empêcher les seigneurs de guerre, dans des régions comme la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs africains, de tirer avantage de la vente des minéraux et des métaux.

Depuis cinq ans, souligne l’agence chinoise (Xinua), il y a une démarche volontaire sur la chaîne d’approvisionnement par diligence, mais plus de 80% des entreprises ont décidé de ne pas divulguer d’information sur leurs sources. En mars 2014, la Commission européenne (CE) a proposé un régime d’auto-certification pour les entreprises européennes, mais le PE a rejeté cette proposition et a demandé des lois plus sévères. Les eurodéputés ont demandé une conformité obligatoire pour » tous les importateurs de l’Union » s’approvisionnant dans les zones de conflit.

Pour renforcer davantage la mesure prise, les sociétés intervenant en aval, c’est-à-dire les 880 000 entreprises de l’UE potentiellement affectées qui utilisent l’étain, le tungstène, le tantale et l’or dans la fabrication de produits de consommation auront également l’obligation d’informer des mesures qu’elles prennent pour identifier et traiter les risques dans leurs chaînes d’approvisionnement des minéraux et des métaux concernés.

Fonderies et raffineries, dernier point pour la traçabilité des minerais

L’allusion est faite particulièrement aux fonderies et aux raffineries d’or qui sont le dernier point où l’origine (la traçabilité) des minéraux peut être efficacement tracée. Les députés vont au-delà de l’approche « d’auto-certification » de la Commission et appellent les entreprises européennes à se soumettre à des vérifications, réalisées par des tiers indépendants, de l’exercice du devoir de diligence.

Les députés demandent également à la Commission de fournir aux micro-entreprises et aux petites et moyennes entreprises (PME) qui le souhaitent une aide financière à la certification à travers le programme COSME de la Commission (programme de l’UE pour la compétitivité des entreprises et des PME).

Le Parlement insiste également sur la surveillance plus stricte du régime, avec un examen deux ans après son application et tous les trois ans ensuite (au lieu de trois et six ans respectivement, comme prévu par la Commission).

Il est de notoriété publique que les conflits armés permanents qui endeuillent depuis plus d’une décennie la partie de la RDC ont comme bas de laine ou trouvent leur origine, dans l’exploitation illicite et illégale des ressources naturelles que regorge cette partie du pays.

D’ailleurs, le Parlement européen, souligne que les zones actuellement concernées sont la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs. Toutefois, le projet de loi ne mentionne pas de régions en particulier mais définit les « zones affectées par les conflits ou à haut risque » comme celles qui sont en situation de conflit armé, avec une violence généralisée, un effondrement des infrastructures civiles, des zones fragiles à l’issue d’un conflit ainsi que des zones où la gouvernance et la sécurité sont déficientes ou inexistantes, caractérisées par des « violations courantes et systématiques des droits de l’homme ».

Au terme d’un vote de 343 voix pour, 331 contre et 9 abstentions, les eurodéputés ont décidé de ne pas clore la position en première lecture et de démarrer des négociations informelles avec les États membres pour convenir d’une version finale de la législation. Ce qui va donc constitué la prochaine étape de cette lutte contre les minerais du sang provenant des zones en conflit.

Pour rappel, l’étain, le tantale, le tungstène et l’or sont utilisés dans de nombreux produits de consommation dans l’UE, en particulier par les industries et machineries automobiles, de l’électronique, de l’aérospatial, de l’emballage, de la construction, de l’éclairage, industrielles et de l’outillage, ainsi que dans le secteur de la bijouterie. La prochaine législation concerne potentiellement 880 000 fabricants de l’UE, dont la plupart sont des PME.

Droits de l’homme et éviter d’alimenter les conflits armés

Prochainement, indique-t-on, les normes européennes en matière de devoir de diligence relatif aux chaînes d’approvisionnement seront basés sur les recommandations du Guide du devoir de diligence de l’OCDE, qui sont conçues pour aider les entreprises à respecter les droits de l’homme et éviter de contribuer à des conflits à travers leurs achats de minéraux provenant de zones de conflit ou à haut risque.

Ouverture du sommet de la CEEAC à N’Djamena

Source: Journalducameroun.com

La capitale tchadienne a abrité ce lundi, 25 mai, l'ouverture des travaux de la 16ème session ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale

25 Mai 2015 - N’Djamena, la capitale tchadienne, a abrité ce lundi, 25 mai, l’ouverture des travaux de la 16ème session ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ce sommet est organisé un peu plus de trois mois après la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax) de la CEEAC, tenue à Yaoundé le 16 février dernier. Lors de cette session extraordinaire consacrée à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, il avait été convenu de la mise sur pied d’un fonds d’urgence de 50 milliards de F CFA afin de soutenir les pays impliqués dans la guerre contre la secte d’essence nigériane

La rencontre de N’Djamena permettra de nouveau aux dirigeants de la sous-région d’aborder les défis sécuritaires: crise en République centrafricaine; tensions au Burundi avec l'élection présidentielle en vue; mais surtout l'insurrection au nord-est du Nigéria avec Boko Haram, entre autres. Idriss Déby Itno, le président tchadien, devrait également passer la main à la tête de la présidence de la CEEAC.

Prennent part à cette 16ème session ordinaire, les chefs d’Etat et de gouvernement et leurs délégations.

La première à fouler le sol tchadien pour la circonstance, dimanche 24 mai, a été la présidente de la transition en Centrafrique, Cathérine Samba Panza. Le couple Présidentiel équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et Constancia Mangue Nsue Okomo de Obiang, est également arrivé hier.

Le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, est représenté à ces assises par son Premier ministre, Philémon Yang. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre tchadien Kalzeubé Payimi Deubet.

Sao-Tome, le Burundi, le Rwanda et la RDC sont représentés par leurs ministres des Affaires étrangères respectifs.

L’Angola est représenté par son Ambassadeur accrédité au Tchad.

Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso et gabonais Ali Bongo Ondimba sont effectivement arrivés ce lundi, 25 mai, dans la matinée, avant l’ouverture officielle des travaux.

Avec le Rwanda qui a décidé de réintégrer l'instrument communautaire, la CEEAC compte désormais 11 pays: Rwanda, Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad, Sao Tomé-et-Principe.

CEEAC: l'ancien président tchadien Weddeye nommé envoyé spécial auxGrands Lacs

Source: Xinhua

26 Mai 2015 - L'ancien président tchadien Goukouni Weddeye a été nommé envoyé spécial de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) dans les pays des Grands Lacs, en particulier le Burundi, par la 16ème session des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'organisation régionale tenue lundi dans la capitale tchadienne.

L'ancien chef de l'Etat tchadien (entre 1979 et 1982) est nommé à ce poste au moment où le spectre des conflits et les bruits de guerre continuent à secouer et hanter la sous-région, à l' intérieur de ses frontières et tout autour. Le climat d'insécurité prévaut à l'est de la République Démocratique du Congo, en République Centrafricaine et dans la région des Grands Lacs, notamment au Burundi où les violences pré-électorales se succèdent depuis plusieurs semaines.

"Le Burundi, qui a eu une expérience exaltée dans le domaine du maintien de la paix en Afrique, ne mérite pas la situation de déstabilisation dans laquelle il est plongé", a déclaré le président tchadien, Idriss Déby Itno, en ouvrant les travaux de N' Djaména.

Le chef de l'Etat tchadien et ses homologues centrafricaine, gabonais, équato-guinéen et congolais, ainsi le chef du gouvernement camerounais ont condamné le coup d'Etat manqué au Burundi et l'assassinat de l'opposant Zedi Feruzi, le week-end dernier.

Ils ont par ailleurs demandé "à la classe politique, société et au président Nkunrunziza de maintenir le cap du dialogue en vue de rassembler toutes les filles et tous les fils du Burundi".

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D.R. CONGO

Congo soldiers clash with Rwandan rebels in transit camp

Source: Reuters

Kinshasa, 25 May 2015 - Congolese soldiers clashed with Rwandan Hutu rebels being held in eastern Democratic Republic of Congo on Monday, wounding at least six, as an agreement to move the rebels from one transit camp to another fell apart.

Congolese troops w