Media Monitoring - OSESG-GL, 16 SEPTEMBER 2015

16 sep 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 16 SEPTEMBER 2015

GENERAL NEWS

Migration, un drame de gouvernance

ANALYSE

Source: L'Obs 9http://vuesurlemonde.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/09/15/migration-un...)

15 Septembre 2015 - En 2050, 2 à 3 milliards d'individus supplémentaires vivront sur terre. Toutes les régions n’étant pas accueillantes pour les faire vivre convenablement, le phénomène migratoire est donc appelé à s’exacerber. Selon les démographes, 230 millions d’humains se déplaceront à cette échéance.

La question migratoire sera donc une des grandes questions des décennies à venir. Elle l’est déjà certainement, avec les Syriens qui fuient leur pays ravagé par une guerre civile impitoyable. C’est un déplacement par contrainte, dans le sens où tous les migrants n’ont pas fait le choix de changer de pays, mais ont été obligés de le faire de peur de perdre leur vie.

Les persécutions ethniques, religieuses, les régimes politiques injustes, les guerres civiles, entre autres sont les principales causes des migrations forcées.

L’Afrique subsaharienne alimente la moitié de ce flux. Les personnes qui fuient auront la qualité de réfugiés si des conditions sont réunies, conformément à la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. Première condition, le demandeur d’asile « doit craindre d’être persécuté en raison de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un certain groupe social ou en raison de ses opinions politiques et pour ces raisons, il ne peut ou veut réclamer la protection de son pays de nationalité ou de résidence ».

Le cas récent des réfugiés syriens l’illustre bien. Or, la médiatisation de ce phénomène (…) a dramatiquement réduit la portée du phénomène migratoire en Afrique subsaharienne.

Or, comme dit plus haut, la moitié des migrants forcés viennent de cette région où des pays concentrent tous les maux à commencer par la mauvaise gouvernance, source de tous les travers. Les conflits qui hantent la région des Grands lacs, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, jettent sur les routes des centaines de milliers de personnes qui seraient certainement mortes si elles n’avaient pas décidé de quitter en catastrophe leur lieu de vie.

En république démocratique du Congo, le drame prend les allures de catastrophe générale avec des déplacements massifs, aussi bien internes que transfrontaliers.

La situation sécuritaire qui échappe au pouvoir central laisse libres des groupes armés pour qui les droits humains des civils ne font pas partie du vocabulaire. Leur modus operandi ne laisse aucune échappatoire aux villageois.

Ils brûlent et pillent des villages entiers et chassent les populations qui iront chercher des espaces plus sécurisés pour se protéger et protéger leurs enfants. Dans le territoire Mwenga du Sud-Kivu, les habitants ne peuvent pas reprendre leurs activités quotidiennes, de peur de tomber sous les feux des milices qui écument la région (John Holmes, revue Migrations forcées N° 36). Les populations subissent toutes sortes de sévices y compris le viol. Les femmes sont les premières victimes des miliciens frustrés.

La découverte, en avril dernier d'une fosse commune à Maluku, à 80 km au nord de la ville de Kinshasa a défrayé la chronique. 420 cadavres y étaient entassés. L’opposition a crié au scandale mettant dans l’embarras un régime déjà en mauvaise posture. Le président Kabila qui ne pouvait se présenter pour un troisième mandat voulait changer la constitution pour dépasser ce blocage. Sa gestion du pays n’a pas apporté le calme et la sérénité aux citoyens qui continuent à fuir.

En novembre 2012 « des personnes ont été brûlées vives, des oreilles des jeunes gens coupées, des femmes violées », relataient des médias locaux. Il y a eu aussi des actes de pillages

Autre cas, des miliciens avaient attaqué les villages de Masikini et Makodisala. Ils avaient tué plusieurs personnes et incendié quatre hors-bords et d’autres biens de valeur.

Un aperçu des violences que doivent subir les habitants des régions congolaises qui donne froid dans le dos. Qui oserait s’y aventurer ?

Pourquoi le régime du président Joseph Kabila n’arrive pas à en finir avec les nombreuses milices qui terrorisent les populations ? La question se pose évidemment, mais elle reste sans réponse. L’insécurité est-elle sciemment exploitée pour faire durer un régime de plus en plus critiqué par une opposition de plus en plus forte ?

Il est un fait avéré et relevé d’ailleurs par les Nations Unies, des groupes armés agissent en complicité avec les militaires des Forces armées de la RDC (FARDC).

Toujours est-il que des centaines de milliers de personnes ont et vont encore quitter leurs villages, certains iront trouver refuse dans d’autres régions du pays, d’autres iront dans d’autres pays africains et d’autres, ceux qui auront plus de chance, pense-t-on, trouveront le moyen d’aller en Europe, où ils essaieront de s’intégrer et où la présence des étrangers est de moins en moins tolérée.

L’inadmissible dans tout cela c’est que tout ceci se passe dans un pays des plus riches non seulement d’Afrique mais du monde. Les ressources naturelles qu’il possède pourraient en faire un des pays les plus prospères de la région.

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DRC

At least three wounded at Congo opposition rally: government

NEWS STORY

Source: Reuters

By Aaron Ross

Kinshasa, 15 September 2015 - At least three people were injured in Congo's capital on Tuesday when a protest against perceived attempts by President Joseph Kabila to extend his mandate turned violent, the government said.

Unidentified men with wooden batons attacked protesters shortly after opposition leaders began addressing an open-air meeting at a soccer field in Kinshasa at about 1430 local time, a Reuters reporter said.

The meeting of more than 1,000 people quickly descended into chaos as some protesters began striking the attackers with chairs while dozens of others, some with injuries and blood-stained clothes, ran to avoid being hit. Residents said police back-up arrived later and restored calm.

Government spokesman Lambert Mende said the attack was likely perpetrated by supporters of Kabila angered by the "injurious rhetoric" of the opposition leaders on stage against the president. He condemned both the attack and the insults.

Opposition leader Emery Okundji from the Reformist Forces for Union and Solidarity (FONUS), said he saw the corpses of two attackers, whom he said were soldiers in civilian dress.

Other witnesses said they saw at least one apparently lifeless body, although they could not say for sure whether the person was dead.

"I denounce this with force because what we did was legal and we informed the authorities in accordance with the law," said Vital Kamerhe, president of the opposition Union for the Congolese Nation party.

The crowd in the N'djili commune included representatives of several major opposition parties gathering to protest what they say is an attempt by Kabila to cling to power beyond the end of his second and final elected term next December.

The opposition says the election commission has drawn up a packed calendar of more than a dozen local, provincial and national votes over the next 14 months to delay the presidential election. They say the government is underfunding these elections as a way to force them to be delayed.

The constitutional court ordered the election commission to revisit the calendar last week, saying the budgetary and political constraints have made it untenable.

The 44-year-old president took power in 2001 when his father was assassinated and won disputed elections in 2006 and 2011.

The protest, authorized by Kinshasa governor Andre Kimbuta, coincides with the reopening of parliament and is the first major anti-government rally since at least 40 people were killed in protests in Kinshasa and other cities in January.

Protesters waved the flags of opposition parties and banners reading "Respect for the constitution is not negotiable" and "Mr Kabila's mandate ends on December 19, 2016".

So far, Kabila has refused to comment publicly on his political future, though a spokesman has said that he intends to respect the constitution.

The election in Congo is being closely watched as Kabila is one of several long-standing African leaders approaching the end of their term over the next two years amid calls for constitutional change.

RD Congo: heurts violents en marge d’une manifestation d’opposition à Kinshasa

NOUVELLE

Source: MaliActu

15 Septembre 2015 - De violents affrontements ont éclaté mardi après-midi dans une grande confusion en marge d’un rassemblement d’opposition à Kinshasa après l’attaque de la rencontre à coups de pierres par des jeunes gens non identifiés, selon des journalistes de l’AFP présents sur les lieux.

Une journaliste de l’AFP a vu une dizaine de jeunes participants à la manifestation frapper violemment pendant plusieurs minutes un homme gisant au sol qu’ils avaient visiblement pris pour un des agresseurs, sans qu’aucun représentant des forces de l’ordre ne vienne mettre fin à ce lynchage.

La situation a dégénéré peu avant 15H00 (14H00 GMT) sur la place Sainte-Thérèse de Ndjili, dans le sud de la capitale de la République démocratique du Congo.

Deux à trois mille personnes étaient réunies à l’appel d’un collectif d’opposants au président Joseph Kabila pour exiger la tenue dans les temps de la prochaine présidentielle devant avoir lieu en novembre 2016, à laquelle la Constitution interdit au chef de l’État de se présenter.

Une dizaine de dirigeants de partis rassemblés au sein de la « Dynamique de l’opposition » se sont succédé à la tribune pour appeler au départ de M. Kabila en 2016, jusqu’à ce que le rassemblement soit attaqué à coup de pierres par une dizaine de personnes au moins, armées de bâtons.

Très vite, la place s’est vidée dans un grand désordre. Une vingtaine de policiers armés de matraques ont fini par intervenir pour faire cesser la bastonnade et récupérer un corps grièvement blessé.

La situation restait tendue vers 15H45 (14H45 GMT) alors que des renforts de policiers affluaient dans le quartier et que de petits groupes se formaient ça et là sur la place et dans les rues adjacentes.

Certains groupes de jeunes vindicatifs, sans aucune appartenance politique visible, s’en prenaient aux forces de l’ordre, leur jetant parfois des pierres, mais celles-ci observaient en retour la plus grande retenue.

Witness tells ICC how DR Congo rebels came to `wage war`

NEWS STORY

Source: AFP

15 September 2015 - The first witness began testifying Tuesday in the trial of former Congolese rebel Bosco Ntaganda, who stands accused before the International Criminal Court on 18 counts of war crimes and crimes against humanity.

Concealed from the public at The Hague based court and referred to only as "Mr Witness," the man spoke slowly in his native Kiswahili clearly at times fearful of revealing anything that could give away his identity.

He told how at the end of 2002 the rebels of the Union of Congolese Patriots (UPC) party had come to "wage war" in his village of Mongbwalu in the northeastern Ituri region of the Democratic Republic of the Congo.

Ntaganda has been charged with ordering hundreds of deaths in savage ethnic attacks from 2002-2003 by his rebel Patriotic Forces for the Liberation of Congo (FPLC), which were then the armed wing of UPC.

The eastern Democratic Republic of Congo has been mired for two decades in ethnically-charged wars, as rebels battle for control of its rich mineral resources.

The unrest spiralled to encompass armies from at least six African nations, claiming an estimated three million lives in one of the world`s most deadly recent conflicts.

Ntaganda has denied 13 counts of war crimes and five charges of crimes against humanity.

But prosecutors say the feared rebel commander played a central role in the Ituri conflict which rights groups believe alone left some 60,000 dead since 1999.

At the start of his trial before the ICC earlier this month, Ntaganda, 41, rejected his nickname of "The Terminator".

"That is not me. I am a soldier," Ntaganda said, speaking publicly for the first time since he turned himself in to the ICC in 2013 by walking into the US embassy in Kigali without warning after years on the run.

"Mr Witness" -- whose picture was pixellated on the court broadcast and whose voice was heavily distorted to disguise his identity -- told the ICC he had been trading goods in the nearby community of Yedi when the rebels arrived in Mongbwalu.

"I saw people who were fleeing and going towards Yedi," the man, who said he was now a farmer, told the three-judge panel.

He added he could also hear the "bullets and the noise of heavy weapons."

The prosecution meanwhile Tuesday protested that Ntaganda had tried to send a message to one of the 70 witnesses who will appear during the trial directly through his defence team.

RDC: fronde de plusieurs partis de la majorité présidentielle

REPORTAGE

Source: RFI

La fronde gronde de nouveau dans les rangs de la majorité en République démocratique du Congo. Sept partis de la majorité, qui s'était déjà inquiétés en mars de l'avenir de leur c