Media Monitoring - OSESG-GL, 17 SEPTEMBER 2015

17 sep 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 17 SEPTEMBER 2015

GENERAL NEWS


Développement: L’Afrique se doit d’intensifier l'intégration de ses activités économiques

COMMUNIQUE

Source: http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2015/09/16/166273/developpement-l-afrique-se-doit-d-intensifier-l-integration-de-ses-activites-economiques

16 Septembre 2015 - Le forum African Caucus a récemment réuni, à Luanda (Angola), une vingtaine de ministres des Finances et quatorze gouverneurs des Banques centrales d’Afrique.

A l’ouverture du conclave, le vice-président d’Angola, Manuel Vicente, a affirmé que le développement durable était inexistant dans un contexte de pauvreté. Et que les pays africains devaient avoir une vision plus globale et intégrée de la diversification de l'économie fondée sur des chaînes de valeur, nationales et régionales, dans des secteurs potentiellement concurrentiels. «Nous devons apporter davantage de valeur ajoutée à nos ressources, que ce soit dans nos activités directement productives, ou à travers des infrastructures et activités complémentaires ou de support, telles que les systèmes de transport et les télécommunications ou les systèmes bancaires et financiers gérant les pôles intégrés de développement».

Selon un rapport sur la compétitivité en Afrique publié cette année, la faiblesse des infrastructures est l’un des facteurs expliquant la faiblesse de la diversification et la compétitivité très réduite de l'économie en Afrique.

La consultation des gouverneurs sur des thématiques telles que les perspectives économiques régionales, la transformation et la diversification économiques, le combat contre les flux financiers illicites en vue d’améliorer la mobilisation de ressources internes et les sauvegardes environnementales et sociales, ont constitué les panels de discussion au long de la journée d'ouverture de la rencontre.

Le forum Caucus Africain a été créé en tant qu’antichambre des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale afin que ces deux organismes discutent du Mémorandum qu’ils présenteront lors de la Réunion de haut niveau des institutions de Bretton Wood.

Le Caucus Africain a été créé dans le but d'éviter qu’au sein de l'Assemblée annuelle du FMI et de la BMI, les gouverneurs africains présentent, de forme isolée, les problèmes économiques et financiers qui affligent leur pays.

Demain, un humain sur quatre sera africain: pour le meilleur ou pour le pire?

ETUDE

Source: Jeune Afrique

Par Alain Faujas

16 Septembre 2015 - D'ici à 2050, la population du continent va augmenter de 111 %, pour atteindre 2,5 milliards d'habitants.

Aujourd’hui, un homme sur six vit en Afrique. En 2050, ce sera un sur quatre, si l’on en croit l’étude « Tous les pays du monde » publiée le 9 septembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined), à Paris. Sur le continent, c’est une explosion qui est en cours. On dénombre 1,17 milliard d’Africains mi-2015. Ils seront 2,47 milliards en 2050 et peut-être 4,4 milliards en 2100.

Ce quasi-quadruplement est d’autant plus spectaculaire que la population mondiale passera seulement de 7,3 à 9,8 milliards d’habitants en 2050 et stagnera autour de 11 milliards à la fin du siècle. Car la croissance démographique de la planète ralentit : « En cinquante ans, elle a diminué de moitié », explique Gilles Pison, auteur de l’étude ainsi que de l’ouvrage La Démographie mondiale (éd. Rue des Écoles, 2015). Le freinage est général, sauf en Afrique. C’est le continent qui se peuple le plus vite.

D’ici à 2050, il aura 1,3 milliard d’habitants supplémentaires, soit une progression de 111 %. Les deux Amériques compteront 234 millions d’habitants en sus (+ 24 %), la populeuse Asie 927 millions (+ 21 %), la petite Océanie 19 millions (+ 47 %), et la vieille Europe, elle, en perdra 14 millions, soit un recul de 1,9 %.

Une démographie africaine hétérogène

Mais toute l’Afrique ne sera pas logée à la même enseigne. Les deux zones les plus industrialisées, l’Afrique australe et l’Afrique septentrionale, connaîtront la progression la moins forte, respectivement de 14 millions (+ 22 %) et 170 millions d’habitants (+ 77 %) – surtout en raison des booms de la natalité en Égypte et au Soudan.

En revanche, l’Afrique centrale peut s’attendre à 229 millions d’âmes en plus (+ 154 %), l’Afrique occidentale à une hausse de 435 millions (+ 125 %) et l’Afrique orientale de 453 millions (+ 117 %).

Si l’on considère les prévisions par pays, les bouleversements ne sont pas moins spectaculaires. Les cinq pays les plus peuplés aujourd’hui sont le Nigeria (182 millions d’habitants), l’Éthiopie (98 millions), l’Égypte (89 millions), la RD Congo (73 millions) et l’Afrique du Sud (55 millions). En 2050, le classement sera le suivant : Nigeria (397 millions), RD Congo (194 millions), Éthiopie (165 millions), Égypte (162 millions) et Tanzanie (129 millions).

Les progressions seront impressionnantes. Le Nigeria gagnera 215 millions d’habitants, la RD Congo 121 millions, la Tanzanie 77 millions, l’Éthiopie 67 millions et l’Ouganda 64 millions. Si l’on considère les taux de croissance, le Niger ouvrira la marche avec une progression de 260 % (record mondial), suivi du Mozambique (+ 184 %), du Burundi (+ 180 %), de la Zambie (+ 171 %) et du Tchad (+ 170 %).

La croissance démographique, bénédiction ou malédiction ?

C’est l’indice de fécondité qui explique cette poussée. Comme le souligne l’étude de l’Ined, la moyenne mondiale s’établit à 2,5 enfants par femme, quand la moyenne africaine demeure à 4,7. Seize pays africains connaissent un taux de fécondité supérieur à 5 enfants par femme, et les huit pays les plus féconds du monde, avec 6 enfants ou plus par femme, se trouvent tous en Afrique : le Niger, encore une fois, est champion du monde (7,6), suivi du Soudan du Sud (6,9), de la RD Congo et de la Somalie (6,6), du Tchad (6,5), de la Centrafrique (6,2), de l’Angola (6,1) et du Burkina Faso (6).

Cette croissance démographique peut être une bénédiction pour l’Afrique si les bras et les cerveaux qui s’y multiplient trouvent un emploi pour faire fructifier les richesses du continent. Ce pourrait être une malédiction si les économies du continent demeuraient fondées sur la rente de leur sous-sol et sur le secteur informel.

Alors que l’ONU met la dernière main à ses Objectifs de développement durable (ODD) pour 2030, la communauté internationale ferait bien de donner la priorité au financement d’un développement africain « vigoureux, inclusif et durable », selon son mantra du moment, pour accueillir cette immense jeunesse.

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DRC

Dissidents expelled from Congo ruling coalition – minister

NEWS STORY

Source: Reuters

By Aaron Ross

Kinshasa, 16 September 2015 - Seven senior political figures were kicked out of Democratic Republic of Congo's ruling coalition on Wednesday for signing a letter urging President Joseph Kabila not to cling to power after his term expires next year, a minister said.

Minister of Parliamentary Relations Tryphon Kin Kiey Wa Mulumba said the political bureau of the presidential majority, a coalition of parties aligned with Kabila's party in parliament, had expelled the seven men, who include the planning minister and the first vice president of the National Assembly.

"The seven signatories of the anti-Kabila memo have excluded themselves from the presidential family, the political bureau of the majority decides," Kin Kiey tweeted.

Planning Minister Olivier Kamitatu told Reuters that members of the G7, a grouping of parties within the coalition, had walked out of an emergency meeting in the capital Kinshasa called in response to the letter when the majority refused to consider the issues they had raised.

Kabila, in power since the assassination of his father, President Laurent Kabila, in 2001, is required by the constitution to step down next year, but critics accuse him of seeking to extend his rule.

RDC: la coalition au pouvoir éclate

NOUVELLE

Source: BBC Afrique

Sept hauts dirigeants politiques ont été expulsés de la coalition au pouvoir en République démocratique du Congo après avoir écrit au président pour lui demander de ne pas s'accrocher au pouvoir.


16 Septembre 2015 - Ces responsables de formations politiques alliées au Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), avaient déjà interpellé le chef de l'État en février dernier.

La constitution congolaise limite le nombre de mandats à deux et de ce fait Kabila ne devrait se représenter.

Mais le Chef de l’Etat s’est refusé jusque-là à tout commentaire sur sa candidature éventuelle.

Les dirigeants du groupe de partis politiques, connu sous le nom de G7, ont mis le président Kabila en garde contre la violation de la constitution qui, selon eux, pourrait déstabiliser la RDC.

La lettre a été notamment signée par Yves Mobando-Yogo, vice-président du Mouvement social pour le renouveau, l'un des plus grands alliés du PPRD et par Olivier Kamitatu, président de l'Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) et ministre du Plan.

Mardi, il y a eu de violents affrontements dans la capitale Kinshasa a l'issue d'un rassemblement contre le projet éventuel de Kabila de briguer un troisième mandat.

RDC: divorce consommé au sein de la majorité à 14 mois de la présidentielle

NOUVELLE

Source: TV5 Monde

16 Septembre 2015 - Le président congolais Joseph Kabila a démis mercredi [16 septembre 2015] de leurs fonctions au sein de l'exécutif deux chefs de partis frondeurs de la majorité au pouvoir à Kinshasa, consommant un divorce qui couvait depuis de longs mois, à un peu plus d'un an de la date prévue pour la présidentielle.

Selon deux ordonnances lues à la télévision publique, le chef de l’État a révoqué son conseiller spécial en matière de sécurité, Pierre Lumbi, et démis de ses fonctions le ministre du Plan, Olivier Kamitatu.

M. Lumbi est le chef du Mouvement social pour le renouveau (MSR), deuxième parti de la Majorité présidentielle (MP) soutenant M. Kabila. M. Kamitatu est le chef d'une formation plus modeste, l'Alliance pour le renouveau du Congo (ARC).

Le MSR et l'ARC appartiennent à une plate-forme désormais connue sous le nom de "G7" regroupant sept partis de la majorité ayant soutenu jusque-là M. Kabila mais l'ayant mis en garde, d'abord en février, puis dans une lettre ouverte publiée lundi, contre la tentation de s'accrocher au pouvoir.

M. Kabila est à la tête de la République démocratique du Congo depuis 2001 et la Constitution lui interdit de briguer un troisième mandat lors de la présidentielle prévue pour la fin du mois de novembre 2016.

A l'approche de cette échéance, le climat politique est très tendu en RDC, tout particulièrement depuis la répression meurtrière en janvier de violentes manifestations hostiles au pouvoir à Kinshasa et dans plusieurs villes du pays.

Mardi, un rassemblement d'opposition s'est terminé par de violents heurts entre la foule et un petit groupe d'assaillants identifiés comme des partisans du chef de l’État.

Réélu lors d'un scrutin entaché d'irrégularités massives en 2011, M. Kabila entretient le doute sur ses intentions et son avenir politique.

L'opposition et une partie de la majorité accusent son clan de comploter pour lui permettre de rester en poste au-delà du terme de son mandat, par exemple en retardant les échéances électorales.

Dans leur lettre de lundi, les dirigeants du G7 mettaient en garde le chef de l’État contre la "stratégie suicidaire" consistant selon eux à entretenir la "confusion" sur la "tenue des prochaines élections", ce qui "conduit l'écrasante majorité des Congolais à la conviction qu'il y a des intentions inavouées de ne pas respecter la Constitution".

- 'Manquement grave' -

Ils demandaient à M. Kabila de préparer l'alternance au sein de la majorité afin que celle-ci puisse conserver le pouvoir après 2016, sans lui.

Les ordonnances présidentielles lues à la télévision reprochent en des termes similaires à MM. Lumbi et Kamitatu d'avoir manqué gravement à leur devoir.

"Si le manquement grave est d'en avoir appelé ouvertement au respect de la Constitution, j'accepte que c'est un manquement, et j'en tire les conséquences. Je constate effectivement que les doutes exprimés par le G7 se vérifient", a réagi à l'AFP M. Kamitatu.

Mercredi matin, une réunion houleuse du bureau politique de la MP s'est tenue à Kinshasa. Les représentants du G7 ont décidé de la quitter, poussant plusieurs caciques de la majorité à proclamer leur "auto-exclusion".