Media Monitoring - OSESG-GL, 18 SEPTEMBER 2015

18 sep 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 18 SEPTEMBER 2015


GENERAL NEWS


Grands lacs : les jeunes réfléchissent sur la culture de la paix dans la région

NOUVELLE

Source: Radio Okapi (RDC)

17 septembre 2015 - Les jeunes de la RDC, du Burundi et du Rwanda réfléchissent sur comment créer la culture de la paix dans la sous-région des Grands lacs. Réunis jeudi 17 septembre au deuxième forum des conseils de la jeunesse des pays membres de la Communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL) à Gisenyi au Rwanda, ils ont aussi évoqué la question de comment devenir agents du développement dans leurs pays respectifs.

Pour les organisateurs de ce forum, le conseil de la jeunesse des pays membres de la CPGL a permis aux jeunes de la sous-région des Grands-lacs de faire une différence entre les manipulations politiciennes et les conflits communautaires réels.

L'autre objectif de ce forum est le renouvellement du bureau du Conseil régional de la jeunesse, avec une présidence tournante. Après la RD CONGO, le tour devrait revenir au Rwanda, pour deux ans encore, a affirmé le secrétaire exécutif de la CEPGL, Herman Tuyaga.

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DRC



Congo-Kinshasa : la majorité de Kabila ne tient qu’à un fil

ANALYSE

Source: La Libre.be (http://www.lalibre.be/actu/international/congo-kinshasa-la-majorite-de-kabila-ne-tient-qu-a-un-fil-55f9a96d35700fb92ef20dde)

16 septembre 2015 - La lettre envoyée lundi dernier au chef de l’Etat Joseph Kabila par sept partis membres de la Majorité présidentielle pour l’adjurer de respecter la Constitution et ne pas poursuivre la "stratégie suicidaire" actuelle, provoque un séisme politique à Kinshasa.

En effet, une déclaration du Bureau politique de la majorité présidentielle, qui s’est réuni mercredi matin "avec son allié le Palu" (parti d’Antoine Gizenga), affirme que les sept partis "ont choisi de quitter la majorité présidentielle pour rejoindre les rangs de l’opposition".

Les sept signataires indiquent de leur côté, dans un communiqué, que la réunion s’est tenue en présence de "personnalités non-membres du Bureau politique" - "ce qui est inacceptable pour nous", a précisé un des sept signataires à "La Libre Belgique". D’emblée, le ministre de la Santé, Félix Kabange Numbi (PPRD, Katanga), a affirmé que les sept partis s’étaient "auto-exclus", ce que contestent les frondeurs. "Nous avons demandé une motion pour que le problème que nous avons soulevé par notre lettre soit examiné au fond et pas sur la forme. Cela a été refusé. Nous nous sommes donc retirés", poursuit cette source.

Deux révocations

Alors que les sept signataires estimaient que seul le chef de la majorité, soit le chef de l’Etat, pouvait les exclure, le président Kabila a avalisé la position du Bureau politique de la majorité présidentielle additionné du Palu, en révoquant immédiatement deux des signataires : Olivier Kamitatu, de son poste de ministre du Plan, et Pierre Lumbi, de celui de conseiller du chef de l’Etat pour la Sécurité.

On s’attendait, mercredi soir, à ce que suivent trois des sept membres du bureau de l’Assemblée nationale, eux aussi membres des sept partis exclus - mais pour cela il faudra un vote.

Une faible marge

En confirmant l’exclusion des partis frondeurs, Joseph Kabila ampute sa majorité de sept formations politiques; aura-t-il encore avec lui la majorité des 500 députés ?

"Il va certainement y avoir des tentatives de débauchage dans nos partis", suppute un autre des sept signataires.

Sur le papier, l’exclusion de ces partis prive la majorité présidentielle de "70 à 80 députés, sur environ 350. A priori pas assez pour renverser la majorité mais assez pour l’affaiblir considérablement et la mettre à la merci de quelques défections supplémentaires", poursuit cette seconde source.

L’occasion de se compter ne devrait pas tarder : "Cela peut survenir lors de l’examen du budget" par l’Assemblée, qui a ouvert mardi sa session ordinaire, "soit si un remaniement du gouvernement conduit à poser la question de confiance", ajoute ce signataire.

Vers un nouveau gouvernement

Car les analystes s’attendent à un très prochain remaniement du gouvernement Matata II : les sept partis exclus comptent d’autres ministres que M. Kamitatu, même si ce dernier était le seul à être signataire de la lettre des frondeurs en tant que chef de sa formation.

Du coup, les ministres issus de partis de l’opposition (UFC de Léon Kengo, UDPS dissidente, MLC de Jean-Pierre Bemba) et entrés au gouvernement en décembre 2014 après les "Concertations nationales" de 2013, vont-ils suivre le mouvement

RD Congo: Limogeage de Ministres en RDC: Le Roi de plus en plus nu

OPINION

Source: http://www.camer.be/45462/6:1/rd-congo-limogeage-de-ministres-en-rdc-le-...

Par Hamadou GADIAGA

17 septembre 2015 - Faisant suite aux conclusions du Bureau politique de la majorité présidentielle, le président de la RDC, Joseph Kabila a démis de leurs fonctions son conseiller spécial pour la sécurité, Pierre Lumbi, et le ministre du Plan, Olivier Kamitatu. Motif invoqué, les deux parias ont publiquement manifesté leur opposition au maintien de Kabila au pouvoir à la fin de son deuxième et dernier mandat en 2016. Le conseiller spécial du président et son ministre du plan font partie en effet d’un groupe de sept partis politiques qui ont qualifié de « suicidaire » la volonté affichée de Joseph Kabila de s’éterniser au pouvoir, en dépit des signaux d’alerte envoyés au locataire du palais de la Nation par plusieurs organisations internationales, par l’opposition politique congolaise et par la société civile. Cette chasse aux sorcières, qui semble être le début d’une série, est un message sans ambiguïté à tous les membres du G7 qui, selon les proches de Kabila, se sont, de fait, exclus de la majorité présidentielle.

Mais au-délà de ces couacs dans les rangs de ceux qui sont aux commandes de la RDC, c’est la question de l’alternance dans de nombreux pays africains qui est remise sur la table. Avec l’insurrection populaire qui a eu lieu au Burkina Faso en fin octobre 2014 pour mettre fin aux velléités de Blaise Compaoré de modifier la Constitution afin de demeurer au pouvoir après la fin de son dernier mandat, tous les Africains s’étaient permis de rêver enfin d’un pouvoir exercé par le peuple pour le bien-être du peuple dans tous les pays du continent. L’euphorie était telle qu’on avait fini par oublier qu’il y avait encore sous nos tropiques des chefs d’Etat que le cas burkinabè était loin de désarçonner, à l’image de ce quarteron de l’Afrique centrale (Kabila, Nkurunziza, Kagamé, Sassou Nguesso) qui se marrait des extrapolations que des analystes politiques faisaient de l’insurrection burkinabè. Depuis en effet, certains comme Nkurunziza au Burundi sont passés en classe supérieure en organisant des élections calamiteuses qu’ils ont naturellement remportées, pendant que d’autres sont encore au stade de la révision de leur Constitution pour sauter les articles rédhibitoires comme c’est le cas aux deux Congos, et au Rwanda.

Joseph Kabila, qui ne fait plus mystère de sa volonté de se porter candidat bien que la Constitution congolaise le lui interdise en 2016, est d’autant plus enclin à le faire que son homologue burundais a pu transformer l’essai alors que tous les observateurs lui prédisaient un sort à la Compaoré. Certes, au regard du chaos qui règne à Bujumbura, le président congolais pourrait être amené à réfléchir par deux fois avant de tenter le passage en force, surtout que ses proches qui n’entendent pas l’accompagner dans ses dérives dictatoriales vont faire le vide autour de lui. Malheureusement, pour ainsi dire, avec les derniers événements qui se déroulent au Burkina Faso et qui portent un coup d’arrêt à la Transition politique mise en place au lendemain de la victoire du peuple sur l’ordre ancien, Kabila fils et tous les autres dictateurs qui avançaient masqués vers des pouvoirs à vie vont définitivement sortir de la gueule de bois dans laquelle la fuite éhontée de Blaise Compaoré les avait plongés. Il ne reste plus au président de la RDC d’écarter tous les opposants à l’intérieur et à museler la presse et les organisations des droits de l’Homme et le tour sera joué. A moins que les événements en cours à Ouagadougou ne provoquent une autre réaction du peuple burkinabè, pour rappeler à tous les putschistes, que quels que soient les moyens qu’ils utiliseront, ils ne pourront jamais venir à bout d’un peuple déterminé.

Congo court reduces sentences in murder of human rights activist

NEWS STORY

Source: Reuters

By Aaron Ross and Bienvenu-Marie Bakumanya

17 September 2015 - A military court in Democratic Republic of Congo on Thursday reduced the sentence of one police officer convicted of the 2010 murder of a top human rights activist and his driver, and acquitted another, counsel in the case said.

Three other police officers indicted for murder were also acquitted of what rights groups have called a "state crime" orchestrated by allies of President Joseph Kabila, said Richard Bondo, a lawyer representing the families of the victims.

Congo's government has always denied any high-level involvement in the murders.

Bondo said the verdicts could all be challenged in the court of appeals, which could order a retrial if it determined the military court had misinterpreted the law.

Floribert Chebeya, the executive director of Voice for the Voiceless (VSV) and a vocal critic of Kabila, disappeared in 2010 after being summoned to meet the national police chief at the time. He was later found dead in a car, while his driver, Fidele Bazana, disappeared and has never been found.

Five police officers were sentenced to life in prison in the original trial in 2011. Three of them had fled and were sentenced in absentia.

But the military court on Thursday reduced the sentence of Colonel Daniel Mukalay to 15 years, citing "extenuating circumstances" without elaborating, said Bondo, while the murder conviction of Captain Michel Mwila was overturned altogether.

Human rights groups say the Congolese authorities' investigation into the murders was botched and have called for an independent inquiry.

General John Numbi, the police chief at the time and a close ally of Kabila, was never charged despite being considered by the victims' families and rights organisations as the number one suspect.

Numbi was suspended from his post in the aftermath of the murder and has not held an official position since. He has always maintained his innocence.

Paul Mwilanbwe, a Congolese policeman who has admitted involvement in the murders, was charged in January by a court in Senegal, where he had fled.

RD Congo : deux accusés dans l'affaire Chebeya voient leur verdict allégé en appel

NOUVELLE

Source: France24 avec AFP

La justice congolaise a allégé jeudi en appel le verdict rendu en première instance contre deux policiers condamnés à mort et à perpétuité pour l'assassinat de Floribert Chebeya, défenseur des droits de l'Homme.

17 Septembre 2015 - Deux policiers accusés d'avoir tué Floribert Chebeya ont vu leur peine allégées en appel. Les deux hommes avaient été condamnés à mort et à la perpétuité en première instance pour le meurtre du défenseur des droits de l'Homme et de son chauffeur Fidèle Bazana en juin 2010 à Kinshasa.

Les parties civiles ont immédiatement dénoncé une "banalisation du crime d'État" et annoncé leur intention de se pourvoir en cassation.

La Haute Cour militaire de la République démocratique du Congo a condamné à 15 ans de réclusion criminelle le colonel Daniel Mukalay, condamné à mort en 2011, et a acquitté le capitaine Michel Mwila, qui avait été condamné à la perpétuité en première instance.

Elle a confirmé l'acquittement de trois autres accusés alors que le ministère public avait requis la prison à vie pour les cinq policiers jugés, rejoignant la demande des parties civiles, opposées à la peine de mort.

Fondateur de l'ONG La Voix des sans-voix pour les droits de l'homme (VSV), devenu au fil des ans très critique vis-à-vis du président Joseph Kabila - au pouvoir depuis 2001 - Chebeya a été retrouvé mort dans sa voiture le 2 juin 2010 en périphérie de Kinshasa.

La veille au soir, il s'était rendu au siège de la police après avoir été convoqué pour y rencontrer son chef, le général John Numbi.

Son chauffeur avait disparu après l'avoir déposé à ce rendez-vous. La justice a conclu en première instance qu'il avait été assassiné, tout comme Chebeya.

Jeudi, la Haute Cour a maintenu la qualification d'assassinats pour ce double meurtre mais a accordé, sans les motiver, des "circonstances atténuantes" au colonel Mukalay, qu'elle a qualifié de "coauteur" des meurtres alors que l'officier avait été reconnu comme l'orchestrateur de ces crimes en première instance.

1,400 children rescued from armed groups in Congo

NEWS STORY

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