Media Monitoring - OSESG-GL, 5 May 2015

5 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 5 May 2015

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DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO

Congo: le Front contre la réforme constitutionnelle ne désarme pas

Source: RFI

L'opposition du Congo-Brazzaville appelle une nouvelle fois le président Denis Sassou-Nguesso à ne pas toucher à la Constitution. Les opposants, rassemblés au sein d'un Front pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique, se sont réunis dimanche à Pointe-Noire, la capitale économique du pays. Un lieu symbolique, puisque c'est là que, le 26 avril dernier, que le fils du président et les associations qu'il parraine avaient appelé à l'émergence d'une nouvelle République.

5 Mai 2015 - C’est par l’hymne national « La Congolaise » que les leaders de l’opposition et leurs militants ont bouclé leur meeting à la place de la République de Pointe-Noire. Le lieu, bien quadrillé par la police, n’a pas pu contenir la foule. Ceux qui ont pris la parole, Guy Romain Kinfoussia, Clément Mierassa, Pascal Tsaty Mabiala et Paul-Marie Mpouele ont dit non au changement de la Constitution et au référendum. Ils ont réclamé plutôt une gouvernance électorale pour un scrutin présidentiel apaisé en 2016.

L’opposant Jean Ngouabi a eu le même langage : « Nous avons prouvé qu’il y a des problèmes, des problèmes de gouvernance électorale qu’il faut régler avant qui que ce soit. »

Dans la foule, les autres militants étaient sur la même ligne. « Voir que le peuple se mobilise pour dire non au changement de la Constitution, je partage entièrement ça, parce que, comme on l’a dit ici, 32 ans de pouvoir, ça suffit », explique un homme qui ajoute : « Je suis déjà très sensible au fait que le peuple a été mobilisé. Malgré tout ce qui a été fait pour démoraliser les gens, pour que les gens ne viennent pas au meeting, il y a eu beaucoup de gens qui sont venus et c’est vraiment une dynamique qui prouve que les gens ont dépassé la peur ».

Le meeting de l’opposition n’a pu se tenir qu’après moult réunions et explications entre les opposants et les autorités policières et administratives de la ville océane.

Retour depuis dimanche soir à Kinshasa du président Joseph Kabila après son séjour dans la ville de Boma au Kongo central

Source: Agence congolaise de presse (ACP)

Le président Joseph Kabila a regagné dimanche en provenance de la ville de Boma au Kongo central où il avait procédé dans cette ville au lancement des construction et de modernisation de l’axe routier en état de délabrement avancé située entre les villes de Matadi et Boma ainsi que de ville côtière de Muanda.

Kinshasa, 4 Mai 2015 - Kabange a regagné Kinshasa dimanche soir provenant de Boma dans le Kongo Central où il avait procédé jeudi dans cette ville au lancement des travaux de construction et de modernisation des axes routiers Boma-Matadi et Boma-Muanda sur la route nationale n°1.

Cette route part de Moanda (Kongo Central) jusqu’à Kasumbalesa, au Katanga, en traversant la ville de Kinshasa, et les provinces de Bandundu, du Kasaï Occidental et du Kasaï Oriental.

Aussitôt lancés, les travaux d’asphaltage et de modernisation de la route Boma-Matadi vont devoir commencer, tandis que le tronçon Boma-Muanda ne sera réhabilité que lorsque l’Agence congolaise des grands travaux aura terminé les études de faisabilité y afférentes.

Le lancement de ces travaux s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange de renforcer le développement et l’attractivité de la province du Kongo Central. D’une longueur de 110 Km et 11 mètres de largeur, avec deux bandes à l’aller et au retour, la route Boma-Matadi sera l’un des magnifiques axes routiers que va désormais compter la République Démocratique du Congo. Au terme des travaux, cette route offrira aussi de multiples avantages à la province du Kongo Central en particulier et à l’ensemble du pays en général. Elle garantira la fluidité du trafic et réduira le temps d’acheminement des marchandises du port de Boma au reste du pays, en passant par Kinshasa, la capitale, ont indique les ingénieurs.

Le gouverneur de la province du Kongo Central, Jacques Mbadu Situ, a réussi à faire d’une pierre deux coups, en annonçant que la route Boma-Matadi, sur un tronçon de 15 Km à partir du port de Boma, portera le nom de « Boulevard Président Joseph Kabila », selon le vœu exprimé par la population de cette ville. Ainsi, ce boulevard sera-t-il l’un des plus longs de la République Démocratique du Congo, à côté du Boulevard Lumumba à Kinshasa, a-t-il relevé.

Les travaux de construction et de modernisation de la route Boma-Matadi seront exécutés pendant quinze mois par l’entreprise chinoise CREC-7, pour un coût global d’environ 81 millions USD. Aussitôt la cérémonie terminée, le Président Joseph Kabila Kabange s’est rendu au port de Boma où il a visité l’usine d’engrais chimiques en construction, destinée à booster l’agriculture de la province qui disposera bientôt d’un parc agro-industriel dans la vallée de Nkundi, secteur de Mongo-Luala, dans le territoire de Luozi.

Boma considérée comme une ville historique et berceau de la nation congolaise dispose de plusieurs sites historiques qui attirent des touristes et des estivants venant des quatre coins de la planète. Il s’agit de la première résidence et du premier bureau du gouverneur général de la colonie belge, du premier camp militaire et de la première cathédrale de la République Démocratique du Congo, du baobab de Stanley et de la première voiture ayant circulé en République Démocratique du Congo.

L’exclusion de plus de dix millions d’électeurs du processus électoral inquiète l’Opposition congolaise

Source: La Tempête des Tropiques, via mediacongo.net

By Julie Muadi

Kinshasa, 4 Mai 2015 - L’exclusion de plus de dix millions de Congolais qui avaient moins de 18 ans en 2011 des prochaines élections et la question des délais irréalistes contenus dans le calendrier électoral.

Telles sont quelques-unes des questions présentées par une délégation des présidents de partis politiques et de groupes parlementaires de l’opposition à Martin Kôbler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission de stabilisation de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO), le mardi 28 avril dernier.

C’était lors d’une rencontre avec le patron de la mission onusienne, axée sur les propositions et les préalables des opposants à l’organisation des prochaines élections en RD Congo.

Vital Kamerhe, Martin Fayulu, José Makila, Jean-Claude Vuemba, Alexis Lenga, Jean-Lucien Busa, Ingele Ifoto,

Martin Mukonkole et Samy Badibanga, qui ont conduit cette délégation, voulaient avoir de la MONUSCO des réponses aux préoccupations contenues dans leur mémorandum du 27 février.

Pour l’opposition, cette rencontre s’est tenue dans un esprit de construction démocratique, pour éviter à la RDC et à ses citoyens un chaos électoral. Ces opposants ont aussi déclaré attendre de la Mission onusienne des réponses formelles le plus rapidement possible.

L’absence du président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) au pays a aussi fait partie des préoccupations qu’ils ont partagées avec Martin Kobler. Cette situation inquiète l’Opposition.

Car, l’indisponibilité de l’abbé Apollinaire Malumalu (issu de la société civile) depuis un temps laisse ainsi le champ libre au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) à travers son délégué, le premier vice-président de la commission.

DR Congo: UN official condemns "intolerable" attack on mission helicopter

Source: Indian Blooms

5 May 2015 - “I strongly condemn the firing at one of our helicopters in Beni territory,” declared Martin Kobler, the Special Representative of the Secretary-General in the Democratic Republic of Congo (DRC) in a statement released from the capital, Kinshasa.

The attack took place in the morning of May 4th, in the area of Oicha, 20 km north of Beni. The helicopters were fired upon by a group of unidentified armed men leading to a safe landing.

"This targeted attack against United Nations personnel is unacceptable and intolerable. We will not be deterred in our active protection of civilians. The attackers will be pursued with maximum efforts and minimum tolerance within the rules of engagement," Kobler added.

21 killed in clashes between Congolese army and rebels

Source: Press TV

5 May 2015 - At least 21 people have been killed in clashes between the army and a rebel group in the eastern Democratic Republic of the Congo, a military official says.

Army spokesman Victor Masandi said Monday that the clashes broke out overnight Sunday when the rebels of the Allied Democratic Forces-National Army for the Liberation of Uganda (ADF-NALU) attacked an army post in the village of Kokola, around 40 kilometers north of the city of Beni.

He added that 16 rebels, four soldiers and a civilian were killed in the fighting.

The rebel group killed some 20 people in North Kivu Province in a mid-April assault.

More than 300 people were killed by ADF-NALU militants last year in and around Beni.

The ADF-NALU rebel group, which was founded in Uganda in 1995 and later moved to the Congo, is believed to have roughly 400 members and has been accused of committing serious human rights violations, including recruiting child soldiers and rape.

ADF-NALU and dozens of other armed groups have been active in eastern Congo since the 1996-2003 Congo wars.

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BURUNDI

Burundi court approves president's third-term run - ruling party

Source: Reuters World Service

Bujumbura, 5 May 2015 - Burundi's constitutional court has approved President Pierre Nkurunziza's bid for a third term, the ruling party chairman said on Tuesday, a move that will anger protesters who say his decision to run again violates the constitution.

"It has given its decision already," Pascal Nyabenda, chairman of Nkurunziza's ruling CNDD-FDD party, told Reuters in a text message when asked about the court's deliberations. Asked if it had approved the election bid, Nyabenda wrote: "Yes!"

Top Burundi judge flees country in dramatic twist to crisis

Source: AFP

Bujumbura, 5 May 2015 - The vice-president of Burundi's constitutional court -- which was about to decide on the legality of a third term for President Pierre Nkurunziza -- dramatically fled the country Monday.

Judge Sylvere Nimpagaritse told AFP that the court's judges had come under "enormous pressure and even death threats" from senior figures, which he refused to name, to rubberstamp the controversial candidature of the president.

His dramatic departure comes after more than a week of protests in the central African country in which at least 13 people have died, including four protesters shot dead by police on Monday.

Nimpagaritse claimed that a majority of the court's seven judges believed it would be unconstitutional for Nkurunziza to stand again.

Burundi's senate -- controlled by the president's CNDD-FDD party -- had asked the court to decide the issue last week and it was to pronounce before Saturday, when the list of candidates was to be published.

"In my soul and conscience I decided not to put my signature to a ruling, a decision which is clearly not lawful that would be imposed from the outside, and which has nothing legal about it," Nimpagaritse told AFP before leaving the country.

Nkurunziza, a former rebel leader and born-again Christian from the Hutu majority, has come under intense international pressure to withdraw from the June 26 presidential poll.

US Secretary of State John Kerry warned Monday that he was "deeply concerned" about Nkurunziza's decision to stand again, "which flies directly in the face of the constitution".

Burundi, where a 13-year civil war ended only in 2006, has been rocked by violent protests since the CNDD-FDD designated Nkurunziza to stand in apparent defiance of the constitution and the Arusha accords which ended the war.

His supporters say he is eligible to run since his first term in office followed his election by parliament -- not directly by the people as the constitution specifies.

The country's powerful security forces appear divided over Nkurunziza's bid to hold onto power, diplomatic sources told AFP.

On Sunday, the army's chief of staff General Prime Niyongabo said the military "remains and will remain a republican and loyalist army that is respectful of the laws and rules of Burundi and of those who govern it".

But a statement by Defence Minister General Pontien Gaciyubwenge on Saturday appeared to contradict this, declaring the army's neutrality and calling for an end to attacks on citizens' rights.

Burundi government says ready to free detainees to help dialog

Source: &lt