Media Monitoring - OSESG-GL, 6 May 2015

6 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 6 May 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 6 May 2015

D.R. CONGO

UN: Peacekeepers Ambushed in Congo; 2 Dead, 13 Wounded

Source: AP

5 May 2015 - Suspected rebels ambushed a Tanzanian unit of U.N. peacekeepers in eastern Congo on Tuesday, killing two and wounding 13, the spokesman for the secretary-general said in a statement. Four peacekeepers were reported missing.

The ambush came a day after gunfire hit a helicopter carrying the mission's force commander in the same region, according to the statement released late Tuesday.

The U.N. said the Tanzanians came under fire by "suspected Allied Democratic Forces elements in Beni territory, North Kivu." It blamed "unidentified armed elements" for the helicopter incident.

"The secretary-general also condemns in the strongest terms the continuing atrocities perpetrated by the ADF against defenseless civilians in the Beni area," the statement said.

Mineral-rich eastern Congo has been plagued by a number of armed rebel groups, including the ADF, since the Rwandan genocide two decades ago. The peacekeeping mission, the largest for the U.N., includes a force intervention brigade with a unique mandate to take offensive military action against rebel groups.

The U.N. peacekeeping chief, Herve Ladsous, visited Congo late last month in an attempt to smooth relations with President Joseph Kabila, who wants the force, known as MONUSCO, cut significantly on the way to an eventual exit from the country.

The top U.N. envoy to Congo, Martin Kobler, has warned that making the $1.3 billion, 21,000-strong peacekeeping mission leave Congo too early would be disastrous.

Kobler tweeted Tuesday that he condemned the latest attack but that "MONUSCO will conduct robust offensive operations."

The U.N. says that as of March 31, at least 86 peacekeepers in the mission had died, most by accident or illness. Just nine of those deaths were blamed on a "malicious act."

République démocratique du Congo: deux Casques bleus tués dans une embuscade dans l’est

Source: AFP

Deux soldats de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) ont été tués mardi dans une embuscade tendue dans le territoire de Beni, dans l’est du pays, où de violents combat opposent l’armée à des rebelles ougandais.

Goma, 5 mai 2015 - «C’est avec tristesse et colère que je viens d’apprendre le décès de Casques bleus dans une embuscade près de Béni», un grand carrefour commercial situé dans le nord de la province troublée du Nord-Kivu, a annoncé le chef de la Monusco, Martin Kobler, sur son compte Twitter, sans préciser le nombre de soldats tués.

Interrogé par l’AFP, M. Kobler a déclaré qu’il «condamnait fermement ces attaques contre les Casques bleus», sans pouvoir donner de bilan. Un porte-parole de la Monusco a pour sa part indiqué à l’AFP qu’«on confirme deux morts» mais que le nombre précis de blessés reste inconnu.

L’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda, a donné un bilan de "deux morts" et souligné que l’«attaque» a ciblé un «convoi de soldats tanzaniens tombé dans une embuscade tendue par l’ennemi, l’ADF», les rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliées.

Dans un autre tweet, en anglais cette fois, M. Kobler a rendu hommage aux "soldats de la paix tanzaniens qui sont morts", promettant que la "Monusco va mener des opérations offensives robustes" dans la région où s’est déroulée l’attaque.

Les soldats tanzaniens appartiennent aux quelque 3 000 hommes de la brigade d’intervention de la Monusco - également composée de Sud-Africains et de Malawites -, chargée de lutter contre les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l’est de la RDC.

Ces groupes armés, parfois actifs depuis 20 ans, s’affrontent pour des raisons foncières, ethniques ou pour le contrôle des nombreuses richesses dont regorge l’est du pays (minerais, bois...). Certains sont accusés de graves exactions (meurtres, viols, enrôlement d’enfants...) contre les civils.

Dans un communiqué publié dans la nuit de mardi, la Monusco précise que l’unité de Tanzaniens est «tombée dans une embuscade sur l’axe Mavivi-Mayimoya, au village Kikiki situé à 11 km au sud d’Eringeti». Dans cette région, l’armée affronte des rebelles de l’ADF depuis dimanche.

L’armée a fait état mardi de «16 morts côté rebelles et de 4 morts et deux blessés côté FARDC (armée)». La société civile du territoire de Beni n’a pas de chiffre quant aux pertes chez les rebelles, mais affirme que l’armée a essuyé de lourdes pertes: «28 morts parmi les FARDC, 22 blessés, 8 capturés».

«La situation est tellement grave qu’elle devrait interpeller les autorités à tous les niveaux. (...) Les rebelles s’attaquent aux FARDC de façon bien organisée. Ils ont saisi des tenues, des bottes, des armes... On sent qu’ils se sont vraiment ravitaillés en équipement militaire», poursuit cette source.

Lundi soir, M. Kobler avait condamné «fermement le fait que l’on ait tiré sur l’un de nos hélicoptères dans le territoire de Beni», forçant l’appareil, qui transportait le commandant de la force onusienne, à se poser en «urgence». L’attaque était attribuée à des «hommes armés non identifiés».

«Cette attaque ciblée contre le personnel des Nations unies est inacceptable et intolérable. Nous ne serons pas découragés dans notre (mandat de) protection active des civils. Les assaillants seront poursuivis avec le maximum d’efforts et le minimum de tolérance», avait affirmé M. Kobler.

M. Kobler estime que ces deux attaques en 48 heures révèlent «l’impérieuse nécessité de relancer la coopération entre les FARDC et la Force de la Monusco pour la sécurisation du territoire de Beni», alors que les armées sont en froid depuis un différend sur la manière de neutraliser les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda.

D’octobre à décembre, plus de 260 personnes, pour l’essentiel des civils (hommes, femmes et enfants), ont été tuées, pour la plupart à l’arme blanche, dans la ville de Beni et ses environs dans une succession de massacres attribués aux rebelles musulmans ougandais de l’ADF.

En décembre, une opération conjointe de l’armée congolaise et de la Monusco avait contribué à ramener le calme mais les tueries n’ont pas cessé totalement et se sont étendues à des zones limitrophes de la Province-Orientale au tournant de l’année.

Depuis le 1er janvier, soixante personnes au moins ont ainsi péri dans des attaques similaires dans le territoire de Beni ou en Province-Orientale.

Les ADF sont présentes depuis 1995 dans l’Est congolais, où elles sont accusées de graves exactions contre les civils (meurtres, enrôlement d’enfants, pillages...) et de se livrer à un juteux trafic de bois.

L’armée congolaise a annoncé que, dans la nuit du 24 au 25 avril, ses hommes avaient abattu Kasada Karume, numéro trois de l’ADF. Selon le journal ougandais New Vision, le chef de la rébellion, Jamil Mukulu, aurait été arrêté fin avril en Tanzanie.

SAAF chopper shot at in the DRC

Source: RDM News Wire

5 May 2015 - The South African National Defence Force on Tuesday confirmed that a South African Air, Force helicopter came under fire in the Democratic Republic of Congo on Monday.

According to Captain Jaco Theunissen of the Joint Operations Division: “The incident took place during a routine, visit by the MONUSCO (United Nations Organisation Stabilisation Mission in the DRC) Force Commander‚, Lieutenant¬General Santos Cruz‚ in the far north east of the DRC.”

Theunissen said that “several shots‚ from a small¬calibre weapon‚ were fired in the direction of a Oryx helicopter, whilst in flight between the towns of Beni and Bunia”.

One bullet hit the fuel tank of the chopper‚ he said‚ causing a minor fuel leak‚ and “the pilot managed to safely fly out, of the danger zone and landed at the Mavivi Airport near Beni”.

Nobody was injured in the incident‚ and the origin of the gunfire is still under investigation by MONUSCO.

Nouveaux combats entre FARDC et ADF, 18 morts

Source: Radio Okapi

Le bilan des accrochages entre les FARDC et les rebelles ougandais des ADF dimanche 3 mai à Parikingi et Kokola (Nord-Kivu) fait état de quatorze ADF tués et cinq armes récupérées. Selon le porte-parole des FARDC à Beni, le major Victor Masande, au cours de ces accrochages, quatre militaires ont été également tués.

D'après toujours le major Victor Masande, pour l'instant l'armée exerce une pression sur les ADF dans la zone de Bango à l'extrême nord -est du territoire de Beni.

5 Mai 2015 - Cette traque lancée par l'armée régulière dans la zone est soutenue par la Monusco, qui est aussi visée par des hommes armés.

Un hélicoptère du commandant de force de la mission onusienne a essuyé des tirs des hommes armés non identifiés, lundi 4 mai vers 11h locales, dans le domaine d'Oïcha, à 20 km au nord de Beni, alors qu'il était en patrouille.

Deux présumés rebelles des ADF avaient été arrêtés dimanche 19 avril dans deux quartiers situés aux alentours de la ville de Beni.

Selon des sources sécuritaires, ces présumés ADF avaient fait des révélations accablantes sur les derniers massacres des civiles à Beni. L'un d'eux a fait état de l'existence d'un réseau de ravitaillement des ADF, qui serait piloté par un officier supérieur des FARDC.

RDC: arrivée de milliers de réfugiés burundais apeurés par les Imbonerakure

Source: RFI

En RDC, les Burundais qui fuient les manifestations et la répression des derniers jours affluent dans l'est de la RDC, près de la ville d'Uvira. En un peu plus d'un mois, 7 000 Burundais sont venus se réfugier au Congo voisin. Mardi 5 mai, le chef de la mission de l'Onu au Congo, Martin Kobler a rendu visite à ces réfugiés.

5 Mai 2015 - « Je suis venu ici pour vous écouter », affirme le chef de la mission de l'ONU au Congo, Martin Kobler, un mégaphone à la main. Il s'adresse à une petite foule. Quatre cents personnes sont assises sur des bancs sous un grand arbre. Beaucoup de jeunes, des femmes, des hommes et des dizaines d'enfants...

Tous ont fui le Burundi ces dernières semaines, comme Godé parti de Rugombo dans la province de Cibitoke : « J’ai fui les jeunes du parti CNDD-FDD qui s’appellent Imbonerakure. Ils sont arrivés chez nous pour nous menacer vers minuit. On nous a dit que si nous ne votons pas pour le président Nkurunziza, on va nous tuer. »

Des récits comme celui-là, il y en a des dizaines. A chaque fois, les Imbonerakure, la jeunesse du parti au pouvoir est pointée du doigt. Hakima est partie sans rien juste après l'école : « Ils sont arrivés dans mon lycée et ils ont dit qu'ils allaient prendre les filles et les hommes forts pour les envoyer dans des camps d'entraînement Imbonerakure. J'ai eu trop peur, je suis partie. »

Chaque jour, ils sont 200 à 300, à franchir la frontière. En un mois, 7 000 sont venus se réfugier en RDC trop nombreux pour être pris en charge par les familles d'accueil estime le HCR. Les Congolais s'inquiètent d'une contagion sécuritaire, mais pour le chef de la Monusco Martin Kobler la priorité est d'accueillir ces réfugiés : « La priorité maintenant ce sont les questions humanitaires, de recevoir ceux qui sont venus. Les réfugiés doivent manger, ils doivent être logés... »

Pour le moment, accueilli dans des familles souvent d'ex-réfugiés burundais de 1994, le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) songe à construire un camp de réfugiés pour faire face à cet afflux. Des discussions avec les autorités sont en cours pour ouvrir un camp de réfugiés comme le réclament ces Burundais qui disent craindre pour leur sécurité. De plus en plus de sources font état d'Imbonerakure qui vont et viennent entre le Burundi et la RDC.

DR Congo army kills 16 Ugandan rebels: military

Source: AFP

Goma, DR Congo, 5 May 2015 - Troops in the Democratic Republic of Congo have killed 16 Ugandan rebels in two days of clashes in the troubled northeast of the country, a military spokesman announced on Tuesday.

"The provisional toll is 16 dead on the rebel side and two injured in the (Congolese army). Six AK-47s (Kalashnikov assault rifles) were recovered," Major Victor Masandi of operation Sokola 1, which hunts the foreign rebels, told AFP.

Fighting began on Sunday close to Kokola and Mayimoya when Ugandan "ADF (Allied Democratic Forces) rebels attacked the army" about 50 kilometres (31 miles) north of the major trading town of Beni in North Kivu province, Masandi said.

The clashes entailed "intensive firing with heavy weapons and light arms", while the Ugandan rebels on Monday "shot at a UN helicopter" that was part of the UN peacekeeping force deployed in the DRC, the major added.

"I strongly condemn the firing at one of our helicopters in Beni territory," Martin Kobler, the head of the UN mission in the DRC (MONUSCO), said in a statement late Monday.

The attack "by a group of unidentified armed men" took place in the Oicha area, 20 kilometres north of Beni, Kobler said, adding that the aircraft landed safely.

"We will not be deterred in our active protection of civilians. The attackers will be pursued with maximum efforts and minimum tolerance within the rules of engagement," he vowed.

The UN Security Council has mandated troops in a special Force Intervention Brigade to take the offensive against the many armed groups active in eastern DRC, where more than two decades of unrest has displaced hundreds of thousands of people.

The Muslim rebels of the ADF, who launched an insurgency in neighboring Uganda against President Yoweri Museveni in the mid-1990s, are accused of killing more than 260 people in and around Beni town between October and December last year.

Men, women and children were massacred mainly with machetes and knives, prompting a joint operation by the Congolese army and UN troops to put down the jihadist fighters in December.