Media Monitoring - OSESG-GL, 29 September 2014

22 avr 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 29 September 2014

Saïd Djinnit : «L'ONU encourage les Etats à respecter les constitutions»

Source: RFI

Extraits d'une interview réalisée par Nicolas Champeaux

26 septembre 2014 - Les pays signataires de l’accord-cadre d’AddisAbeba sur la paix dans l’est de la RDC se sont vus en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York pour une réunion d’étape. L’ONU parraine cet accord. Nommé en juillet, Saïd Djinnit, a pris officiellement au début du mois de septembre ses fonctions d’envoyé spécial de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs. Il a déjà mené des consultations dans sept pays concernés par le dossier des Grands Lacs.

L'Algérien Saïd Djinnit est le nouvel envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs. Avant cette nomination, il occupait les mêmes fonctions en Afrique de l'Ouest. Saïd Djinnit remplace donc Mary Robinson, l'ancienne présidente d'Irlande, qui s'occupera désormais du changement climatique.

Saïd Djinnit vient tout juste d'avoir 60 ans, mais il a une longue carrière diplomatique derrière lui. Depuis 2008, c'est en tant que représentant spécial de l’ONU pour l'Afrique de l'Ouest que l'Algérien s'est illustré. S'impliquant notamment dans la résolution de la crise en Guinée ou du conflit frontalier entre le Cameroun et le Nigeria. Avant l'ONU, il a été à l'Union africaine le premier Commissaire pour la paix et la sécurité de l'organisation continentale, travaillant notamment à la manière dont elle pouvait prévenir les conflits.

Désarmement et élections au programme

Prévenir des conflits, c'est ce que Saïd Djinnit va devoir assurer dans ses nouvelles fonctions, parvenir à faire appliquer l'accord-cadre d’Addis-Abeba censé maintenir la paix dans l'est du Congo, encourager la mise en œuvre des déclarations de Nairobi entre la rébellion du M23 et le gouvernement. L'essentiel des troupes rebelles vit toujours à l'extérieur des frontières du Congo, en Ouganda et au Rwanda.

Le diplomate algérien devra aussi - aux côtés des autres envoyés spéciaux de la communauté internationale - obtenir le désarmement total des FDLR, les rebelles hutus rwandais d'ici la fin de l'année ou, en cas d'échec, des opérations militaires