Media Monitoring - OSESG-GL, 20 May 2015

20 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 20 May 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 20 May 2015

GENERAL STORIES

Grands lacs: vers plus de transparence dans le commerce des «minéraux du conflit»

Source: Agence d'Information d'Afrique central

Par Alain Diasso

Le Parlement européen va devoir trancher le 20 mai sur le renforcement de la lutte contre le commerce de l’or, du tantale, du tungstène et de l’étain qui financent des conflits armés notamment à l‘est de la RDC.

18 Mai 2015 - Le Parlement européen va discuter, ce 19 mai, en plénière sur l’adoption d’un projet de loi visant l’instauration d’un mécanisme contraignant pour certains minerais issus des zones de conflit. Limiter le financement illégal des armées et autres groupes militaires dans les zones de conflit, tel est le but du débat qui sera sanctionné mercredi par un vote. Les députés se penchent donc sur un projet de réglementation pour établir un système d'auto-certification de la chaîne d'approvisionnement pour les importateurs responsables d'étain, de tantale, de tungstène et d'or en provenance de zones de conflits ou à risques. Il s’agit de couper tout lien pouvant exister entre l‘extraction de minerais et le financement des conflits de sorte à favoriser une meilleure traçabilité de la chaîne d'approvisionnement des métaux et des minéraux en provenance de zones de conflit ou à haut risque. Là-dessus, la RDC est un cas d’école qui démontre de quelle manière l'extraction de minéraux dans les pays en voie de développement peut alimenter ou aggraver les conflits armés internes caractérisés par des niveaux extrêmes de violence. En effet, le conflit dans ce pays a souvent été lié à la lutte pour le contrôle de ses ressources.

Ce projet en examen au Parlement européen se révèle comme une réelle opportunité d'approfondir les efforts dans le secteur des mines afin d'assurer une chaîne d'approvisionnement transparente. Élaborer une législation capable de mettre fin aux profits générés par le commerce de minerais utilisés pour financer des conflits armés et favoriser des pratiques responsables d'approvisionnement dans les zones de conflit, tel est l’objectif des discussions qui promettent d’être houleuses. Déjà, les eurodéputés seraient divisés quant à l‘idée d’imposer ou non un système de certification obligatoire devant s'appliquer à tous les acteurs de la chaîne d'approvisionnement des métaux et des minéraux en provenance de zones de conflit. Faudra-t-il ou non imposer un principe de transparence contraignant à l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement de ces minéraux de sang? La question est au cœur du débat.

En attendant des éventuels amendements, le texte encore en vigueur ne couvre que quatre minerais, à savoir l’or, le tantale, le tungstène et l’étain. Le Parlement européen scruterait, d’après certaines sources, la possibilité d’élargir le champ du règlement à d’autres minerais. Une équation qui paraît compliquée, notamment en termes de charges pour les entreprises concernées, fait-on savoir. Une chose est vraie, c’est que l’option est déjà levée pour le renforcement de la lutte contre les « minerais de sang » provenant des zones de conflit par l’instauration d’une traçabilité obligatoire de tous les produits depuis le lieu de production jusqu’au détaillant final.

Angela Merkel insiste sur la réforme de l'OMS

Source: La Tribune de Genève (ats/Newsnet)

19 Mai 2015 - La chancelière allemande Angela Merkel a tiré les leçons de la crise de l'Ebola devant quelque 3000 délégués de près de 180 pays venus à Genève pour l'Assemblée mondiale de la santé.

La chancelière allemande Angela Merkel a insisté lundi à Genève sur la nécessité de réformer l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle a détaillé les objectifs de la présidence allemande du G7 dans le domaine de la santé.

Angela Merkel a tiré les leçons de la crise de l'Ebola devant quelque 3000 délégués de près de 180 pays venus à Genève pour l'Assemblée mondiale de la santé.

Si l'OMS a «un rôle primordial» et «une légitimité politique universelle en matière de santé», «il faut rendre ses structures plus efficaces», a-t-elle déclaré.

Angela Merkel a en particulier critiqué la coexistence de 150 bureaux, de six bureaux régionaux en plus du siège genevois de l'OMS. «La décentralisation débouche souvent sur l'incapacité d'agir», a affirmé sans ambages la chancelière.

Elle a plaidé pour «une structure de commandement claire». La directrice générale de l'OMS Margaret Chan a été souvent critiquée pour avoir décrété seulement le 8 août dernier une urgence sanitaire internationale alors que l'épidémie d'Ebola se propageait hors de contrôle en Afrique de l'Ouest depuis plusieurs mois.

Outre l'épidémie d'Ebola, Angela Merkel a évoqué le renforcement de la lutte contre les maladies tropicales négligées et la résistance croissante aux antibiotiques, ses priorités pour le G7. Elle a rencontré Margaret Chan et pris part à un débat sur le renforcement des systèmes de santé dans les pays en développement.

Berset en ouverture

Le conseiller fédéral Alain Berset avait ouvert ce lundi matin, au nom des autorités suisses, l'Assemblée mondiale de la santé.

«Cette année encore, les systèmes de santé ont été mis à rude épreuve. L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest nous a profondément marqués. Epidémies, conflits armés, crise économique, changements climatiques, nouveaux défis: autant de situations qui poussent nos systèmes de santé à leurs limites et testent leur capacité de résistance», a déclaré Alain Berset dans son discours de bienvenue.

Le renforcement des systèmes de santé en vue d'une couverture sanitaire universelle fait partie des priorités de la Suisse dans sa coopération internationale en matière de santé, a souligné le conseiller fédéral. La Suisse soutient l'objectif santé des nouveaux objectifs de développement durable que l'ONU doit adopter en septembre, a-t-il précisé.

«En ces temps marqués par Ebola et tant d'autres crises, nous devons soutenir l'OMS plus que jamais. L'OMS doit pouvoir pleinement assumer son rôle en matière d'épidémies, d'urgences humanitaires et, plus généralement, de sécurité sanitaire mondiale», a affirmé encore Alain Berset.

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D.R. CONGO


Le Président Joseph Kabila de retour à Kinshasa après sa participation au 9ème sommet extraordinaire de la CIRGL

Source: Digitalcongo.net

Kinshasa, 19 Mai 2015 - Le Président de la République, Joseph Kabila a regagné Kinshasa après avoir pris part au 9ème sommet extraordinaire de la CIRGL.

Le Président de la République Joseph Kabila Kabange qui a pris part lundi au 9ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), à Luanda, en Angola, a regagné Kinshasa le même jour dans la soirée, a-t-on appris.

Sanctionné par un communiqué final, ce sommet a examiné la situation sécuritaire et humanitaire dans la région des Grands Lacs, plus particulièrement au Burundi, en République centrafricaine, en République Démocratique du Congo, au Kenya, au Rwanda, au Soudan, au Soudan du Sud, en Ouganda et en Zambie.

Cette rencontre des chefs d’Etat de la CIRGL a exigé que le gouvernement congolais poursuive les offensives militaires contre les FDLR et les autres forces négatives qui sèment la mort et la désolation dans l’Est de la RDC.

De même qu’il a recommandé le rapatriement des combattants du M23 dans un délai de 3 mois, dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration de Nairobi, et le rapatriement au Rwanda des éléments des FDLR se trouvant dans le camp de transit à Kanyabayonga et au camp Lieutenant -général Bauma, à Kisangani.

En ce qui concerne la situation du Burundi, le 9ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL a demandé au gouvernement de ce pays d’œuvrer au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité afin d’encourager le retour des refugiés, condamnant la tentative de coup d'Etat contre le président Pierre Nkurunziza et défendu sa « légitimité ».

Appelant à la tenue des élections législatives et présidentielles au Burundi malgré la crise actuelle, le président en exercice de la CIRGL et président de l’Angola, José Eduardo dos Santos a notamment déclaré: « Nous condamnons énergiquement la tentative de coup d'Etat et nous saluons la défense de l'ordre constitutionnel par les forces loyales au président de la République, dont la légitimité ne peut pas être remise en cause », a déclaré M. Dos Santos, à l'ouverture du sommet.

Le sommet de la CIRGL a aussi demandé à toutes les parties’ prenantes dans la crise au Burundi et au gouvernement du pays de s’engager dans une résolution

Pacifique et d’entamer de manière ordonnée un processus visant à préparer un environnement propice à des élections justes, crédibles et transparentes.

A propos de la République centrafricaine, un sommet conjoint CIRGL-SADC sur la situation prévalant dans ce pays devra être convoqué à une date qui reste à fixer.

Les participants au sommet de Luanda ont par ailleurs condamné les massacres des étudiants kenyans du Garisa -College et des personnes innocentes perpétrées à Beni, dans l’Est de la RDC ainsi que le meurtre de deux officiers de la MONUSCO.

Au sujet des massacres des étudiants Kenyans, les dirigeants de la CIRGL qui ont évoqué la menace terroriste sur le continent africain.

« Je suggère que nous renforcions les moyens régionaux de lutte contre le terrorisme à travers une plus étroite collaboration entre nos agences de renseignements ainsi qu'un contrôle plus sévère de la circulation transfrontalière et de l'immigration illégale », a relevé le président Dos Santos.

Ce sommet a connu la participation de six Chefs d’Etat à savoir le congolais Joseph Kabila Kabange, l’angolais José Eduardo Dos Santo, le zambien Edgar Lungu, le sud-africain Jacob Zuma, le ud-soudanais Salva Kiir et la centrafricaine Catherine Samba Panza.

DR Congo government vows to restore security in Beni region

Source: Spy Ghana

19 May 2015 - Democratic Republic of Congo (DR Congo) government said over the weekend it will take all necessary measures to restore security in Beni territory in the east of the country where Ugandan ADF rebels have massacred some 400 people since early this year.

“Firm instructions have been given to the DR Congo Armed Forces to eliminate all the remaining rebel groups. The ADF rebels will be chased away and eliminated from the region,” the statement said.

“No effort will be spared in the push to restore security in this part of the country,” the government said, affirming that “it was concerned about the exodus of people from Beni and that it will ensure peace returns to the region.”

The massacre of the population has become frequent in Beni territory and the Allied Democratic Forces (ADF) rebels have always been suspected of being the perpetrators.

Last week, civil society groups in the area organized protests to push the government to take action over the continued killings of civilians by the rebels.

President Joseph Kabila visited Beni area last week in the company of the country’s defense minister and promised to end the killings by the ADF rebels.

Pressenti candidat à la présidentielle de 2016, Matungulu lance « Congo Na Biso »

Source: Le Phare, via mediacongo.net

Kinshasa, 19 Mai 2015 - Freddy Matungulu, ministre honoraire des Finances, Economie et Budget (2001-2004) et Directeur honoraire au Fonds monétaire international, qui a démissionné, de manière anticipative, de ses fonctions dernièrement après 16 ans de bons et loyaux services, vient de lever un nouveau pan de voile sur ses ambitions politiques. En effet, il a choisi la date du 17 mai 2015, laquelle marque curieusement le 18e anniversaire de la « libération » du peuple congolais de la dictature de Mobutu par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), pour annoncer, à partir de Washington, la naissance de son parti, dénommé « Congo Na Biso ».

Selon ses propres dires, il a décidé de devenir chef de parti à la suite de multiples appels des Congolais de l’intérieur comme de la diaspora, et principalement des jeunes, fortement préoccupés par la nécessité d’un vrai changement de gouvernance à la tête de l’Etat congolais. S’agissant du choix de «

Congo Na Biso » (CNB), Matungulu s’est inspiré « d’une chanson populaire bien connu [Notre Congo sera toujours uni…]. L’appellation Congo Na Biso, CNB en sigle, est un cri de ralliement patriotique et l’expression de notre engagement collectif de préserver l’unité et l’intégrité de notre pays. Le nom Congo Na Biso nous rappelle aussi notre devoir de travailler sans relâche à assurer la grandeur et la prospérité de la patrie, la RDC, comme nous le réaffirmons chaque jour dans le ‘Debout Congolais’, notre hymne national », dit-il.

Freddy Matungulu a choisi, pour emblème, « un aigle en vol, tenant un balai et une houe, symbole d’une force tranquille de vision, de probité morale et intellectuelle et du travail, et attributs du développement équitable d’un Etat tourné vers l’avenir ».

Les principaux objectifs poursuivis par le CNB sont:

1.

Renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit, pour un développement intégral et équitable du pays

2.

Mise en place des conditions d’épanouissement collectif par le développement des infrastructures de gestion des ressources humaines et naturelles, de protection et de conservation de l’environnement ;