Media Monitoring - OSESG-GL, 19 AUGUST 2015

19 aoû 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 19 AUGUST 2015


DRC

Le gouvernement réitère son engagement à promouvoir les droits des femmes en RDC

ARTICLE

Source: ACP / MCN, via mediacongo.net (http://www.mediacongo.net/show.asp?doc=87716#.VdQyO_mqpHw)

Kinshasa, 18 août 2015 - Le vice-Premier ministre, ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Willy Makiashi a réitéré, lundi 17 août à Kinshasa, l’engagement du gouvernement à promouvoir les droits des femmes en République démocratique du Congo (RDC), lors de l’ouverture de la session de formation des experts sectoriels impliqués dans le processus de la rédaction du rapport étatique de la RDC sur le protocole de Maputo.

Cet engagement, selon Willy Makiashi, vise à appuyer les actions du Chef de l’Etat capables d’assurer la promotion de la femme congolaise et consolider la paix au pays, particulièrement dans les territoires de l’Est où les femmes et les enfants sont les premières victimes des violences de la part des groupes armés.

Il a indiqué également que pour accompagner ce processus, la RDC a d’une part ratifié plusieurs instruments juridiques régionaux et internationaux, et d’autre part, s’est résolument engagée dans la confection d’un arsenal juridique national en faveur de la promotion de l’équité et de l’égalité de genre.

Le vice-Premier ministre a rappelé quelques textes ratifiés, dont la Convention sur l’élimination de toutes les formes des discriminations à l’égard de la femme (CEDEF) et la résolution 1820 et 2008 du Conseil de sécurité des Nations Unies reconnaissant et condamnant le viol comme arme de guerre et l’élevant en crime contre l’humanité.

En outre, il a noté qu’un Rapport national genre (RNG) est produit depuis 2011 par le gouvernement tous les deux ans en vue de faire l’état des lieux genre dans différents secteurs et dégager les perspectives en rapport avec l’impératif du développement humain durable.

En termes de bilan, il a relevé les avancées enregistrées soulignant que beaucoup reste encore à faire pour assurer le respect et la promotion de tous les droits reconnus à la femme comme personne humaine à part entière.

S’agissant de la rédaction du rapport attendu, le vice-Premier ministre a instruit les experts qui vont bénéficier pendant trois jours de la formation ad hoc à se doter de la capacité de collecter toutes les données nécessaires pour produire un rapport à même de documenter toutes les avancées réalisées par la RDC dans la mise en œuvre du Protocole de Maputo.

Il a promis à ce sujet l’appui du gouvernement pour que le rapport soit prêt le plus tôt possible, saluant dans le même temps la présence de Mme Gansou, rapporteuse spéciale sur les défenseurs des droits de l’homme en Afrique venue appuyer la formation des experts congolais. Quant au représentant de la ministre du Genre, de la famille et de l’enfant, cette journée marque le fruit des efforts conjugués et de la collaboration entre le gouvernement de la RDC, l’ONU-femmes et la commission africaine des droits de l’homme de l’Union africaine, remerciant la présence de Alapini Gansou d’avoir accepté de venir faire bénéficier aux experts congolais son expérience dans l’élaboration des rapports étatiques relatifs au Protocole de Maputo.

En sa qualité de membre de l’ONU et de l’UA, la RDC a pris un certain nombre d’engagements importants à respecter pour la crédibilité du pays, de son peuple et de ses dirigeants. Pour parer à cette situation et aider les Etats à résorber le retard accumulé dans sa production de ce rapport, la commissaire Soyata Maiga, rapporteuse spéciale sur les droits de la femme en Afrique, de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples, s’est investie à former en 2014 un groupe d’experts sur la rédaction du rapport étatique.

Etant donné que ce protocole implique plusieurs secteurs et partant plusieurs ministères sectoriel, le processus d’élaboration du rapport y relatif doit être à la fois inclusif et participatif. Le coordonnateur de la Cellule d’études et de planification (CEPFE), José Mangalu a rendu hommage au Président de la République, Joseph Kabila Kabange pour la paix restaurée et consolidée dans le pays, particulièrement à l’Est où les femmes et les enfants ont payé un lourd tribut du fait des conflits armés, mais aussi pour sa vision de la révolution de la modernité qui réserve une place de choix à la femme, en qualité d’actrice de développement.

Viols commis par des casques bleus: la campagne choc de l’ONU en RDC!


ARTICLE

Source: Afrik.com (http://www.afrik.com/viols-commis-par-des-casques-bleus-la-campagne-choc...)

La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUSCO) a lancé ce lundi une campagne choc contre les violences sexuelles sur mineurs à l’attention de ses employés. Une initiative qui intervient à la suite de la démission du chef de la MONUSCO en Centrafrique.


18 août 2015 - Après les scandales de viols qui ont éclaboussé les employés de l’ONU en Centrafrique et en République démocratique du Congo (RDC), la mission onusienne en RDC a lancé ce lundi une campagne choc contre les violences sexuelles sur mineurs à l’attention de ses employés afin de dissuader de commettre de telles atrocités. Menée en français et en anglais, cette campagne est en ligne sur le site de la MONUSCO, ainsi que sur les réseaux sociaux.

La tolérance zéro est au coeur de cette campagne. Plusieurs photos avec des phrases chocs ont été publiées. Ainsi on peut lire sur l’une des photos, " elle pourrait être ta fille, pas de relations sexuelles avec les enfants" ou encore” les relations sexuelles avec les mineurs sont un crime". L’ONU est allée encore plus loin en publiant la photo d’un préservatif avec le sigle de l’institution. Sur la photo, on [peut] lire ceci: " Ceci n’est pas un laisser-passer pour la prostitution".

Une campagne qui n’a pas laissé indifférent puisque des internautes ont manifesté leur soutien à l’institution”: « Cette nouvelle campagne de la MONUSCO contre les violences est à saluer. Toutefois il est dommage qu’il en faille une puisque l’ONU est censé protéger et pas agresser », précise l’un d’entre eux. En colère, certains internautes, souhaitent le départ de la MONUSCO de la RDC estimant qu’elle n’a pas remplie sa mission.

La campagne et la démission du chef de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) ne sont pourtant pas liées selon une source de la Monusco qui précise que la campagne était prévue bien avant et qu’elle s’inscrit dans le cadre de ses activités régulières de prévention. Le 12 août dernier Babacar Gueye, le chef de la Minusca, a quitté son poste à l’ONU après une série d’accusations d’abus sexuels sur des enfants par des Casques bleus en Centrafrique.

A plusieurs reprises la mission de l’ONU a été accusée d’agressions sexuelles, essentiellement envers les mineurs. Il y a 10 ans, une affaire d’abus sexuels sur des filles de 13 ans avait totalement discrédité l’ONU en RDC.

UN Mission Must Withdraw from DRC, Says Chief


NEWS STORY

Source: VOA

By Nick Long

Goma, 18 August 2015 - The head of the United Nations mission in the Democratic Republic of Congo, Martin Kobler, told reporters Monday the mission - MONUSCO - must withdraw from the country. Kobler said the recent decision by Ethiopian Airlines to restart flights to Goma in eastern Congo is a welcome step toward MONUSCO’s withdrawal.

Kobler spoke at Goma airport after landing there aboard an Ethiopian Airlines jet.

Ethiopian is the only international carrier flying direct to Goma from outside the DRC. It started the flights last month, just six weeks after a night attack on the airport by gunmen who were repelled by security forces.

Kobler told reporters he felt very proud at this moment and wanted to thank the DRC government and its donors.

“It is very important to develop the economy here and this economic link with the outside world is what the people of eastern Congo need,” he said.

Goma and the surrounding province have come a long way in the past two years since Kobler took over as head of MONUSCO. In mid 2013, the M23 rebel group controlled the hills north of the city, and mortar rounds were falling in the streets.

Under Kobler’s leadership, MONUSCO played a key role in helping the Congolese army defeat M23 and improve security across the east of the country.

As other crises beckon, the U.N. Security Council is now anxious for MONUSCO to wind down.

“We’re now discussing MONUSCO’s withdrawal with the government and that also means reducing our fleet of planes. Why use MONUSCO flights if there’s an alternative? We must now withdraw from the country and having these direct flights here is a step towards that,” he said.

A spokesman for civil society groups in Goma, Djento Maundu, told VOA the Congolese army was lucky to have MONUSCO’s support. He said the groups were concerned that recently MONUSCO and the army have not been collaborating fully against all the armed groups, some of which are still resisting state authority.

"There’s a disagreement between MONUSCO and the army and we think that’s why Kobler, whom we respect very much, is talking of withdrawing his troops," said Maundu.

There has been tough fighting in the past few weeks between the army and several armed groups. Maundu said even the foreign armed groups like the FDLR and ADF-Nalu contain many Congolese fighters, and civil society could help persuade them to lay down their arms.

He said he favored dialogue because that way all sides could be heard, and their claims put on the table to see how peace can be restored to Congo.

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CENTRAL AFRICAN REPUBLIC


Viols présumés en Centrafrique: l'ONU demande aux États d'enquêter


ARTICLE

Source: AFP

Le Conseil de sécurité des Nations unies estime que les pays dont les troupes sont impliquées dans le scandale doivent enquêter de leur côté.


18 août 2015 - Le Conseil de sécurité des Nations unies a exprimé mardi son indignation et sa colère concernant le scandale de viols présumés par des Casques bleus et a estimé que les pays dont les troupes sont impliquées devaient enquêter de leur côté. Les 15 membres du Conseil se sont exprimés une semaine après la décision sans précédent du secrétaire général Ban Ki-moon qui a demandé - et obtenu - la démission de Babacar Gaye, le chef de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca). Les Casques bleus de la Minusca font face à une série d'accusations d'abus sexuels sur des enfants lors de leur mission dans ce pays.

Dans un communiqué validé à l'unanimité, le Conseil a dit partager "l'indignation (de Ban Ki-moon) et la colère concernant ces allégations". Il a rappelé "la responsabilité des pays qui contribuent par (l'envoi) de troupes et de (forces de) police à enquêter sur ces faits présumés contre leur personnel en uniforme", ajoutant que les pays concernés devaient, "si cela est approprié, les traduire en justice". Selon les lois onusiennes, il relève de la discrétion de chaque État de mener ou non ces enquêtes.

Des accusations contre des soldats français

Pour l'instant, une enquête a été ouverte à l'ONU sur des accusations de viol sur une fillette et l'homicide d'un adolescent de 16 ans et de son père qui auraient été commis au cours d'une opération dans la capitale centrafricaine début août par des Casques bleus.

Dans une affaire séparée, l'ONU a nommé une commission indépendante pour enquêter sur des allégations d'abus sexuels commis sur des enfants en Centrafrique entre décembre 2013 et juin 2014. Ces accusations visent notamment 14 soldats français qui faisaient partie de l'opération Sangaris menée par la France et qui n'étaient pas sous le commandement de l'ONU. L'enquête porte notamment sur la façon dont les Nations unies ont géré l'affaire, après des critiques pointant du doigt la lenteur de sa réaction sur le dossier.

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SOUTH SUDAN



Fighting resumes in South Sudan after no peace deal signed


NEWS STORY

Source: Associated Press

19 August 2015 - A military spokesman says fighting has resumed between South Sudanese troops and rebels two days after the president declined to sign a peace deal.

Col. Philip Aguer said Wednesday that there is fighting in Manyo County in the state of Upper Nile. He said the clashes are happening near the border with Sudan, with rebels trying to take areas controlled by government troops.

He said there was also fighting Tuesday in Eastern Equatoria state in an area where there previously had been no fighting, suggesting the rebels were opening up a new front.

Kiir on Monday declined to sign a peace agreement with his former deputy Riek Machar, saying he needed more time to consult.


US, Britain push for sanctions on South Sudan


NEWS STORY

Source: AFP