L’ENVOYÉ SPÉCIAL SAÏD DJINNIT CHERCHE À ÉTABLIR DE SOLIDES PARTENARIATS AVEC LES DIRIGEANTS DE LA RÉGION DES GRANDS LACS

2 avr 2015

L’ENVOYÉ SPÉCIAL SAÏD DJINNIT CHERCHE À ÉTABLIR DE SOLIDES PARTENARIATS AVEC LES DIRIGEANTS DE LA RÉGION DES GRANDS LACS

Nairobi, 2 avril 2015 – Le 2 avril 2015, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Saïd Djinnit, a rencontré la Ministre kényane des affaires étrangères, Mme Amina Mohamed, dans l’espoir de redynamiser le dialogue et la coopération au niveau régional, comme envisagé dans l’accord de paix d’Addis‑Abeba pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région, connu sous le nom d’Accord‑cadre pour la paix, la sécurité et la coopération.

L’accord, également appelé « Cadre d’espoir », entame à peine sa troisième année depuis sa signature en février 2013. L’Accord‑cadre pour la paix, la sécurité et la coopération a pour objectif de renforcer la paix et la stabilité dans une région, en particulier l’est de la RDC, qui est depuis longtemps tourmentée par de nombreux groupes armés illégaux, au premier rang desquels les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Lors de sa rencontre avec la Ministre kényane, l’Envoyé spécial a souligné le rôle essentiel du Kenya dans la région tant sur le plan économique que politique. Il a déclaré : « Compte tenu de la façon remarquable dont le Kenya a concouru à la paix et au développement économique dans la région, je voudrais travailler avec les autorités nationales pour rapprocher les pays de la région, renforcer la confiance entre ses dirigeants et y promouvoir la coopération ». M. Djinnit a ajouté : « Ensemble, nous pouvons remettre la région en activité et la redynamiser pour une mise en œuvre efficace des Déclarations de Nairobi et de l’Accord‑cadre pour la paix, la sécurité et la coopération ». Depuis leur signature en décembre 2013, les Déclarations de Nairobi, qui imposent un programme complet de désarmement et de démobilisation des ex‑combattants du M23, n’ont pas encore été totalement mises en œuvre.

Afin de s’attaquer efficacement aux véritables causes de la crise qui perdure dans l’est de la RDC et à ses conséquences pour la région, l’Envoyé spécial travaille en étroite collaboration avec des pays signataires et des organisations régionales comme l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), pour veiller à ce que les engagements pris dans le cadre de l’accord d’Addis‑Abeba soient respectés. L’Union africaine, la CIRGL et la SADC sont considérées, avec l’ONU, comme les « Garants » de l’Accord‑cadre pour la paix, la sécurité et la coopération.

Compte tenu de son rôle historique dans le lancement de nombreuses initiatives régionales, le Kenya peut prendre une part active à la poursuite de ces efforts. En plus d’être membre de plusieurs organisations économiques régionales, le Kenya est appelé à assumer la présidence de la CIRGL l’année prochaine, une fois le mandat de l’Angola achevé.