L’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs se réunit avec les coordonnateurs résidents et les directeurs régionaux de l’ONU pour faire le point sur la situation politique et la sécurité dans la région

Participants à la réunion de coordination entre l’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs et les coordonnateurs résidents et directeurs régionaux de l’ONU de la région des Grands Lacs. Nairobi (Kenya), 22 janvier 2018 (Photo ONU/Penangnini Toure)

22 jan 2018

L’Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs se réunit avec les coordonnateurs résidents et les directeurs régionaux de l’ONU pour faire le point sur la situation politique et la sécurité dans la région

Nairobi, le 22 janvier 2018 - L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, a convoqué une réunion de coordination le 22 janvier 2018 avec les coordonnateurs résidents et les directeurs régionaux de l’ONU pour faire le point sur l’évolution de la situation politique et humanitaire et des conditions de sécurité dans la région et envisager une action commune des différentes entités de l’ONU. Ainsi qu’il en avait été convenu l’an passé, ces échanges avec les équipes de pays des Nations Unies auraient lieu tous les six mois, tantôt à Nairobi (Kenya), tantôt dans la capitale d’un des cinq pays constitutifs au titre de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région (l’« Accord cadre »), à savoir la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda.

Les participants ont commencé par se pencher sur les mesures que les participants à la dernière réunion de coordination, tenue en juillet dernier, avaient recommandé de prendre, notamment les mesures suivantes : communiquer systématiquement les informations les plus récentes concernant l’application des décisions relatives à la région ; s’associer à l’action menée par les autorités rwandaises en vue de préparer la deuxième Conférence sur l’investissement du secteur privé dans la région des Grands Lacs, qui aura lieu au Rwanda (la première a eu lieu à Kinshasa (RDC) en février 2016) ; et, comme l’avait recommandé l’Envoyé spécial, accélérer l’harmonisation des programmes menés dans les zones frontalières des pays de la région des Grands Lacs au service de la stabilisation et du développement, notamment en renforçant le pouvoir d’action des dirigeants locaux, des femmes et des jeunes dans les communautés touchées.

Les participants ont également passé en revue les priorités pour 2018 et les initiatives que le Bureau de l’Envoyé spécial mettrait en œuvre. Ces priorités sont les suivantes : célébration, en février, du cinquième anniversaire de la signature de l’Accord cadre ; préparation de la neuvième Réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi (la précédente a eu lieu à Brazzaville (République du Congo) ; et application de la résolution 2389 (2017) du Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans la dernière résolution élaborée par l’Égypte, l’Éthiopie et le Sénégal, le Conseil de sécurité a « [demandé] à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs de continuer à se mobiliser à l’échelle régionale et internationale en faveur de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo et dans la région, notamment en préconisant la tenue rapide d’élections nationales crédibles et ouvertes à tous, en ouvrant un dialogue régional et en continuant à diriger, coordonner et évaluer, en étroite concertation avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo et Chef de la MONUSCO [la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC], l’action menée pour donner suite aux engagements nationaux et régionaux pris dans l’Accord cadre, et de continuer à participer, avec des partenaires clefs, aux initiatives régionales visant à remédier aux causes profondes du conflit, en veillant toutefois à ne pas empiéter sur les domaines d’action d’autres institutions des Nations Unies ».