DES HAUTS FONCTIONNAIRES DE LA RÉGION DES GRANDS LACS SE RÉUNISSENT À NAIROBI POUR FAIRE LE BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION

7 oct 2016

DES HAUTS FONCTIONNAIRES DE LA RÉGION DES GRANDS LACS SE RÉUNISSENT À NAIROBI POUR FAIRE LE BILAN DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION

Nairobi, le 7 octobre 2016 - La quatorzième réunion du Comité d’appui technique pour la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région (l’« Accord‑cadre ») s’est tenue le 7 octobre 2016 à Nairobi. La réunion visait trois objectifs : faire le point sur les préparatifs de la septième réunion du Mécanisme régional de suivi prévue le 26 octobre à Luanda, qui sera précédée d’une réunion des Ministres des affaires étrangères des pays signataires de l’Accord-cadre; faire le bilan de la mise en œuvre des engagements nationaux, régionaux et internationaux pris au titre de l’Accord-cadre; examiner l’évolution de la situation dans la région, notamment au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine et au Soudan du Sud.

Le Comité d’appui technique est un mécanisme consultatif, qui rend compte aux chefs d’État des 13 pays signataires de l’Accord-cadre : RDC, Angola, Burundi, République centrafricaine, République du Congo, Afrique du Sud, Kenya, Ouganda, République‑Unie de Tanzanie, Rwanda, Soudan, Soudan du Sud et Zambie. Il se réunit régulièrement pour formuler des recommandations en vue de favoriser la mise en œuvre des principaux objectifs de l’Accord-cadre, notamment la neutralisation des groupes armés dans l’est de la RDC; la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles; la lutte contre l’impunité et la promotion de la coopération judiciaire; la recherche de solutions durables pour les réfugiés et les déplacés; l’appui à l’autonomisation des femmes et des jeunes; et la promotion de l’intégration régionale, du développement économique et de la gouvernance.

Conscient des progrès accomplis dans l’action menée au niveau régional pour mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux dans l’est de la RDC, le Comité d’appui technique a cependant pris note des difficultés liées à la mise en œuvre générale de l’Accord-cadre. Dans une stratégie globale visant à y remédier, il a exhorté les dirigeants de la région et la communauté internationale à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre les engagements pris aux niveaux national, régional et international au titre de l’Accord-cadre, et à collaborer pour neutraliser les groupes armés dans la région; à intensifier l’échange d’informations; et à renforcer les mécanismes de sécurité. Il a également souligné que les femmes devaient davantage participer aux processus de paix.

Parmi les participants à la réunion figuraient notamment des représentants de l’Angola, de la République du Congo, de la RDC, de l’Afrique du Sud, du Kenya, de l’Ouganda, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Soudan et de la Zambie; ainsi que des représentants du Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, de l’Union africaine, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, de la Communauté de développement de l’Afrique australe et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, qui sont les garants de l’accord de paix.