Media Monitoring - OSESG-GL, 9 October 2014

22 avr 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 9 October 2014

SaidDjinnit donne une conférence de presse, lundi

Source: Agence de presse sénégalaise (APS)

Dakar, 8 oct (APS) - L'ex-représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest, SaidDjinnit, donnera une conférence de presse, lundi [13 octobre] à 10h, à Dakar, selon un communiqué parvenu à l’APS.

M. Djinnit va rencontrer les journalistes dans la salle de conférences du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), dans le quartier des Almadies.

Le diplomate algérien se prononcera sur son départ, prévu le même jour, du Sénégal, où il vient de terminer une mission de six ans.
SaidDjinnit dirigeait le bureau de l'UNOWA depuis avril 2008. Il a exercé plusieurs fonctions diplomatiques dans son pays.

Il fait partie des fers de lance de la contribution du secrétariat général de l’ex-Organisation de l'unité africaine (OUA) et de la Commission de l’Union africaine (UA) aux efforts de paix sur le continent africain, notamment en Ethiopie, en Erythrée et en République démocratique du Congo.

En septembre dernier, Ban Ki-moon a nommé le diplomate ghanéen Mohamed Ibn Chambas au poste de représentant spécial des Nations unies en Afrique de l’Ouest, en remplacement de M. Djinnit. A ce poste, M. Chambas va également diriger l'UNOWA.

Tutu showeredwithbirthdaypraise

October 8 2014 at 11:47am

By Chelsea Geach

Mary Robinson, the former Irish president and UN High Commissioner for Human Rights, wishes Archbishop Emeritus Desmond Tutu well on the 83rd birthday. On the right is the Arch's daughter, Reverend Mpho Tutu. Photo: David Ritchie

Cape Town, 8 October 2014 - Archbishop Emeritus Desmond Tutu was full of jokes at his birthday party on Tuesday [7 October] night - better known as the fourth annual Desmond Tutu International Peace Lecture.

Tutu, regarded by many as South Africa’s most reliable and fearless moral compass, turned 83 on Tuesday.

The peace lecture was delivered by Mary Robinson, former Irish president and UN high commissioner for human rights.

The Great Hall of the University of the Western Cape (UWC) filled up with dignitaries eager to learn from the impressive leadership experience of Robinson and the enduring wisdom of Tutu. The guest list included former president FW de Klerk and Mayor Patricia de Lille.
Tutu’s voice showed his age, but his sense of humour was as sharp as ever.

“Eve was quite upset and she said to God, ‘I can’t take this anymore, Adam keeps saying he is superior because you created him first.’ God looked around and said, ‘Hush, we girls know better.’”

Robinson addressed the topic of women at the heart of sustainable peace.

“Arch, how many times have we heard you say that the world would be a peaceful place if it were ruled by women?”

Robinson saluted the Tutus for their commitment to championing women’s rights.

“It is great when men champion women’s equality, as Arch has done all his life.”

She said that women should be at the forefront of building a peaceful world.

“A peaceful world requires not only the end of conflict but also the end of the kind of injustices - poverty, inequality, the risks posed to development by climate change - that plague our world.”

When Robinson became UN special envoy to the Great Lakes region of Africa, blighted with conflict at the time, she was the first woman appointed as a senior mediator in a conflict situation.

In this position, she mediated with 13 heads of state and all the representatives they had delegated to resolve the conflict. Every single one of the heads and delegates was a man.

“Arch, my friend, women do not rule the world yet.”

Shifting focus from peace negotiations, Robinson said that fighting climate change was also crucial for a peaceful world – and that in this area, women had been leading the way.

“We simply cannot have a peaceful and prosperous future unless we act on climate change,” she said. “Responding to climate change means doing things differently, and doing things differently means it is possible to break away from old norms. So climate action can be gender-sensitive and can protect rights. It can be designed to reduce inequalities and to contribute to poverty reduction.”

Robinson finished by saying that the time had come for more women to take their places as world leaders.

“I am particularly hopeful that women will take their rightful place in the 21st century, and that this will make all the difference.”

Grands Lacs : une fenêtre d'opportunité existe pour aller plus loin pour la paix (INTERVIEW)

Source : Xinhua

7 octobre 2014 - Il existe une fenêtre d'opportunités fenêtres d'opportunités pour aller plus loin au niveau de la paix régionale au sein de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL), qui regroupe le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, l'Ouganda, le Kenya, la RDC, la Zambie, l'Angola, le Congo-Brazzaville, le Soudan, l'Ethiopie et le Soudan du Sud, a déclaré lundi à Bujumbura M. Cédric Dupont, professeur de sciences politiques à l'Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement de Genève(Suisse) et directeur de la formation continue au sein de cet Institut.

"Je pense que ce qui est très rassurant au niveau des questions de paix au sein de la CIRGL, c'est que la situation est certainement meilleur qu'il y a cinq ans. Il y a certainement aujourd'hui une fenêtre d'opportunités pour aller plus loin. Le petit risque, est que si cette fenêtre se referme, tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant peut être mis en cause", a précisé le Pr Dupont à Xinhua en marge de la 7ème session de formation destinée aux jeunes diplomates des pays membres de la CIRGL sur les négociations dans le cadre du processus d'intégration régionale au sein de cette organisation.

Pour M. Dupont, en dépit des avancées sur le parcours de la stabilité au sein de l'espace de la CIRGL, il y a lieu de craindre que les questions de souveraineté, qui se posent notamment entre le Rwanda et la RDC ou entre celle-ci et l'Ouganda, pourraient se reposer de manière aigue à n'importe quel moment pour la CIRGL en fonction des mouvements de rebelles ou de groupes qui contestent l'autorité de Kinshasa.

"Et ça dépend souvent des cycles des élections. Parce qu'en fonction des résultats des élections et le niveau de satisfaction ou de déception qu'ont certains groupes du résultat des urnes, les hostilités peuvent repartir. C'est donc toujours un équilibre un peu fragile qui rend difficile la certitude qu'on sort définitivement du tunnel. Il est en effet clair que la CIRGL ne s'est pas donnée une ambition d'être une structure supranationale dotée de souverainetés pour régler avec fermeté des conflits éventuels qui éclateraient entre ses pays membres, mais s'est voulu plutôt comme un processus politique plus consensuel interétatique qui prend forcément plus de temps pour le règlement des différends régionaux en privilégiant les créneaux diplomatiques", a fait remarquer M. Dupont.

A ses yeux, l'avantage de la CIRGL, en comparaison avec la Communauté Est-Africaine (CEA) (Burundi, Rwanda, Tanzanie, Ouganda et Kenya) doté d'un agenda plus restreint centré sur les questions économiques, est qu'il incarne un régionalisme à spectre plus large couvrant un grand marché potentiel pour les affaires.

"Toutefois, le défi le plus important pour la CIRGL, tout comme pour la plupart des organisations africaines d'intégration régionale, est d'ordre économique, parce qu'on a affaire à des pays qui sont à des niveaux de développements économiques différents. Donc, si vous les mettez ensemble dans un contexte mondial de libéralisation du marché, vous faites face à des difficultés de ceux qui disent qu'ils sont très en retard sur d'autres. Par exemple si vous analysez la répartition de l'espace régional intégré pour la question des services au sein de la CEA, il y a de fortes chances que c'est le Kenya le plus avancé économiquement qui aura le plus d'entreprises de services qui s'établiraient au Burundi, au Rwanda ou en Tanzanie", a souligné le Pr Dupont.

Pour lui, la grosse conséquence de cet état de fait est qu'en pareille situation, il peut se poser des problèmes de souveraineté.
D'après le Pr Dupont, la vitesse avec laquelle on ouvre les frontières dans le cadre des processus d'intégration régionale en Afrique va dépendre de la capacité des Etats les moins avancés à accepter d'être dominés économiquement par d'autres.

Le Pr Dupont estime par ailleurs que 14 ans après la mise en place de la CIRGL à Nairobi sur des préoccupations fondées essentiellement au rétablissement de la paix de la région des Grands Lacs, l'organisation régionale se cherche encore au plan économique.

"Je dirais que la vision économique de la CIRGL n'est pas très claire, parce que tous les 12 pays qui en sont membres font partie également d'autres ensembles sous-régionaux comme le Marché Commun de l'Afrique de l'Est et du Sud (COMESA) et la Communauté pour le développement de l'Afrique Australe (SADC) qui ont un but économique clairement affiché. Là où le bât blesse, c'est que ce vaste ensemble n'a pas des objectifs clairement définis en tant qu'organisation visant le libre échange pour la promotion d'un commerce interrégional.

Avec cette situation, la CIRGL devrait rester le commun dénominateur d'une zone intégrante, mais sur laquelle devrait se greffer des initiatives plus ambitieuses notamment au niveau économique", a-t-il plaidé.

A la question de savoir si des puissances économiques africaines émergeantes comme l'Angola peuvent remorquer des pays pauvres comme le Burundi au niveau du décollage économique dans le cadre de l'appartenance commune à la CIRGL, le Pr Dupont a indiqué qu'il faut garder à l'esprit que durant longtemps, c'est une logique de paix et de sécurité qui a prévalu au sein de cette organisation, avec pour pivot la région des Grands Lacs.

"Mais je ne pourrais pas dire que l'Angola peut servir de locomotive pour l'intégration économique régionale. Parce que l'économie de l'Angola est axée sur l'exploitation de ressources, notamment pétrolières. Par contre, je pense que le pays moteur pour stimuler l'intégration régionale africaine, c'est carrément l'Afrique du Sud qui a ses ports autour de lui ou le Kenya pour le cas de l'Afrique de l'Est".

Pour le Pr Dupont, que ce soit la CIRGL ou les autres communautés d'intégration régionale africaine comme la CEA, le COMESA et la SADC, leurs développements respectives devraient s'inscrire dans l'esprit du Trait d'Abuja de 1991 qui préconise de cheminer vers la création d'une union économique africaine.

Ainsi, a-t-il tranché, on peut éviter à l'Afrique une multitude d'organisations d'intégration régionale qui occasionnent souvent des doublons ou des chevauchements souvent préjudiciables à l'efficacité opérationnelle.

FDLR stands for genocide and must disarm now -- UK

By: James Munyaneza

9 October 2014 – 2014 - The UK government has described the DR Congo-based Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) as “an armed group espousing genocide and should be treated as such.”

In a statement sent to The New Times yesterday, the UK reiterated earlier calls for the militia, largely made up of the elements that committed the 1994 Genocide against the Tutsi in Rwanda, to lay down arms unconditionally or face military action.

It urges regional countries under the auspices of the International Conference on the Great Lakes Region (ICGLR) and the Southern African Development Community (SADC), as well as the United Nations Stabilisation Mission in the Congo (Monusco) to stick to the timeframe for FDLR’s disarmament – voluntarily or otherwise.

“Rwanda’s constitution is rightly clear – there is no room for groups espousing a genocide ideology. The region, including Rwanda, is playing a crucial leadership role. The choice they have presented the FDLR is clear: disarm voluntarily now or face military action. We fully support this,” the statement, signed by the Acting British High Commissioner to Rwanda, Dr Luke Beaumont, reads in part.

On July 2, ICGLR and SADC leaders, during a meeting in Luanda, Angola, gave a six-month ultimatum to the FDLR to disarm or face military action, and a summit to review the progress on the ground – halfway through the timeframe – is slated this month.

The decision to give the FDLR the disarmament window followed the militia group’s public promise to voluntarily demobilise, which saw them send a few fighters and weapons to assembly points, amid growing pressure from the international community.

Kigali reluctantly agreed to the disarmament timeframe, with Foreign Affairs minister Louise Mushikiwabo, on August 14, warning of FDLR’s “delaying tactics and diversions.”

It later emerged that the tens of fighters that had surrendered were largely elderly while the guns were faulty.

And, last Friday, the United Nations Security Council, in a statement, “noted with deep concern that since that date (July 2) no further voluntary surrenders of members of the FDLR have happened and the FDLR have failed to deliver on their public promise to voluntarily demobilise.”

The Security Council also “recalled that leaders and members of the FDLR were among the perpetrators of the 1994 genocide against the Tutsi in Rwanda...and that the FDLR is a group under UN sanctions, operating in DR Congo, and which has continued to promote and commit ethnically based and other killings in Rwanda and in DR Congo.”

Rejected call

It also “rejected any call for political dialogue with the FDLR and reaffirmed the need to arrest and bring to justice those responsible for genocide, war crimes and crimes against humanity.”

The UK has now outlined three steps that must be taken to end FDLR threat to peace and security in the region:

“Firstly, if the FDLR’s stated desire to disarm is to mean anything, they must immediately stop blocking the disarmament process on the ground.

“Secondly, we must ensure the SADC and ICGLR deadlines are met.

“Thirdly, military action must indeed be the inevitable consequence if FDLR do not disarm voluntarily by the SADC deadline. The UN Security Council, on which both Rwanda and the UK sit, has given a clear and unequivocal mandate to Monusco to take action against armed groups. It is important that all parties in the region and Monusco work together to discharge their responsibilities.”

The statement indicates that “the FDLR continues to pose a threat to the region, not least to Rwanda’s vision of a prosperous and secure future.”

The UK is committed to doing all it can to ensure these steps are taken and no one in this region lives in fear from armed groups, it says.

“I hope the Rwandan government will do all it can to ensure these steps are taken when it attends the regional review of the voluntary disarmament process in a few weeks time. It can be sure of the UK government’s support on this,” Dr Beaumont added in yesterday’s statement.

The FDLR moved across the border to the DR Congo as the genocidal regime in Kigali fell in 1994 and more than 10,000 combatants have voluntarily returned home and reintegrated in communities over the last ten years.

The United Nations estimates put the FDLR current capacity at about 1500 fighters but the Rwandan government has previously suggested that the numbers could be higher.

The group’s supreme military commander SylvestreMudacumura was in 2012 indicted by the International Criminal Court on nine counts including rape, murder, and mutilation, while UN has sanctioned several of the militia’s political and military leaders.

Last year, the FDLR made incursions on Rwanda, killing several civilians, and have been linked to a spate of fatal grenade attacks around the country, especially in the capital Kigali, in recent years.

Belgique: les pays des Grands Lacs en débat

Source: Pana

Bruxelles, 8 octobre 2014 - L'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, a été reçu à Bruxelles par le ministre belge sortant des Affaires étrangères, Didier Reynders, a-t-on appris de source officielle.

Selon un communiqué reçu mardi par la PANA, à Bruxelles, le chef de la diplomatie belge a assuré le diplomate onusien du soutien et de la détermination de la Belgique à contribuer à une solution pour les multiples défis auxquels fait face cette région du continent africain.

Au cours de l'entretien, M. Djinnit a fait part au ministre belge de ses impressions après sa première visite dans les pays des Grands Lacs. L'entretien s'est focalisé sur quatre principaux sujets, à savoir la question des groupes armés, la mise en oeuvre de l'Accord-cadre d'Addis- Abéba de février 2013, le projet de la Conférence internationale sur les investissements privés ainsi que la stabilité politique et institutionnelle dans cette région en proie à des troubles récurrents.

Le chef de la diplomatie belge en a profité pour souligner les récents projets de développement lancés par la Belgique dans cette région, notamment le financement d'un programme de 300 millions d'euros en Rd Congo, courant de 2010 à 2014, ainsi qu'un projet de 30 millions d'euros visant les infrastructures dans les provinces congolaises du Kivu.

Par ailleurs, la Belgique participe à hauteur de 11 millions d'euros au budget de la Monusco (Mission de l'ONU pour la stabilisation en Rdc).

Saïd Djinnit a pris la succession de Mary Robinson au poste d'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la région des Grands Lacs, rappelle-t-on.

La SADC, la CIRGL et l’ONU passent un message fort aux FDLR

Source : ARI

Kigali, 7 octobre 2014 - La SADC, la CIRGL et l’ONU assurent que tout est prêt pour la délocalisation à Kisangani (nord-est de la RDC) des ex rebelles rwandais des FDLR qui ont déposé les armes, et qui sont réunis dans un camp de transit à Kanyabayonga (Nord-Kivu) et à Walungu (Sud-Kivu).

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle en anglais), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs(CIRGL) et la MONUSCO (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo) mettent en garde les rebelles rwandais qui refusent de se rendre et/ou de quitter le Kivu, frontalier du Rwanda.

Ce message leur a été transmis par une mission conjointe de la CIRGL, de la SADC et de la MONUSCO qui a effectué lundi 6 octobre une visite éclair au Centre technique de bataillons (CTB) à Kisangani où toutes les dispositions ont été prises pour l’accueil temporaire des rebelles rwandais.

Selon Marius Conrad, conseiller politique de l’ambassade sud-africaine en RDC et membre de la délégation, les conditions d’hébergement des FDLR sont bien réunies dans ce camp de transit.

«Nous avons l’idée que tout est en place. C’est aussi vrai qu’on n’est pas en train de construire un hôtel 5 étoiles. Mais, je crois que les facilités sont là pour accueillir les FDLR, les ex-combattants et leurs familles.», a-t-il dit.

«Il appartient désormais aux FDLR», a-t-il poursuivi, «de se déplacer vers ce camp de transit pour que le processus de désarmement puisse redémarrer».

La visite de cette mission conjointe sur ce site consistait à «passer un message fort aux FDLR » pour qu’ils puissent continuer avec le processus de désarmement volontaire.

Ce processus, «pour nous, c’est un objectif principal pour contribuer à la sécurité et à la stabilité dans l’Est de la RDC», a affirmé Marius Conrad.

Depuis le mois de Mai dernier, quelque 186 combattants des FDLR ont déposé volontairement les armes dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.

Selon le dispositif prévu par le gouvernement congolais et la MONUSCO, ces ex-rebelles rwandais ne seront transférés à Kisangani que pour environ un mois.

Ils seront ensuite acheminés à Irebu (Equateur) et le processus de leur délocalisation dans un pays d’asile pourra prendre six mois pour ceux qui ne veulent pas retourner au Rwanda.

Les FDLR s’y opposent. Leur hiérarchie exige toujours un dialogue direct avec Kigali et l’ouverture de l’espace politique comme préalable à leur désarmement effectif et retour au Rwanda.

Le gouvernement rwandais refuse au motif qu’il ne peut pas dialoguer avec un mouvement génocidaire et terroriste. Le régime au pouvoir à Kigali est soutenu en cela par l’émissaire des Etats-Unis pour la région des Grands lacs, Russ Feingold.

Pour le diplomate américain : «Il n’y aurait aucune justification que les FDLR sollicitent des négociations politiques » à cause de leur passé génocidaire et exactions qu’ils commettent contre les populations civiles depuis leur exil en RDC.

Les 15 membres du Conseil de Sécurité de l’ONU ont d’ores et déjà fait savoir que le 2 octobre a marqué le milieu de la période de six mois pour la reddition volontaire des FDLR, tel que convenu lors de la réunion des ministres de la Défense de la CIRGL et SADC, tenue à Luanda, le 2 juillet courant.

Depuis cette date, «aucune reddition volontaire des membres des FDLR a eu lieu et les FDLR n’ont pas réussi à tenir leur promesse de démobilisation volontaire », a affirmé le Conseil de sécurité dans une déclaration à la presse.

La SADC et la CIRGL avaient prévenu que des opérations militaires contre ce groupe armé seraient organisées «au cas où aucun progrès ne serait constaté lors de l’examen à mi-parcours d’octobre ».

Un sommet conjoint SADC et CIRGL doit être convoqué dans les prochains jours pour décider de la marche à suivre.

Le chef de la MONUSCO, Martin Kobler, ne croit plus au désarmement volontaire des FDLR qu’il accuse de bloquer le processus en exigeant l’ouverture d’un dialogue avec Kigali avant de se rendre.

Ces rebelles rwandais sont basés à l’Est de la RDC depuis la fin du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994. Certains de ces rebelles qui ont participé activement à ce génocide sont recherchés par la justice rwandaise et internationale.

Kigali accuse par ailleurs les FDLR d’être responsables des attaques qui ont fait plusieurs morts et blessés dans les villes du Rwanda ces dernières années.

RDC : les expatriés des Nations unies, ça déménage !

Source: Jeune Afrique

7 octobre 2014 - Cela va bientôt faire un an que les Nations unies ont commencé à redéployer leurs fonctionnaires dans l'Est. Mais les faire venir n'a pas été une mince affaire. Et n'est pas sans cons&