Media Monitoring - OSESG-GL, 4 SEPTEMBER 2015

5 sep 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 4 SEPTEMBER 2015

GENERAL NEWS

Africa: Great Lakes Region to Be Reinvigorated Through Development

OPINION

Source: http://allafrica.com/stories/201509030447.html

By Abebe Woldegiorgis

3 September 2015 - The Great Lakes Region is one of the naturally rich places in Africa yet due to political volatility, it has been plugged with war and conflict and its mineral resources rather fueled destruction. But now, it has grabbed the attention of the international community as the destination of foreign investment.

Briefing journalists yesterday, African Union Great Lake Regions Special Envoy Seied Djinati said that the region has been a battle field for half a century between various political interest groups causing the death of many, displacement of families, infrastructural destruction and still the hungover of political upheaval is there. Ultimately, the execution of development projects and job creation for people there has been taken as a way out from the vicious circle of conflict by the international community.

According to Djinati, though some uncertainties still prevail, supporting development effort through construction of infrastructure, flourishing business and investment are vital and these efforts have a return in terms of political stability.

He also said to that end issues related to regulatory and investment climate, finance and banking systems, customs and tariffs and other enabling environments have been discussed by various stakeholders and the situation seems promising.

He further said the Great Lakes investment initiative underlined both public and private partnership through which regional governments and foreign investment have a stake.

The Pan African Chamber of Commerce and Industry Executive Director Kebour Genna on his part said the situation in the region has shown improvement as compared to decades ago. Countries such as Rwanda and Uganda have been registering significant economic growth which spill over to neighbouring countries. Road infrastructure in the Democratic Republic of Congo also improved while the IT service could be said exemplary to other regions.

He further said that in the Great Lakes Region development initiative, investment agencies, ministry representatives, industry leaders, chambers of commerce and business association officials involved so as to facilitate the job.

According to him, the Region, though beset by recurring conflicts over years, it is well endowed with natural resources including strategic location bordering two oceans. The opportunities for exploiting these endowments for intra-regional benefits are immense. However, he underlined that to exploit the natural resources; capacity building, improving productivity and competitiveness are key challenges.

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DRC

RDC : le Groupe des envoyés internationaux apporte son soutien au processus électoral

NOUVELLE

Source: Agence de presse Xinhua

4 septembre 2015 - Suite à sa rencontre du 28 août à Genève, le Groupe des Envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs, a déclaré jeudi son soutien aux efforts de la RDC dans l'organisation des prochaines élections.

"Avec l'appui de la Communauté internationale, ces élections qui devraient être transparentes, crédibles et exclusives, auront une portée historique et sont d'une grande importance pour la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité", souligne le Groupe des envoyés dans une déclaration conjointe.

Les envoyés internationaux reviennent sur la particularité, mais aussi l'importance de la tenue des élections présidentielles et législatives dans les délais constitutionnels avec la participation de toutes les personnes éligibles.

"Nous lançons un appel à tous les acteurs politiques en vue de parvenir rapidement à un accord sur les conditions d'un processus crédible, mais surtout, de prendre sans tarder des mesures nécessaires afin de garantir un espace politique ouvert à tous", ajoute les envoyés.

Le Groupe des envoyés internationaux est composé de l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs, du Représentant spécial de l'UA, du Représentant spécial de l'ONU en RDC, mais aussi des USA, de l'Union européenne, et de la Belgique.


Le Phare : «Les envoyés spéciaux de la CI dans les Grands Lacs interpellent la classe politique congolaise»

NOUVELLE

Source: Radio Okapi.net (http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/revue-de-presse/le-phare-les-envoyes-speciaux-de-la-ci-dans-les-grands-lacs)

4 septembre 2015 - Le groupe des Envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs a publié jeudi 3 septembre 2015, un communiqué précisant sa position officielle sur les tractations politiques en cours en RDC, écrit Le Phare à la une : « Les envoyés spéciaux de la CI dans les Grands Lacs interpellent la classe politique congolaise. »

D'entrée de jeu, les Envoyés spéciaux ont confirmé leur soutien à la RDC dans ses efforts visant à organiser les prochaines élections qui auront une portée historique.

« Elles sont d'une grande importance pour la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité. Ces élections, avec l'appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives », ont-ils indiqué, selon Le Phare.

Dans le même document, les Envoyés internationaux ont souligné, en particulier, l'importance de la tenue des élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels, avec la participation de toutes les personnes éligibles.

La Prospérité abonde dans le même sens et titre : « RDC, les Envoyés spéciaux invitent les acteurs politiques à un accord ! »

Ils étaient six envoyés spéciaux à avoir pris part à la rencontre de Genève : Martin Kobler (Monusco), Saïd Djinnit (ONU), Ibrahima Fall (UA), Thomas Perriello (USA), Koen Vervaeke (UE) et Frank Coninck (Belgique).

Ils ont signé une déclaration dans laquelle ils insistent sur l'importance de la tenue des élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels, rapporte le quotidien.

La Prospérité estime que «ces élections, avec l'appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives. Un accord entre acteurs politiques est à trouver rapidement pour créer les conditions d'un processus credible.»

Mais toutes ces déclarations de ceux qu'on appelle simplement fonctionnaires internationaux dans la ville haute, à Kinshasa, n'émeuvent pas grand-monde. C'est comme un vieux chat fatigué de corps, dit-on, qui ne fait plus peur aux souris. Et, pourtant, à l'Onu, l'on considère qu'il s'agit là, d'un vrai avertissement à prendre au sérieux, poursuit le quotidien.

Forum des As reprend intégralement le communiqué des envoyés spéciaux et représentants internationaux pour la région des Grands Lacs sur les élections en RDC.

L'Avenir traite du sujet des élections mais s'intéresse à celles des gouverneurs et vice-gouverneurs. «Fermeté de la Cour constitutionnelle pour débloquer la situation», titre le journal.

La Cour constitutionnelle a bouclé hier, l'instruction relative à la demande d'interprétation de la loi électorale et de celle de programmation de nouvelles provinces. Saisie par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les « neuf sages » de la Cour constitutionnelle ont entendu successivement André Mpungwe, Evariste Boshab et enfin, Matata Ponyo, hier lors d'une séance à huis clos, relate le quotidien.

Et le journal de poursuivre : «Ils sont, dès lors en possession de tous les éléments et informations ayant conduit à la non organisation de l'élection des gouverneurs et vice-gouverneurs des 21 nouvelles provinces par la CENI. L'absence des gestionnaires élus dans les provinces démembrées donne lieu aux fraudes dans la perception des taxes, occasionnant ainsi un colossal manque à gagner pour le Trésor public. Ce qui, par ailleurs, est de nature à troubler l'ordre public.»

Forum des As constate que le très matinal Matata Ponyo était invisible aux aurores. Une vraie anomalie pour ce Premier ministre qui se met à la tâche avant le lever du soleil. En déplacement ? Indisponible ? s'interroge le quotidien, qui trouve la réponse après recherches :

« Rien de tel. Des sources croisées ont signalé la présence du chef du gouvernement dans les locaux de la Cour constitutionnelle. Rien de grave. Rien d'anormal. Les Congolais devraient s'y faire. »​

Congo militia chief Ntaganda says protected civilians

NEWS STORY

Source: Reuters Africa

By Thomas Escritt

3 September 2015 - Militia leader Bosco Ntaganda, on trial in The Hague on charges of orchestrating rape and murder in a conflict in northeast Congo in the early 2000s, said he was a "revolutionary rebel" trying to restore peace in the province.

Accounts of rape and massacres during the fighting have dominated the first two days of his trial, with prosecutors saying Ntaganda gathered a guerrilla army to strengthen his allies and corner the region's mineral resources for himself.

But Ntaganda, who began his military career fighting alongside Tutsi forces in Rwanda in 1994 that brought to an end that country's genocide, said his Union of Congolese Patriots (UPC) army attempted to protect civilians of all ethnicities.

"The word had gone out to kill all Tutsis in Ituri, or those who looked like them," he said, rising to address judges in the wood-panelled courtroom at the end of the second day of his trial.

"I ask you to make a distinction between a revolutionary rebel and a criminal," he told judges. "I am not a criminal."

Earlier, a lawyer for victims had described how girls as young as 12 were forced to serve as "wives" to senior officers in the UPC or were forced to be sexually available to soldiers.

Prosecutors say Ntaganda let ethnic Hema troops under his command rape and massacre ethnic Lendu civilians who lived on land rich in oil, diamonds and gold which he wanted for himself. They also accuse him of raping child soldiers.

One 13-year-old said falling pregnant with the child of a senior commander was a "relief" from the daily round of sexual favours she otherwise had to offer fighters, the victims' lawyer said.

But his lawyers said he was a disciplined and highly professional soldier who had protected civilians from other militias during a power vacuum in the country that followed the 1997 toppling of President Mobutu Seke Seso.

Before he gave himself up in 2013 after seven years on the run, Ntaganda fought for 15 years in wars that killed some 5 million people in the Democratic Republic of Congo over the past two decades.

U.N. experts have said the M23 rebels he fought alongside were backed by Rwanda, a charge Kigali has always denied.

Born in Rwanda but raised in Congo, he began his military career alongside Tutsi rebels who seized control of Rwanda in 1994, bringing to an end the genocide in which 800,000 died.

Bosco Ntaganda devant la CPI : Un procès qui doit faire trembler des têtes couronnées de la sous-région

OPINION

Source: Le Pays (Burkina Faso)

Par Dieudonné MAKIENI

3 septembre 2015 - Hier, s’est ouvert à la Cour pénale internationale (CPI), le procès de Bosco Ntaganda, surnommé « Terminator ». Général de l’armée congolaise, ce chef de guerre qui a promené sa bosse du Congo au Rwanda, est impliqué dans la plupart des massacres de populations qui ont eu lieu dans la région des Grands lacs. Recherché activement par les autorités congolaises et rwandaises ainsi que par l’institution de Fatou Bensouda qui l’accuse de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’enrôlement d’enfants mineurs, Ntaganda a toujours nié les faits. Mais pris entre le marteau de la CPI et l’enclume de ceux qu’il a servis hier, Bosco Ntaganda s’était finalement rendu à l’ambassade américaine de Kigali en mars 2013, avant d’être transféré à la CPI pour y être jugé. Il faut dire qu’en choisissant la Justice internationale, Bosco Ntaganda a ainsi mis fin à une cavale dont l’issue risquait à tout moment de lui être fatale. En se livrant à la CPI, Bosco était conscient qu’il risquait gros, au regard des chefs d’accusation retenus contre lui (13 pour crimes de guerre et 5 pour crimes contre l’humanité dont des meurtres, des pillages, des viols d’enfants soldats et d’esclavage sexuel). Mais il savait, par dessus tout, qu’il coupait l’herbe sous les pieds de certains chefs d’Etat de la sous-région qui auraient préféré le savoir six pieds sous terre, que dans les bureaux de l’intraitable Fatou Bensouda. On sait en effet que Terminator n’était pas qu’un chef de guerre sanguinaire. Il était aussi un homme d’affaires qui prospérait dans le commerce minier et ce, à travers toute la sous-région. Une activité qui n’a pas manqué d’intéresser certains chefs d’Etat comme le sulfureux Paul Kagamé du Rwanda ou encore Yoweri Museveni de l’Ouganda, sans oublier l’insaisissable Joseph Kabila. Tous, pour une poignée d’or ou de diamant, lui ont donné leur onction par leur silence, quand ils ne l’utilisaient pas pour massacrer ou exterminer des ethnies qui refusaient de se soumettre à leur diktat.

C’est le lieu de saluer les efforts de la CPI et son rôle dans la protection des populations vulnérables

On est donc bien fondé à penser que ce procès qui vient de s’ouvrir à la CPI, va faire trembler de nombreuses têtes couronnées de la sous-région. Qu’à cela ne tienne, pour les populations de la sous-région, ce procès est la meilleure revanche que la communauté internationale puisse leur donner. Un cadeau de Noël avant Noël. Ce procès laisse par ailleurs comprendre pourquoi les peuples africains et leurs dirigeants ne seront jamais sur la même longueur d’onde, dès qu’il est question d’apprécier l’utilité de la CPI pour le continent. Bosco Ntaganda a choisi de plaider non coupable, quoique les preuves rassemblées contre lui soient tellement criardes qu’il aurait été sage pour lui de ne pas les contester. Et ce d’autant que la Cour pénale a réussi à mobiliser plus d’une centaine de témoins à charge. Mieux, parmi ces témoins, on retrouve aussi bien ses victimes que des anciens camarades et frères d’armes prêts à tém