Media Monitoring - OSESG-GL, 20 November 2014

21 avr 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 20 November 2014

Congo-Kinshasa: Kinshasa qualifie d'«ingérence inacceptable» un rapport de HRW


Source: Radio France Internationale


Une opération policière a conduit à la mort de 51 jeunes en RDC selon HRW

Des policiers congolais participant à l’Opération Likofi dans la capitale de la RD Congo, Kinshasa, le 2 décembre 2013

19 novembre 2014 - La publication mardi d'un rapport de l'ONG HumanRights Watch accusant la police congolaise d'exécutions a fait réagir les autorités. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a dénoncé une « ingérence inacceptable », et estimé que HRW n'apporte pas de preuves pour étayer ses accusations.

Après les Nations unies il y a un mois, c'était mardi au tour de l'organisation de protection des droits de l'homme HRW de publier un rapport pour s'inquiéter de dérives de la police.

L'ONG accuse des policiers d'avoir exécuté 51 citoyens congolais, et fait disparaître 33 autres au cours d'une opération de lutte contre la délinquance menée de novembre 2013 à février 2014 à Kinshasa.

« C'est à nous de décider qui est coupable et qui est innocent »

Le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende voit dans ce rapport une « ingérence inacceptable ».

Pour les autorités congolaises, le fait que HumanRights Watch demande à ce que le commandant de l'opération policière - le général CelestinKanyama - soit suspendu et qu'une enquête soit ouverte passe mal.

« De quel droit une ONG demande-t-elle à un Etat de suspendre un responsable, sans fournir des preuves de ce qu'elle avance ? », a réagi Lambert Mende, joint par téléphone par RFI, ajoutant : « C'est &