M. Saïd Djinnit, Envoyé spécial : « À l’occasion de la Journée internationale de la femme, je redis mon engagement en faveur de la participation énergique des femmes à la vie politique et aux processus de paix dans la région des Grands Lacs. »

8 mar 2017

M. Saïd Djinnit, Envoyé spécial : « À l’occasion de la Journée internationale de la femme, je redis mon engagement en faveur de la participation énergique des femmes à la vie politique et aux processus de paix dans la région des Grands Lacs. »

Nairobi, le 8 mars 2017 – À l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, M. Saïd Djinnit, a demandé aux parties prenantes de la région de veiller à ce que les femmes soient au cœur de la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région. Il fait observer qu’en temps de conflit et de combat pour la paix, les femmes sont encore largement tenues à l’écart des négociations et de la prise de décisions.

Le thème de cette année (Les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030) est axé autour des objectifs de développement durable nos 4 (Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie) et 5 (Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles).

L’Envoyé spécial répète que la participation des femmes aux processus de paix est essentielle en ce qu’elle offre des avantages plus importants et durables aux communautés et aux nations. « Afin de remédier aux causes profondes du conflit dans la région des Grands Lacs et d’y apporter une paix durable, la voix des femmes et des filles doit être entendue. À l’occasion de la Journée internationale de la femme, je me dis à nouveau résolu à faire campagne pour que les femmes et les filles, qui représentent plus de la moitié de la population de la région, participent énergiquement à la vie politique et à la prise de décisions et pour que leur voix y soit prise en compte et entendue », a-t-il déclaré.

Malgré tous les efforts déployés, les femmes demeurent sous-représentées dans les dialogues politiques, les négociations et les initiatives de consolidation de la paix. Selon M. Djinnit, les institutions nationales et régionales ont également un rôle central à jouer pour favoriser une réelle participation des femmes à la vie politique et aux processus de paix. « De véritables progrès en matière de participation des femmes à la vie politique et aux processus de paix ne seront possibles qu’avec une volonté politique et des ressources suffisantes », a-t-il fait remarquer.