L’ONU, DES ORGANISATIONS RÉGIONALES ET DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE RENFORCENT LEUR PARTENARIAT EN MATIÈRE D’ALERTE RAPIDE ET DE PRÉVENTION DES CONFLITS DANS LES ÉTATS D’AFRIQUE CENTRALE

Les participants à l’atelier sur les mesures d’alerte rapide et de prévention des conflits dans les États d’Afrique centrale, à Libreville (Gabon) le 31 juillet 2017 (Photo : UNOCA/Norbert Ouendji)

1 aoû 2017

L’ONU, DES ORGANISATIONS RÉGIONALES ET DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE RENFORCENT LEUR PARTENARIAT EN MATIÈRE D’ALERTE RAPIDE ET DE PRÉVENTION DES CONFLITS DANS LES ÉTATS D’AFRIQUE CENTRALE

Libreville (Gabon), le 1er août 2017 − Des représentants du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC) et du secrétariat de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) se sont réunis à Libreville le 31 juillet et le 1er août 2017 à l’occasion d’un atelier visant à renforcer la participation de la société civile aux activités de prévention des conflits et de médiation en Afrique centrale. L’atelier avait pour objectif général de faciliter le dialogue entre la CEEAC et la société civile aux fins de conclure des partenariats en matière d’alerte rapide et de prévention des conflits dans les États d’Afrique centrale. Cet objectif s’inscrit dans le Plan d’action de 2017 du Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC) de la CEEAC.

L’atelier a été organisé sachant qu’il fallait renforcer d’urgence la coopération et les partenariats avec les organisations de la société civile afin de prévenir les conflits et de maintenir la paix, tel que préconisé dans divers instruments d’action de l’ONU et de l’Union africaine, notamment dans la vision du Secrétaire général concernant la prévention des conflits, l’Agenda 2063 de l’Union africaine et le Cadre commun ONU‑Union africaine pour un partenariat renforcé en matière de paix et de sécurité. Cet atelier s’inscrit également dans la ligne de la Déclaration de Kinshasa de 2009 des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC et de plusieurs déclarations politiques et protocoles de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Depuis son lancement en 2006, le processus de mise en service du MARAC prévoit la nomination de « correspondants décentralisés » dans chacun des 11 États membres de la CEEAC. Le rôle de ces correspondants, dont certains sont choisis parmi les organisations de la société civile, consiste essentiellement à faciliter la collecte de données dans les pays afin d’alimenter le système d’alerte rapide de la CEEAC sur la base d’un modèle d’indicateurs couvrant les questions politiques, économiques, socioculturelles et humanitaire et la sécurité ainsi que la dynamique régionale.

Ont participé à l’atelier des représentants de la société civile des pays de la CEEAC et de l’Afrique de l’Ouest ainsi que des membres du secrétariat de la CEEAC et des responsables du BRENUAC, du Bureau de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs, du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).