Media Monitoring - OSESG-GL, 9 SEPTEMBER 2015

9 sep 2015

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DRC

Congo high court orders new look at election timetable

NEWS STORY

Source: Reuters

By Matthew Mpoke Bigg and Mark Trevelyan

8 September 2015 - Democratic Republic of Congo's highest court on Tuesday told election authorities to take a fresh look at the country's voting timetable, raising the prospect of a delay that would enable President Joseph Kabila to stay in office beyond 2016.

The court ordered the national election commission to re-evaluate its calendar, saying that budgetary and political constraints have made it untenable.

Critics say Kabila intends to hold on beyond the election set for November 2016, when he is due to step down, and delay the first peaceful handover of power in a country whose eastern regions have endured years of conflict.

At least 40 people were killed in January in protests over a plan to revise the electoral code. Kabila has ruled Congo since his father's assassination in 2001, and won disputed elections in 2006 and 2011.

Analysts say the 2016 timetable for more than a dozen local, provincial and national elections is in jeopardy due to its $1.1 billion price tag and difficulties establishing 21 new provinces created in July as part of a decentralisation initiative.

The court said this process, in which the new provinces have yet to establish executive committees, has created "anarchy" in the absence of viable local governance.

The court "orders the National Independent Electoral Commission to evaluate, in complete independence and impartiality, the entire electoral process," its president, Luamba Bindu, said from the bench.

Governors must be in place before polls for new provincial assemblies, now set for Oct. 25 this year, can occur, he said. A postponement of that vote could delay the whole timetable.

The court also ordered the government to take "exceptional transitional measures" to restore order and security in the new provinces and accelerate the elections.

That order could be interpreted as allowing the government to appoint interim governors, but government spokesman Lambert Mende said it was too early to say how Kabila might respond.

Kabila's opponents say they suspect that by naming governors he can install loyalists to help him stay in office.

Kabila has refused to comment on his political future, though Mende says he will respect the constitution.

Aubin Minaku: en RDC, il ne faut pas «avoir un "fixisme" sur les dates»

NOUVELLE

Source: RFI

Par Florence Morice

Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), récemment élu président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, est actuellement en France, où il s’est entretenu notamment avec Michaëlle Jean, la secrétaire générale de la Francophonie et son homologue français Claude Bartolone. A cette occasion, et alors qu’en RDC l’opposition accuse le pouvoir d’organiser un glissement du calendrier électoral afin de maintenir le président Joseph Kabila au pouvoir, Aubin Minaku a accepté ce mardi 8 septembre, d’être l’invité de Florence Morice.

8 Septembre 2015

Nous sommes à une semaine de la rentrée parlementaire en RDC, quels sont les principaux enjeux de cette rentrée?

Aubin Minaku: La prochaine session parlementaire est budgétaire. Une session budgétaire en pareille période est capitale dans la mesure où nous devons prévoir ce qui convient comme fonds pour les prochaines élections.

Comment se fait-il que, à un mois et demi de la tenue des élections locales, le plan de décaissement pour financer ce scrutin n’ait pas encore été annoncé par le gouvernement ?

Il faut savoir que nous n’avons pas non plus un budget de 100 milliards ou 50 milliards de dollars et les élections vont nous coûter une bagatelle de plus de 800 millions de dollars. Donc nous allons interroger le gouvernement. Mais ce que je peux vous certifier, c’est qu’i n’y a pas mauvaise foi. Quand vous parlez élections en République démocratique du Congo, c’est plus de 30 millions d’électeurs, sur une étendue de 2,355 millions de kilomètres carrés. Ça signifie que nous ne devons pas avoir un blocage sur les dates qui pourrait paraître même stupide à certains égards. Il faut évaluer en tenant compte notamment des aspects budgétaires.

Ça signifie que le calendrier actuel n’est pas tenable?

La Céni [Commission électorale nationale indépendante] devra nous répondre. Mais si la Céni estime qu’il y a des contraintes notamment d’ordre financier, ça ne doit pas bloquer la République.

Vous ne pouvez pas garantir que l’élection présidentielle aura lieu à la date prévue par le calendrier?

En 2011, nous avions organisé les élections avant le 5 décembre parce qu’il y avait une sorte de fixisme encore. Après le 5, c’est le déluge. Et les élections étaient organisées dans des conditions logistiques assez difficiles. Puis il y a eu critiques. Nous allons, forts de l’expérience passée, agir autrement.

Pourquoi dans ce cas-là, ne pas décaler les locales pour garantir, comme le réclame la communauté internationale, que les législatives et la présidentielle soient organisées à une date prévue, ça ne pourrait pas être une solution?

C’est une des hypothèses proposées par certains. Laissez les Congolais dialoguer pour lever une option.

Vous pensez comme le ministre des Relations avec le Parlement qu’une prolongation du mandat de Joseph Kabila permettrait de garantir cette stabilité?

Ici, on n’en est pas à citer des noms. Actuellement, il y a un président de la République qui va remettre le tablier à un autre président de la République, élu.

En décembre 2016?

Un autre président de la République élu, c’est cela qu’il faut retenir. S’il arrive que les élections soient organisées en décembre 2016 et qu’un autre président est élu, ça va de soi puisque nous sommes dans un Etat de droit. Mais l’essentiel, c’est de savoir dialoguer pour le bien-être de nos populations. C’est là le pourquoi même des consultations que le président de la République est en train de mener et qui pourraient nous conduire à un dialogue.

Mais pourquoi faire un dialogue alors qu’il y a déjà eu des concertations nationales. Ça veut dire qu’elles ont été un échec?

La situation est très dynamique. Puis les concertations nationales, ce n’est pas toute l’opposition qui a pris part à ces travaux.

Mais cette fois-ci non plus, il n’y aura pas toute l’opposition s’il y a dialogue?

C’est vous qui le dites.

C’est l’opposition qui le dit.

On verra bien le jour où le dialogue sera convoqué, s’il est convoqué parce que ce n’est pas à moi de le convoquer.

Que répondez-vous à ceux qui, au sein de l’opposition, craignent que ce dialogue ne serve en fait qu’à retarder les élections et maintenir Joseph Kabila au pouvoir. Est-ce que ces craintes sont justifiées?

Non chacun est libre, chacun s’exprime dans les couloirs, les salons, mais nous allons nous retrouver pour aboutir à une solution raisonnable. C’est cela l’essentiel.

Quelle est la priorité que vous vous êtes fixée en tant que nouveau président de l’Assemblée des parlementaires francophones?

C’est d’abord d’affiner les relations entre tous les Etats membres, de sorte que tous ceux qui sont un peu à l’écart puissent effectivement réintégrer la grande famille des parlementaires de la Francophonie.

Vous pensez à qui en particulier?

Déjà, la Tunisie est de retour. Nous avons aussi d’autres Etats qui sont sous observation, notamment le Burundi, le Burkina Faso.

Le Burundi en ce moment, compte tenu de la crise politique que connaît le pays est en mesure de revenir pleinement dans les travaux?

Personnellement, je suis convaincu qu’il en sera ainsi très rapidement. D’ailleurs au niveau de l’union interparlementaire à New York, il y a eu aussi une délégation burundaise.

A cette occasion, vous avez tenu un discours au cours duquel vous avez au nom de la Francophonie affirmé votre attachement aux valeurs de la démocratie, et la défense des droits de l’homme également. De ce point de vue-là, que pensez-vous de la censure qui frappe le film de Thierry Michel, « L’homme qui répare les femmes » sur le docteur Mukwege (le film, qui met en lumière le drame des viols dans l’est du pays). Soutenez-vous cette décision?

Il faut exiger la correction des inexactitudes de ce film. Une partie de ce film concerne le témoignage des femmes qui en langue swahili sont en train de remercier les troupes des forces armées de la République parce que ces troupes les ont sorties des mains des rebelles. Mais la traduction en français est telle que ces femmes seraient en train de condamner les troupes congolaises pour viols. Nous ne pouvons pas laisser passer les contre-vérités. Je souhaite d’abord qu’il y ait une correction claire pour que l’armée ne soit pas dérangée dans sa dignité, violentée même dans sa dignité. Une fois corrigé, personne n’empêchera la diffusion de n’importe quel film, notamment celui-là.

RDC: la Cour constitutionnelle ouvre la voie au report des élections

NOUVELLE

Source: BFM TV (http://www.bfmtv.com/international/rdc-la-cour-constitutionnelle-ouvre-l...)

8 September 2015 - La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a ouvert la voie mardi à un report du cycle électoral devant mener à la présidentielle de 2016 en ordonnant la tenue des élections des gouverneurs des provinces nouvellement créées avant le premier scrutin devant ouvrir ce cycle, en octobre.

Répondant à une requête en interprétation de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la Cour a "enjoint au gouvernement" de la RDC de doter la Céni "des moyens nécessaires pour l'organisation impérative des élections des gouverneurs des nouvelles provinces avant toute élection des députés provinciaux et sur toute l'étendue de la République".

RDC: éboulement meurtrier dans une mine

NOUVELLE

Source: Le Figaro.fr

8 Septembre 2015 - Les services de secours congolais recherchaient aujourd'hui d'éventuels survivants dans une mine du sud-est de la République démocratique du Congo après un éboulement qui aurait coûté la vie à 13 personnes, a-t-on appris aujourd'hui de source officielle.

"Les recherches pour retrouver des survivants se poursuivent", a déclaré le ministre des Mines du Katanga, Odax Sompo, joint par téléphone à Lubumbashi, capitale de cette province du sud-est de la RDC.

Odax Sompo a refusé de donner un bilan de cet accident survenu hier dans la mine de cobalt de Mabaya, près de la frontière zambienne, à environ 80 km au sud de Lubumbashi.

Cette mine est exploitée par des "creuseurs artisanaux", autrement dit des mineurs clandestins. Ils seraient jusqu'à 10.000 à risquer leur vie dans cette mine à la teneur particulièrement riche.

Un journaliste local et un fonctionnaire d'un service social dédié aux mineurs affirment que 13 d'entre eux sont morts dans l'éboulement d'hier, survenu après deux accidents similaires ayant fait 18 morts au cours de la semaine précédente. Selon le fonctionnaire, la distance de sécurité entre chaque puits de mine est loin d'être respectée, ce qui augmente les risques d'éboulements.


RDC: la capacité des forces nationales et onusiennes mise en cause par les tueries des ADF

ANALYSE

Source: Agence de presse Xinhua

9 Septembre 2015 - Les massacres à répétition perpétrés par les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu (Est de la RDC) pousse certains observateurs à remettre en cause la capacité des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la force de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco).

Les rebelles des ADF implantés depuis 20 ans dans l'est de la RDC sont accusés par les Nations unies, le gouvernement rd-congolais ainsi que la société civile d'avoir tué plus de 400 civils à l'arme blanche, dans une série de massacres au cours des dix derniers mois dans le territoire de Beni, situé à la frontière avec l'Ouganda.

En mai dernier, les nombreuses attaques attribuées aux ADF ont provoqué un mouvement de contestation populaire dans le territoire de Beni. Des commerçants, enseignants et étudiants ont observé plusieurs journées ville-morte, appelant le gouvernement central et les autorités local