Media Monitoring - OSESG-GL, 9 JULY 2015

9 juil 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 9 JULY 2015


GENERAL NEWS


Grands Lacs : les dirigeants lancent la Conférence sur l’investissement du secteur privé

ARTICLE

Source: Radio Okapi

8 juillet 2015 - Les dirigeants des différents pays de la région des Grands Lacs décident de lancer une Conférence sur l’investissement du secteur privé en février 2016 à Kinshasa. Le communiqué conjoint sanctionnant la rencontre, lundi 6 juillet à Kinshasa, entre le Comité national d’organisation de la RDC et les délégations des Nations Unies et de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) indique qu’il s’agit de renforcer le développement et l’intégration économique dans cette région.

La Conférence sur l’investissement du secteur privé vise à élargir les opportunités de commerce et à stimuler la création d’emplois afin d’instaurer une stabilité et une paix durable dans la région.

Elle réunira les différentes catégories des investisseurs du secteur privé, des autorités gouvernementales, des chambres de commerce, d’industries nationales et des agences de promotion de l’investissement.

Le but est de faciliter les échanges sur les opportunités d’affaires, d’évaluer le climat des affaires et de signer des accords d’investissement sur plusieurs projets identifiés.

Déjà, un dossier sur les opportunités d’investissement contenant une liste de projets régionaux a été élaboré, faisant suite aux consultations tenues à Luanda en Angola en décembre 2014.

Cette conférence, qui se tiendra du 24 au 25 février prochain à Kinshasa, a déjà un secrétariat composé d’officiels du bureau de l’envoyé spécial des Nations unies, du secrétariat de la CIRGL et du point focal du gouvernement de la RDC.

Tous ces officiels ont pour mission de faire de la conférence sur l’investissement du secteur privé une excellente opportunité pour faire de la région des Grands Lacs un environnement attrayant pour les investisseurs, favorable aux affaires et où la stabilité et le développement s’enracinent afin d’alléger la souffrance des populations.

Justice must cut both ways

OPINION

Source: The Africa Report

By Patrick Smith

The fate of Darfur highlights the short attention span that has stymied the International Criminal Court (ICC).

7 July 2015 - Like Groucho Marx, South Africa does not want to belong to a club that will accept it as a member. This time, the club in question is the International Criminal Court.

What could be the final showdown over South Africa's membership of the ICC was prompted by the fiasco of the arrival of Sudan's indicted President Omar al-Bashir at the African Union (AU) summit in Johannesburg on 13 June and his forced departure on 15 June.

South Africa, with the moral strength from its struggle against apartheid, was a key signatory of the ICC's Rome Statutes.

The governing African National Congress now says the ICC is "no longer useful for the purposes for which it was intended – being a court of last resort for the prosecution of crimes against humanity."

The ICC's charges against Bashir are based on the deaths of more than 300,000 people in the Darfur region a decade ago.

The latest United Nations (UN) reports say at least 78,000 people have been forcibly displaced in Darfur this year and there are unverified reports of 130,000 more chased from their homes by the government's Rapid Support Forces and state-backed militias.

The current fate of Darfur shows the same short attention span that has stymied the development of the ICC.

The court's international backers have to show that justice must cut both ways: if the US was to ratify the Rome Statutes, it would add pressure on Russia and China to follow suit, making it far less of an Africa-centric affair.

ICC prosecutor Fatou Bensouda, as a top Gambian lawyer trained in Nigeria, is sensitive to the charge that the ICC is pursuing selective justice against Africa.

She has also made the point that the UN Security Council, which authorised the ICC investigation and prosecution, should take much more serious action if it wants the court to press its charges against President Bashir.

The Security Council, which could not agree on a resolution to refer Syria to the ICC this year, should back a French proposal that no council member should use its veto when considering crimes against humanity.

It should also support the ICC's implementation of witness protection programmes and effective and technologically savvy investigations.

As a senior UN official tells The Africa Report: "If Loretta Lynch and the FBI can work out who laundered the money at FIFA, the ICC should be able to prove who ordered the killings of hundreds of thousands of people in Africa."

Another development for the court that could win it wider credibility is the membership of Palestine this year, which could trigger investigations into allegations of war crimes carried out by both Israel and Hamas.

There have also been a slew of proposals for hybrid courts – in Central African Republic, South Sudan, Guatemala and Kosovo – combining the knowledge of national judiciaries with the guarantees of international jurists.

These could help the ICC to win back support. For the sake of the hundreds of thousands of victims of atrocities, let's hope it succeeds.

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DEMOCRATIC REPUBLIC OF CONGO

Le gouvernement déterminé à clôturer le dossier des ex-M23

ARTICLE

Source: Digitacongo.net (http://www.digitalcongo.net/article/108348)

Selon François Mwamba, la RDC a accompli sa part de responsabilité et il ne reste que des tâches communes qui nécessitent la coopération des autres intervenants pour clôturer le dossier M23.

Kinshasa, 8 juillet 2015 - Le vice-ministre de la Défense nationale, anciens combattants et réinsertion, René Sibu, a réaffirmé mardi la détermination du gouvernement à mettre fin au dossier des éléments ex-M23, conformément à la Déclaration de Nairobi et à la résolution du Sommet des Chefs d’Etat tenu le 18 mai dernier à Luanda, en Angola. Il l’a fait savoir à l’issue de la réunion d’évaluation avec les garants (Nations Unies, CIRGL), de cette déclaration.

« Le M23 constitue une force négative. Nous n’allons pas continuer à aller au Rwanda et en Ouganda pour les chercher. La présence des témoins de la région vise à résoudre une fois pour toutes ce dossier », a souligné M. Sibu avant de préciser que le gouvernement veille à ce que ceux qui ont été amnistiés ne puissent pas bénéficier de l’asile de l’autre côté.

Au sujet de l’ultimatum de trois mois donné par le Sommet de Luanda, M. Sibu a dit qu’il n’aura pas d’effet pour la simple raison que le dossier aura été réglé dans le délai convenu avec l’envoi des missions au Rwanda et en Ouganda. Le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de mise en œuvre de l’Accord-cadre (MNS), François Muamba Tshishimbi, a rappelé que la Déclaration de Nairobi fait suite à la défaite militaire du M23, en novembre 2013, engageant le pays dans un processus de paix, avant d’expliquer qu’au titre de ces engagements, la RDC a accompli sa part de responsabilité et il ne reste que des tâches communes qui nécessitent la coopération des autres intervenants pour clôturer le dossier M23.

S’agissant de la présence du M23, François Muamba a précisé qu’à ce jour il a été dénombré en Ouganda 1.678 et plus de 450 au Rwanda, identifiés lors de la signature de l’acte d’engagement d’éligibilité à l’amnistie. Cependant, 182 éléments ont été rapatriés volontairement et stationnés à Kamina, au Katanga.

Le secrétaire exécutif adjoint de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), Vicente Muanda, a relevé que l’absence d’autres intervenants (Rwanda, Ouganda), aux réunions tripartites d’évaluation constitue une difficulté majeure à l’aboutissement du processus de mise en œuvre de ladite déclaration.

Aussi, a-t-il préconisé la tenue prochaine de ces réunions avec d’une part la RDC, le Rwanda et les garants (Nations Unies, CIRGL et SADC) et, d’autre part, les mêmes acteurs avec l’Ouganda, en vue de débloquer la situation. Il a, par ailleurs, noté que la RDC a réalisé beaucoup de progrès dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration de Nairobi.

RDC : fronde commune contre un nouveau mandat de Kabila

ANALYSE

Par Trésor Kibangula

Dans le Katanga, outre Moïse Katumbi, deux personnalités locales s'opposent à un nouveau mandat de Kabila : l'avocat Jean-Claude Muyambo et le président de l'Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu.

7 juillet 2015 - Dans le Katanga, outre Moïse Katumbi, deux personnalités locales s'opposent à un nouveau mandat de Kabila : l'avocat Jean-Claude Muyambo et le président de l'Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu.

C’est l’histoire de trois Katangais qui n’ont pas toujours été d’accord, mais partagent aujourd’hui un même combat. Chacun à sa manière, chacun selon sa stratégie.

Le premier à dégainer fut Jean-Claude Muyambo Kyassa, 49 ans. Le président du parti Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (Scode), ex-bâtonnier de Lubumbashi et ancien ministre des Affaires sociales (2007-2008), a commencé à prendre ses distances avec la majorité au lendemain des législatives de novembre 2011, à l’issue desquelles il a perdu son mandat de député national. « Il n’a pas été réélu parce que certaines personnes très influentes auprès du chef en avaient décidé ainsi », accuse l’un des proches de l’avocat.

Muyambo et Katumbi, meilleurs ennemis

Parmi ces personnes que Muyambo soupçonne d’avoir manœuvré contre lui, un homme en particulier : Augustin Katumba Mwanke, décédé en février 2012 dans un accident d’avion à Bukavu. Député national et ancien gouverneur du Katanga, ce cofondateur du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir) était l’éminence grise du chef de l’État. Il était aussi le mentor de l’homme d’affaires Moïse Katumbi Chapwe, dont il a accompagné l’entrée en politique. Une proximité qui, pour Muyambo, a ipso facto expédié son ex-ami Katumbi dans le camp de ses ennemis.

Pendant près de cinq ans, les deux fortes personnalités se sont livrées une guerre sans merci dans la province, ne cessant de ferrailler à travers leurs radios et télévisions respectives (Nyota pour Katumbi, Jua pour Muyambo), surtout après les législatives de 2011. L’avocat a même adressé au gouverneur quatorze « lettres ouvertes » sur la situation au Katanga et sa mauvaise gestion de l’exécutif provincial, l’accusant des pires maux… « C’est de l’histoire ancienne ! Depuis, nous avons changé notre fusil d’épaule », affirme aujourd’hui un collaborateur de l’avocat en brandissant la Constitution congolaise.

Rapprochement contre un troisième mandat de Kabila

Début 2014, les deux hommes se sont en effet rapprochés sur le terrain du respect des dispositions constitutionnelles contre un troisième mandat du chef de l’État. Désormais Muyambo, qui a claqué la porte de la majorité présidentielle en avril 2012, et Katumbi, qui en fait encore officiellement partie, se retrouvent dans le même camp. Lors d’un point presse donné à son domicile lushois le 8 janvier, Muyambo a réitéré son rejet d’une nouvelle candidature de Joseph Kabila et dit s’être « trompé de cible » en s’en prenant à « Moïse ». Et d’ajouter : « La majorité présidentielle serait très mal inspirée d’utiliser mes écrits contre Moïse Katumbi. »

Deux semaines plus tard, alors qu’il était à Kinshasa pour participer à des réunions et manifestations organisées par l’opposition et la société civile contre le projet controversé de loi électorale (dont une disposition, finalement retirée du texte adopté par le Parlement, subordonnait l’organisation des législatives et de la présidentielle de 2016 au recensement de la population), Muyambo a été arrêté à sa résidence de Ngaliema. Poursuivi, selon la justice congolaise, pour « des faits de droit commun », il serait soup&ccedil