Media Monitoring - OSESG-GL, 28 AUGUST 2015

28 aoû 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 28 AUGUST 2015

DRC


La stabilité dans la région des Grands Lacs évoquée à Kinshasa

NOUVELLE

Source: DigitalCongo.net (http://www.digitalcongo.net/article/109576)

Kinshasa, 27 août 2015 - Les questions économiques et la restauration d’une paix durable dans la région des Grands Lacs constituent l’essentiel des discussions entre Kinshasa et Washington.

La paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs ainsi que la situation politique au Burundi ont été au centre des entretiens mercredi, à Kinshasa entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Raymond Tshibanda et Thomas Perriello, nouvel envoyé spécial des Etats Unis d’Amérique pour la région des Grands Lacs.

Le diplomate américain a indiqué à l’issue des entretiens que l’échange entre les deux personnalités à été utile et constructif en ce qui concerne la stabilité en RDC et dans la région. Selon lui, les questions économiques et la restauration d’une paix durable dans la région des Grands Lacs constituent l’essentiel des discussions entre Kinshasa et Washington. Le chef de la diplomatie congolaise s’est également entretenu avec le nouveau nonce apostolique en RDC, Mgr Louis Mariano Motemayor, d’origine argentine, sur la paix et la stabilité en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs.

La prochaine visite du pape François à New York, au siège des Nations Unies et en République centrafricaine a également été évoquée au cours de ces entretiens. Par ailleurs, dans le cadre d’une consultation diplomatique traditionnelle entre la RDC et la République populaire de Chine, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a échangé aussi avec l’ambassadeur de ce pays en RDC, Wang Tongqinq.


Elections en RDC: l'ONU et les Etats-Unis maintiennent la pression

NOUVELLE

Source: RFI

Alors qu'un glissement du calendrier électoral en RDC est de plus en plus dans les esprits, la communauté internationale insiste pour que l'élection présidentielle soit tenue dans les délais prévus par la Constitution. Les Etats-Unis et les Nations unies ont successivement pris position mercredi 26 août.

27 août 2015 - L'envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Thomas Perriello, a rencontré le président Joseph Kabila hier [26 août 2015]. Il lui aurait rappelé la position de Washington: respect des délais constitutionnels et alternance en 2016.

« Concernant les élections planifiées en RDC et le respect de la Constitution, le président Obama a toujours signifié la nécessité de respecter la Constitution et la loi (...) Avec toute notre considération pour la RDC, nous avons évoqué ces sujets avec le président Kabila durant notre entretien (...). Ce qui est important, c'est que les élections législatives et présidentielle prévues l'année prochaine soient organisées. »

De son côté, le patron de la Monusco, Martin Kobler, a également rappelé lors de la session de questions-réponses l'importance de respecter la Constitution. Si aujourd'hui, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), les élections provinciales, municipales, urbaines et locales devraient avoir lieu le 25 octobre 2015, le plus important, ce sont pour lui le respect des délais pour les législatives et la présidentielle : « Je ne sais pas si c'est réaliste d'avoir au mois d'octobre des élections locales. Notre position est très claire : la Constitution doit être gardée, les législatives et présidentielle doivent prendre place au mois de novembre 2016, et, troisièmement, tout ce qui est entre maintenant et novembre 2016 ne doit pas mettre en danger les élections présidentielles. Notre n'interfèrerons jamais dans les affaires intérieures du pays, mais nous maintenons notre position selon laquelle la Constitution devrait être gardée. »

Martin Kobler a aussi proposé lors de cette conférence de presse hebdomadaire hier que la Commission électorale nationale indépendante fournisse un calendrier électoral « réaliste et finançable ».


Goma: destruction des maisons dans la zone neutre entre la RDC et le Rwanda

NOUVELLE

Source: Radio Okapi (RDC)

Alors qu'un glissement du calendrier électoral en RDC est de plus en plus dans les esprits, la communauté internationale insiste pour que l'élection présidentielle soit tenue dans les délais prévus par la Constitution. Les Etats-Unis et les Nations unies ont successivement pris position mercredi 26 août.

27 août 2015 - La Commission de délimitation des frontières entre la RDC et le Rwanda a commencé mercredi 26 août la destruction des maisons et des bâtiments qui empiètent la zone neutre du côté Goma (Nord-Kivu). Selon les experts congolais à l’œuvre, l’opération vise à libérer 6 mètres 25 de part et d’autre des bornes frontières, entre la grande et la petite barrière.

«Les gens ont construit sans respecter les normes. Nous devons mettre de l’ordre dans la boutique, le Congo ne doit pas demeurer éternellement une poubelle», a déclaré Roger Roger Rashidi Tumbula, membre congolais de cette commission.

Les bulldozers ont détruit des dizaines de maisons dans la zone neutre entre le Rwanda et la RDC, au niveau de la borne n°8.

Certains propriétaires des maisons démolies affirment n’avoir pas été prévenus de cette opération. «Il y a des maisons dont les propriétaires sont absents, mais ils ont démoli», s’est plaint un occupant de ce site.

La commission de délimitation des frontières entre la RDC et le Rwanda, souligne de son côté que les propriétaires de ces maisons étaient prévenus depuis environ 6 mois. Et qu’aucune indemnisation n’est prévue parce que ces personnes se sont installées illégalement à cet endroit. Mais, une « aide sociale » pourrait leur être apportée par le gouvernement central, a laissé entendre Roger Rashidi Tumbula.


CPI: Début imminent d'un procès pour crimes en RD Congo

NOUVELLE

Source: Human Rights Watch

L'ex-chef de guerre Bosco Ntaganda a échappé à la justice Internationale pendant sept ans


27 août 2015 - Le procès du chef militaire Bosco Ntaganda pour des crimes graves qui auraient été commis dans l’est de la République démocratique du Congo doit s’ouvrir le 2 septembre 2015 à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.

Des collaboratrices de Human Rights Watch seront présentes dans la salle d’audience pour assister à l’ouverture du procès et le tweeteront en direct. Human Rights Watch a également publié un document de questions-réponses ainsi qu’une vidéo sur l’affaire Ntaganda.

« Bosco Ntaganda a échappé à un mandat d’arrêt de la CPI pendant sept ans, tandis que ses forces armées continuaient de perpétrer des exactions épouvantables », a déclaré Géraldine Mattioli-Zeltner, directrice de plaidoyer pour le programme Justice internationale à Human Rights Watch. « Le procès de Ntaganda montre que la justice finira par rattraper les individus recherchés pour les crimes les plus graves. »

Le procès devait initialement débuter le 2 juin, mais il a été reporté à la demande des avocats de la défense de Ntaganda, qui souhaitaient avoir davantage de temps pour se préparer, étant donné la quantité de preuves récemment divulguées par le Bureau du Procureur de la CPI.

La CPI a émis son premier mandat d’arrêt à l’encontre de Ntaganda en août 2006. Il doit répondre de 13 chefs d’accusation de crimes de guerre et 5 de crimes contre l’humanité sur des allégations de meurtre, viol et esclavage sexuel, recrutement et utilisation d’enfants soldats, et pillage commis en Ituri, en RD Congo, en 2002 et 2003. Entre 2006 et 2013, les troupes sous le commandement de Ntaganda ont continué d’être impliquées dans de graves violations de droits humains. Ntaganda s’est rendu lui-même à l’ambassade des États-Unis à Kigali, au Rwanda, en mars 2013, après l’éclatement du M23, le groupe rebelle auquel il appartenait à ce moment-là.

Ntaganda est la quatrième personne à faire l’objet de poursuites devant la CPI pour des crimes graves commis en RD Congo. Un cinquième mandat d’arrêt de la CPI n’a toujours pas été exécuté à l’encontre du Général Sylvestre Mudacumura, le chef militaire d’un groupe armé rwandais majoritairement Hutu actif en RD Congo, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda. Les autorités congolaises, avec l’aide des forces de maintien de la paix des Nations Unies, devrait de toute urgence arrêter Mudacumura et le remettre à la CPI, a déclaré Human Rights Watch.


Congo-Kinshasa: Danger Looms in DRC as Kabila Maneuvers to Remain in Power

NEWS STORY

Source: http://allafrica.com/stories/201508271257.html

By Herman J. Cohen

27 August 2015 - It is becoming increasingly difficult for authoritarian African heads of state to change constitutions that limit them to two terms in power.

In Burkina Faso, starting in October 2014, President Blaise Compaore asked his parliament to amend the constitution to allow him to run for a third term. Before the parliament could act, tens of thousands of angry protesters went into the streets. They burned parliament and forced the president to flee his country in a French military helicopter.

In Burundi during the period June to August 2015, President Pierre Nkurunziza took advantage of an ambiguous clause in the constitution to run for a third term with the connivance of the Supreme Court. This unleashed major violence in Burundi, forcing thousands of frightened citizens to flee to neighboring countries.

Although Nkurunziza "won" the election, it was boycotted by all the major political parties and he continues to face violent opposition from those who accuse him of violating the will of the people, who want their heads of state to remain no longer than two terms.

(Of significance in the Burundi crisis is the absence of ethnic content in opposition to the president. Both Hutu and Tutsi citizens have joined to oppose the president's illegal usurpation of power.)

The tensions and violence in Burkina and Burundi continue to be serious.

But they will pale into insignificance if President Joseph Kabila in the Democratic Republic of the Congo persists in his efforts to subvert the Congolese constitution by maneuvering to remain in power after his second term expires in December 2016.

Kabila has promised that the presidential election will take place as scheduled on November 16, 2016. And the independent electoral commission has published an electoral calendar leading to a presidential election. But nothing is being done to prepare for the implementation of that calendar. There is talk in political circles of a deliberate time "slippage" that will delay an election indefinitely.

In January this year, Kabila introduced the idea of conducting a general census of the population before an election could be held. In a country with more than 60 million people and with very poor infrastructure, such a program would take several years to carry out. The very idea caused violence in the capital, Kinshasa, as well as in other major cities, with hundreds killed by security personnel.

As of August 2015, the electoral commission is slowly preparing to hold local and municipal elections before the end of this year. Again, in a country with such a large land area and population, the conduct of local elections in thousands of jurisdictions would certainly delay the presidential election for several years. Opposition political parties are calling for the delay of local and municipal elections until after the parliamentary and presidential elections in order to guarantee that the latter will take place on time.

Elections of provincial legislatures could feasibly be done before the end of 2015. Since the legislatures elect members of the national parliament, the new national legislature could be in place before the presidential election in 2016. But the government's determination to hold local elections this year appears certain to delay the presidential election indefinitely, and thereby guarantee hostile popular action.

On top of all this activity, Kabila has carved up the country's traditional 11 provinces into a new total of 26, making elections even more complicated and expensive. In other words, anything that delays the inevitable presidential election is good for Kabila.

Another maneuver designed to delay the presidential election indefinitely is an argument about its cost. Since the Kabila government misappropriates 80 percent of all mineral export revenues, there is little money left for the financing of elections. The current electoral commission estimate for the cost of the presidential election is $1.5 billion. This is totally exaggerated. The international community, which has been financing Congolese elections since 2006, will certainly refuse to pay that much money.

With prospects for a presidential election taking place as scheduled increasingly unlikely, the U.S. government is adamant that the constitutional requirement to hold it in November 2016 be observed.

Washington will not wait until July or August 2016 to begin applying pressure on the Kabila administration. If no preparations are visible before the end of 2015, the American government is likely to start talking to its European friends about imposing sanctions on Kabila's family and his immediate circle of close advisers.

The Congolese opposition is also not likely to wait until after the end of 2015 to take action. The opposition feels strongly because the internal political situation has changed since Kabila was elected by majority popular vote in 2006, and by plurality popular vote in 2011.

For those elections, Kabila had popular support in different areas of the nation, especially in his own Katanga province. But it is clear that he now has virtually zero support anywhere in the DRC.

His government has failed to deliver poverty reduction despite the highest levels of mineral exports in history, as well as the highest mineral prices in history. His government has also failed to deliver peace in the eastern border provinces of North Kivu and Ituri, where rogue militias beholden to foreign governments, and undisciplined units of the national army, continue to pillage and rape.

With every day that goes by without a signal from President Kabila that he will leave power as the constitution requires, the more likely it is that the people of the DRC will take matters into their own hands. The prospect is ominous. And instability in the DRC will certainly spill over into neighboring countries. This is especially true for Angola whose northern border is dangerously close to Kinshasa.

Congo-Kinshasa: gros nuages alors que Kabila ma noeuvre pour rester au pouvoir au delà de 2016

OPINION
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