Media Monitoring - OSESG-GL, 14 May 2015

14 mai 2015

Media Monitoring - OSESG-GL, 14 May 2015


Elections du nouveau président de la BAD : 8 candidats se disputent le poste

Source : Agence d’Information d’Afrique centrale

Le mandat du président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka prend fin en septembre. Pour choisir celui qui prendra les destinées de l’organisation, une élection sera organisée cinq mois avant, notamment le 28 mai. Elle aura lieu au siège de l’institution à Abidjan en côte d’ivoire.

13 mai 2015 - En effet, huit représentants de différents pays africains prétendent succéder au Rwandais Donald Kaberuka. Ces candidats sont repartis en deux zones: la zone des pays francophones qui comprend cinquante-quatre pays africains et celle des bailleurs de fonds. En ce qui concerne le secteur des pays ayant la langue française en partage et qui sont en compétition pour briguer ce poste on peut citer, le Tchad qui sera représenté par Bedoumra Kordje, le Malien Birima Boubacar Sidibé qui pourrait fédérer derrière lui les 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Tunisien Jalloul Ayed qui est pour le compte du Maghreb et Cristina Duarte qui représente le Cap-Vert.

Les pays francophones souhaitent l’alternance dans ce vote

S’appuyant sur les textes qui réglementent l’institution, certains pays membres de l'organisation, exigent que ce vote respecte l'application et l'usage du principe d'alternance. Ainsi selon eux, un président francophone devrait prendre cette fois-ci, le pouvoir pour orienter les destinés de l'institution après le mandat de l'anglophone, Donald kaberuka. D’après les sondages et les estimations des pays membres de la BAD, ce vote sera rude, car certains candidats seront d'office écartés de la course, il s'agirait de l'ethiopien Ato Sufian Ahmed, du Zimbabwéen Zondo Thomas Sakala, du Sierra-Léonais Samura Kamara et du Nigérian Akinwumi Adesina qui serait soutenu par le président, Goodluck Jonathan.

Notons que la Banque africaine de développement fonctionne sous la direction du président qui est le représentant légal de la banque, du président du conseil d'administration et le chef du personnel. Élu par le conseil des gouverneurs pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois, il gère les affaires courantes de la banque, sous la direction du conseil d'administration.

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D.R. CONGO

Kabila approche l'opposition pour un "dialogue national"

Source: 7sur7

Le président congolais Joseph Kabila a entamé de nouvelles manoeuvres d'approche en direction de l'opposition politique en République démocratique du Congo (RDC) en lui proposant un "dialogue national" aux contours peu clairs mais clairement lié à la tenue des prochaines élections, rapporte abondamment la presse kinoise depuis plusieurs jours.

13 Mai 2015 - M. Kabila, qui arrivera fin 2016 au terme de son second mandat, a dépêché la semaine dernière un émissaire, le chef de l'Agence nationale de Renseignements (ANR), Kalev Mutond, auprès des principaux partis d'opposition: l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), le Mouvement de Libération du Congo (MLC) et l'Union pour la Nation congolaise (UNC), ainsi que le groupe parlementaire des Libéraux démocrates et socialistes pour évoquer l'organisation d'un tel dialogue.

Ce qui pourrait se traduire par une rencontre entre M. Kabila et les opposants "avant la fin de cette semaine", affirmait mardi le site d'information CNEWS, citant des sources proches de la présidence.

Les différentes tendances de l'opposition ont généralement bien accueilli l'idée d'organiser un dialogue inclusif, recommandé par l'"Accord global" d'Addis-Abeba - signé en janvier 2013 par onze pays de la région pour tenter de stabiliser l'est congolais. Mais l'opposition insiste sur le respect de la Constitution, qui prévoit la fin du second mandat de M. Kabila en décembre 2016.

Dans des mémorandums remis à M. Mutond, l'UDPS, l'UNC et le MLC soutiennent notamment la tenue préalable d'un dialogue national inclusif de petit format, de courte durée et à piloter par un modérateur neutre, issu de la communauté internationale.

Mais pour l'opposant Mwenze Kongolo, qui préside le parti Patriote kabiliste, ce "dialogue national" entre l'opposition et la Majorité présidentielle (MP, qui soutient l'action de M. Kabila) doit aboutir à la tenue d'une table ronde au format réduit pour ne discuter "que du calendrier électoral global".

"Si nous allons parler avec le pouvoir, nous devons parler du calendrier. Tel qu'il est, il n'est pas réaliste. Nous avons fait une contre-proposition et c'est cette contre-proposition que nous voulons discuter", a affirmé M. Kongolo au cours d'une conférence de presse organisée dimanche à Lubumbashi, au Katanga (sud-est de la RDC).

Une partie de l'opposition congolaise suggère depuis des mois un autre calendrier électoral que celui présenté en février par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et souhaite privilégier les scrutins législatif et présidentiel fixés au 26 novembre 2016 en reportant les élections locales, municipales et urbaines prévues entre-temps à après 2016.

Mais l'opposition continue à soupçonner la MP de mener une démarche qui tendrait à maintenir M. Kabila au pouvoir au-delà de 2016 en envisageant une (nouvelle) transition qui entraînerait un glissement de la présidentielle pour prolonger le mandat de l'actuel chef de l'Etat.

Dans un communiqué signé par son président Etienne Tshisekedi, en convalescence en Belgique depuis neuf mois, l'UDPS "exhorte le représentant du secrétaire général (de l'ONU en RDC, le diplomate allemand Martin Kobler) et le collègue des envoyés spéciaux (de la communauté internationale) pour la région des Grands Lacs de jouer pleinement leur rôle diplomatique de médiation en prenant de toute urgence les contacts nécessaires avec les parties congolaises afin de définir le cadre d'organisation effective du dialogue dans un délai court".

RDC: manifestations de colère à Beni après un nouveau massacre

Source: MaliActu

12 Mai 2015 - Des centaines de personnes vivant à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont manifesté leur colère mardi après un énième massacre de civils, en accusant les plus hautes autorités du pays de ne rien faire pour protéger la population.

Depuis octobre, la ville et ses environs ont été endeuillés par une succession de massacres attribués aux rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées (ADF) ayant fait plus de 300 morts.

Excédés, les habitants de Beni sont descendus mardi dans les rues en formant plusieurs cortèges dans cette ville du nord de la province du Nord-Kivu, selon un journaliste de l’AFP et des témoins.

Selon une source militaire, un véhicule de l’armée a été caillassé par des manifestants scandant des slogans hostiles à l’armée.

« Le gouvernement a échoué dans sa mission de protéger la population », a déclaré à l’AFP un défenseur des droits de l’Homme sous couvert d’anonymat, notant que les manifestants reprenaient des slogans hostiles non seulement à l’armée mais aussi au président congolais Joseph Kabila et au gouvernement.

Cinq personnes, selon une source officielle, ont été tuées à l’arme blanche lundi soir à Mavivi, à 5 km au nord-est de la ville, comme tant d’autres avant elles, alors qu’elles revenaient des champs.

Près de l’hôtel de ville, la police a tenté de disperser en fin de matinée les manifestants en tirant des balles en l’air, selon le journaliste de l’AFP. Des policiers ont ensuite tiré des grenades lacrymogènes contre un autre rassemblement, ont affirmé des témoins. Le calme est revenu dans l’après-midi sans qu’aucun blessé soit signalé.

En début de soirée, le ministre de l’Intérieur, Évariste Boshab, et le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, sont arrivés à Beni par avion, selon un membre de leur délégation. Ils doivent rester pour une durée indéterminée en ville, où plusieurs dizaines de personnes déplacées en provenance de Mavivi étaient signalées en fin d’après-midi.

Située à 250 km au nord de Goma, Beni est une place commerciale importante et le fief des Nande, communauté dont les principaux dirigeants s’étaient ralliés massivement à une milice soutenue par l’Ouganda pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003).

La ville compte environ 500.000 habitants et est une plaque tournante pour le commerce et le trafic du bois dans la région des Grands Lacs.

Lundi, une ONG locale, la Société civile de Beni, avait lancé une opération « ville morte » jusqu’à nouvel ordre pour protester contre l’insécurité. Angèle Nyirabitaro, maire par intérim de Beni, a appelé mardi en vain la population à reprendre le travail.

– Promesses non tenues –

La Société civile de Beni appelle les habitants à ne pas travailler tant que les autorités n’auront pas procédé « au changement du commandement des opérations Sukola-1 qui ont failli à leur mission » de protéger la population.

L’opération Sukola-1 a été lancée par l’armée congolaise début 2014 contre les ADF, rebelles opposés au président ougandais Yoweri Museveni installés dans l’est du Congo depuis 1995. Elle est dirigée par un proche de M. Kabila, le général Muhindo Akili « Mundos ».

Fin octobre, M. Kabila s’était rendu à Beni et avait promis à la population que l’armée allait « vaincre » les ADF. Il avait aussi annoncé un changement dans le commandement de Sukola-1 qui n’est jamais venu.

Début novembre, deux jours seulement après le départ du président de Beni, et à la suite d’un nouveau massacre, une foule en colère avait déboulonné une statue du président installée sur un rond-point de la ville.

Le Nord-Kivu est déchiré par des conflits depuis plus de vingt ans. Depuis le début du mois, la situation s’est fortement dégradée dans la région de Beni, où 14 civils et deux soldats de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco) ont été tués dans trois attaques imputées aux ADF.

Ce nouveau regain de violences survient après l’annonce de l’arrestation du chef des ADF, Jamil Mukulu, courant avril en Tanzanie. L’armée congolaise a affirmé de son côté avoir tué fin avril le numéro trois du mouvement, Kasada Karume.

En décembre, une opération conjointe de l’armée congolaise et de la Monusco avait contribué à ramener le calme dans la zone mais les massacres de civils n’ont jamais totalement cessé.

L’offensive conjointe, elle, s’est arrêtée du fait de la brouille entre la Monusco et les autorités de Kinshasa, qui n’entretiennent pratiquement plus de coopération militaire depuis quelques mois.

Congo rebels may have committed crimes against humanity: UN

Source: Reuters Africa

13 May 2015 - A Ugandan Islamist rebel group committed human rights abuses in the eastern Democratic Republic of Congo last year that may amount to war crimes and crimes against humanity, according to a U.N. report published on Wednesday.

The Allied Democratic Forces killed at least 237 civilians in the last quarter of 2014, including 65 women and 35 children, the U.N. human rights office said in a statement.

"In total, ADF combatants attacked 35 villages. Attackers used machetes, hammers and knives, among other weapons, to wound or execute civilians. Some had their throats slit, were shot at while trying to flee, or were burned alive in their homes."

Civil society groups in eastern Congo said the ADF had killed 13 people with machetes and hatchets in two overnight assaults over the last week.

"These violations, which were both systematic and extremely brutal, may amount to war crimes and crimes against humanity," the U.N. statement said.

Dozens of armed factions are active in Congo's chaotic east, continuing to fight for control over its vast reserves of gold, diamonds and tin following a 1998-2003 war that killed millions and drew in more than a half dozen neighbouring countries.

The U.N. report said that civilians in the Beni area where the ADF attacks occurred remain extremely vulnerable to violence. This threat, it added, had spread to the Irumu region, also in the east of the vast central African state, where violations by ADF combatants have been reported this year.

The Congolese army launched a major operation against the ADF last year and says it has dramatically weakened the group.

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BURUNDI

UN Security Council to meet Thursday on Burundi

Source: AFP World News

United Nations, 13 May 2015 - The UN Security Council on Thursday will hold urgent consultations on Burundi after a top general announced that the president was removed from power.

France called for the meeting which will be held immediately after talks on Iraq, the Lithuanian presidency of the council said.

Burundi was thrown into turmoil when General Godefroid Niyombare, a powerful former intelligence chief, announced by radio that President Pierre Nkurunziza had been overthrown.

Nkurunziza had left the country and was traveling to neighboring Tanzania for talks with regional leaders.

Niyombare ordered that all borders and the Bujumbura airport be closed.

UN Secretary-General Ban Ki-moon earlier made an urgent appeal for calm and restraint in Burundi.

Crowds cheer as Burundi army officer says he has deposed absent president

Source: Reuters World Service

By Njuwa Maina; Additional reporting by Goran Tomasevic in Bujumbura, Fumbuka Ng'wanakilala in Dar es Salaam, Michelle Nicholls in New York and Tom Miles in Geneva; Writing by Edmund Blair; Editing by Edith Honan and Kevin Liffey